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Khâgne : que faire après les écrits de l’ENS

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Le 19 avril pour les khâgnes modernes et le 21 avril pour les khâgnes classiques sonnent la fin du concours écrit de l’ENS avec l’épreuve de spécialité. Entre soulagement, fatigue, fierté ou encore déception, les khâgneux ont désormais près de deux mois devant eux en attendant les résultats d’admissibilité aux prestigieuses Écoles Normales Supérieures. Alors que la fin du concours sonne la fin de l’année scolaire pour certains d’autres espèrent une admissibilité ou encore doivent préparer le concours de la BCE. Découvrez ainsi dans cet article que faire après les épreuves écrites de la BEL quand on est en khâgne.

 

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  • Se reposer

Après une semaine d’épreuve et six heures de dissertations hebdomadaires, c’est peu dire qu’un peu de repos est bien mérité, d’autant plus que vous allez pouvoir profiter d’une ou deux semaines de vacances. Il est bon de profiter de ces deux semaines et de n’ouvrir aucun livre, sans culpabiliser : la reprise pour préparer les oraux se fera sur les chapeaux de roue, alors mieux vaut arriver frais et opérationnel pour l’ultime ligne droite de l’année. Pour ceux ne désirant pas intégrer l’ENS et étant en attente de la validation de vos dossiers de candidature pour d’autres écoles et autres facultés, il ne vous reste plus qu’à attendre les résultats !

 

 

  • Ne pas ressasser

Le concours est derrière nous, les épreuves écrites sont définitivement terminées, le soulagement est présent, et pourtant vous éprouvez de la frustration, du regret : vous auriez aimé terminer votre copie d’histoire, avoir pensé à cette référence en philosophie ou faire un schéma supplémentaire en géographie. Si la frustration est légitime, il demeure qu’il faut désormais passer à autre chose : vos copies sont désormais entre les mains du jury, votre destin est scellé. Par ailleurs, gardez à l’esprit que l’on porte souvent un œil beaucoup trop sévère sur ce que l’on fait, alors ne vous fiez pas à vos impressions.

 

 

  • Se remettre dans le bain rapidement

Les épreuves écrites sont certes terminées, mais pas le concours ! vous l’aurez compris : sitôt les vacances terminées, il faudra se remettre rapidement au travail pour ne pas perdre son élan : fiches, révisions, lectures, khôlles, autant de travail que vous allez devoir abattre quotidiennement avant les résultats d’admissibilité. Par ailleurs, pour les khâgnes passant le concours de la BCE dès le 9 mai, il est plus que jamais urgent de se remettre au travail pour performer aux écrits de cette seconde banque d’épreuves, qui sera néanmoins moins fatigante.

 

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  • Continuer à aller en cours

Se remettre au travail passe aussi par reprendre l’habitude d’aller en cours. Cela peut paraître évident, et pourtant le soulagement des écrits terminés joint à l’ambiance estivale donnent une fausse impression de « vacances », à laquelle il convient de résister en se rendant aux cours de manière assidue. Cela est d’autant moins insurmontable que cette période post-écrits est plus sympathique : l’ambiance est davantage relâchée, l’emploi du temps est allégé, vous travaillez à votre rythme. Si vous êtes admissibles, il serait dommage de ne pas être serein parce que vous avez manqué des cours et que vous n’êtes pas parvenus à vous remettre au travail. Le plus judicieux reste ainsi de faire comme si vous alliez être convoqué aux épreuves orales, de sorte à être prêt quoi qu’il advienne.

 

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  • Préparer les oraux

Vous le savez déjà : les cours post-écrits ont pour ambition de vous préparer aux épreuves d’admission, soit aux épreuves orales. Ainsi, alors que les khâgnes classiques ont un programme d’oral bien défini (un thème à part entière en histoire par exemple), les khâgnes modernes ont moins d’épreuves à préparer : une épreuve d’ESH, une épreuve de français (commentaire sur une œuvre au programme), une épreuve de langue, et finalement une ou eux épreuves de spécialité. Vous allez et devez à ce titre enchaîner les entraînements : khôlles individuelles ou collectives, entraînements en autonomie, oral en conditions, autant d’exercices à faire chaque semaine. Vous l’aurez compris : régularité, initiative et assiduité seront les mots d’ordre de cette préparation orale.

 

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Marie Mouret