Les maths sont vraiment la matière la plus accessible, où se remettre à niveau et exceller est facile. Pourtant, beaucoup craignent les maths et ont créé un mythe autour de cette matière notamment à propos des épreuves HEC/ESSEC du fait de leur longueur, originalité et difficulté.
Mais ne vous inquiétez pas, si vous appliquez les conseils que je vais vous donner, vous allez avoir d’excellentes notes.
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1) Travailler son cours
Cela semble évident, toutefois peu d’élèves le font de la bonne manière. La connaissance du cours passe par deux éléments : l’apprentissage des définitions, propriétés et théorèmes mais également leur compréhension. En effet, l’apprentissage superficiel des conclusions des théorèmes ou propriétés vous permettra uniquement de répondre aux questions basiques et répétitives de début d’exercices des épreuves type EDHEC/EM/Ecricome.
Pour espérer aborder les questions les plus poussées et réussir les épreuves parisiennes, il faudra comprendre son cours, c’est-à-dire connaître les hypothèses qui amènent l’utilisation d’un théorème voire, dans certains cas, connaître les démonstrations. Enfin, cela vous permettra aussi de construire plus facilement des raisonnements.
2) La rédaction
« La présentation, la lisibilité, l’orthographe, la qualité de la rédaction, la clarté et la précision des raisonnements entreront pour une part importante dans l’appréciation des copies », voilà la phrase marquée sur chaque sujet de concours qui souligne donc l’importance de ce que je vais vous dire.
Faire attention à sa rédaction passe par deux choses : d’abord c’est avoir une copie propre avec des mots qui relient toutes vos calculs afin que le correcteur ait un fil conducteur et ne devienne pas fou après 10 lignes de calculs et deuxièmement, c’est préciser, avant toute utilisation, toutes les conditions qui vous autorisent à utiliser une formule ou un théorème.
Mon dernier conseil est « rédigez vos brouillons ! ». Lorsque vous vous entraînez il est important de répéter sa rédaction afin d’arriver le jour des concours avec des phrases déjà toutes prêtes en tête et ne pas perdre du temps à réfléchir sur la façon dont il faut écrire.
3) S’exercer
Les maths c’est de la pratique, pas besoin d’avoir des facilités pour exceller aux concours et c’est pour cela que je recommande d’en faire tous les jours (surtout en deuxième année lorsque vous pouvez faire les annales). Vous développerez ainsi votre rapidité car les questions vous sembleront plus facile mais aussi parce que vous ne vous poserez plus de questions sur la façon de rédiger une réponse.
Enfin, pour construire mon raisonnement mathématique, je me posais toujours deux questions : « qu’est ce que j’ai ? » pour déterminer les hypothèses, « qu’est ce que je cherche à montrer » qui me donne ma conclusion.
4) Cahier magique
C’était l’outil le plus important et mon meilleur ami pendant trois ans. En bizuth, j’avais acheté un petit cahier dans lequel je notais plusieurs choses :
– les formules, théorèmes et définitions importantes
– la liste des annales que j’effectuais ainsi que leur niveau de difficulté et chapitres traités
– lorsque je faisais des sujets de parisiennes, je me suis rendue compte qu’une grande partie des questions concernaient des propriétés hors-programme que l’on devait re-démontrer à chaque fois et beaucoup d’entre elles se répétaient. Donc, je les notais dans mon cahier pour les apprendre et tout allait plus vite le jour de l’épreuve.
5) Stratégie le jour J
Il est primordial de lire toutes les questions avant de commencer l’épreuve. Mais pourquoi tout le monde donne ce conseil ?
– Concernant les maths à l’EDHEC, EM et à Ecricome, je prenais de soin de lire tout le sujet afin de juger un peu la longueur du sujet et voir quel est l’exercice le plus simple pour commencer par celui-ci dans le but de me mettre en confiance et d’enchaîner toutes les questions.
– Concernant les épreuves des écoles parisiennes, vous êtes face à un seul problème, long et difficile, qui se décompose en plusieurs parties. Vous n’allez pas répondre à énormément de questions, le sujet est conçu de cette manière. C’est pour cela qu’il faut savoir se dire à un moment « j’arrête de perdre du temps à chercher les réponses aux questions difficiles et je vais gratter un maximum de points sur des questions faciles cachées ». Généralement, je m’accordais les 45 dernières minutes de l’épreuve afin de gratter des points : je ne passais pas plus de 5 minutes sur une question afin d’enchaîner pour répondre aux plus simples. L’idée est d’avoir réfléchi au moins une fois à chaque question du sujet pour être sûr de n’avoir laisser aucun point facile s’échapper.
Donc, si vous appliquez bien tous ces conseils, vous allez vous aussi devenir une machine en maths et faire de cette matière un avantage, une sécurité aux concours.