Chers amis khâgneux,
La rentrée approche à grands pas et vous commencez sérieusement à vous interroger sur votre avenir post prépa. Vous savez que vous ne voulez ni l’ENS ni la fac : plane alors la menace de devoir préparer des concours en parallèle de la préparation à Normale Supérieure. Et la clé pour relever sereinement un tel défi est de savoir organiser efficacement son temps de travail dès le début de l’année. Pour cela, pas d’inquiétude.
Que faire les derniers jours ?
Passer deux concours de front est éprouvant, mais vous aurez dès la rentrée largement assez de ressources et de travail pour pouvoir rester tranquille cet été en vous contentant de lire le programme de littérature à vos heures perdues. Avant tout reposez-vous et renseignez-vous pour arriver déterminés à réussir et conscients de ce pour quoi vous êtes là. Comme tous les préparationnaires, vous vous apprêtez à travailler sans relâche pendant un an pour décrocher l’école de vos rêves, mais contrairement aux économistes et aux scientifiques, vous allez aussi devoir choisir quels types de concours passer. Alors, cherchez sur Mister Prépa, sur le site de la BEL, demandez à vos parrains de prépa, et surtout posez-vous des questions. Que faire après la khâgne ? Une fois que vous saurez cela, vous aurez une grande avance : vous n’aurez plus qu’à chercher les modalités précises des concours que vous voulez passer. Ainsi, dès le début d’année vous saurez quelles matières importent le plus, quelles épreuves vous devez préparer, si vous devez écrire des lettres de motivation… Et puis, au lieu de passer vos vacances de Noël à éplucher les brochures de chaque concours et école et à angoisser pour les inscriptions, vous pourrez vous reposer. On ne peut pas réussir un concours qu’on ne prépare pas ni soumettre un bon dossier lorsqu’on est pris par le temps : profitez de ces derniers jours pour vous renseigner dans le calme de sorte à orienter votre travail vers les concours que vous souhaitez dès septembre. Votre motivation sera décuplée si vous avez un but précis et elle sera votre plus grande amie dans les moments de fatigue.
Bien commencer sa khâgne
Les cours finissent en mars, ne gaspillez pas les premiers mois. Vous pouvez surtout les mettre à profit en choisissant vos cours. Les cours spécifiques à l’ENS seront toujours utiles puisque ce concours compte pour presque tous les autres (un tiers de la note aux écoles de commerce, nécessité d’avoir plus d’une certaine note pour les écoles de journalisme…) mais ne perdez pas de vue votre objectif. Si vous souhaitez intégrer une école de commerce, en khâgne moderne, les cours de LVB risquent de cruellement vous manquer. Alors, vous pourrez demander à prendre des cours de presse avec ceux qui font votre LVB en LVA, ou bien des langues anciennes. Si vous avez la chance d’être dans une prépa qui dispense des cours spécifiques pour ces écoles, vous pourrez aussi vous y inscrire dès le début vous assurant un peu d’avance.
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Prioriser et relativiser
Le concours doit demeurer votre objectif principal. Avoir 5 en khôlle de philosophie, même si cela touche l’égo, n’influence en rien le résultat final puisque vous ne voulez pas l’ENS et que vous n’aurez jamais à concourir sur ce thème ni selon cette méthode. Il ne s’agit plus d’apprendre le plus de choses possible mais le plus de choses utiles possible. Vous n’aurez pas les mêmes coefficients pour chaque matière donc n’oubliez pas de prioriser : ce n’est pas parce que votre professeur d’histoire vous terrorise que vous devez passer douze heures sur cette matière alors que les lettres comptent davantage. En revanche, pour la BCE, vous pouvez travailler les cours de presse anglaise deux fois plus que les autres puisque cela vous servira aux écrits comme aux oraux. Faites un rapide calcul des coefficients de chaque matière et travaillez deux fois plus ce qui compte deux fois plus. Cette remarque évidente est facile à perdre de vue lorsque les kholles et les DS s’enchaînent. Mais il faut un peu négliger ce qui ne vous servira pas pour pouvoir réviser les épreuves supplémentaires.
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En somme, profitez de la fin de votre été sans angoisse, la khâgne vous réserve suffisamment de travail. Si vous arrivez en sachant quelles seront vos épreuves et comment les réviser, vous êtes déjà prêts pour la rentrée parce que le meilleur moyen d’arriver quelque part est de savoir où l’on veut aller.
