Dans cet article, nous détaillons les faits divers marquants survenus en Allemagne pendant le mois de novembre.
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Paris et Berlin espèrent un billet de train en commun
Après quelques tensions entre Scholz et Macron, les gouvernements cherchent de plus en plus à renforcer le partenariat franco-allemand ces derniers temps. Il s’agit dorénavant d’aider les jeunes à voyager plus facilement entre les deux pays. Selon Clément Beaune, ministre des Transports français, « les voyages et l’échange sont au cœur du rapprochement franco-allemand ». Le Conseil des ministres franco-allemand prévu pour janvier 2023 déterminera les modalités de ce nouveau partenariat et visera toujours selon Beaune, « une partie relativement jeune de la population ». « Afin d’atteindre nos objectifs climatiques pour le secteur des transports, nous devons convaincre encore davantage de personnes de voyager en train. Pour ce faire, nous devons proposer des offres attrayantes », a aussi déclaré le ministre fédéral des Transports allemand, Volker Wissing. Enfin, Clément Beaune conclut la discussion en affirmant : « Je suis convaincu qu’avec un tel billet, nous renforcerons à la fois les relations entre nos deux pays et le mode ferroviaire respectueux du climat ».
L’Allemagne subit un mouvement de grève dans l’industrie
Alors que l’inflation ne cesse de s’accentuer en Allemagne, les syndicats industriels ont tenté de se réunir autour du plus grand syndicat allemand du secteur IG Metall, qui demande une hausse des salaires de 10 %, ce qui pose problème au gouvernement. Ces grèves apparues récemment ont réuni près de 2000 participants le week-end dernier. Et 1600 en Bavière le Week-end précédent. Aucune durée du mouvement n’a pour le moment été partagée. Toutefois, une poursuite des négociations est programmée pour le 10 novembre prochain.
La première ministre française se rendra à Berlin le 25 novembre
C’est une nouvelle opportunité de renforcer des relations qui étaient en demi-teinte ces derniers temps notamment sur des questions d’énergie et de défense. Malgré cela, la porte-parole du gouvernement allemand Stefan Hebestreit a récemment avancé « Nous sommes sur la bonne voie après de longues discussions, et il règne du côté allemand comme du côté français une grande satisfaction ». Par conséquent, ce rendez-vous programmé arrive à point nommé. Selon un communiqué de Matignon « La rencontre entre la première ministre et le chancelier allemand permettra de faire le point sur l’agenda bilatéral et les prochaines échéances franco-allemandes ».
Visite délicate pour Scholz en Chine
La visite n’a pour certains pas été d’un grand succès. Pourtant, le chancelier allemand a tenté tant bien que mal de renforcer la relation entre Pékin et Berlin dans un contexte de défiance de l’occident envers le régime autoritaire chinois. En effet, cela faisait plus de trois ans qu’aucun dirigeant européen de l’alliance occidentale ne s’étaient rendu à Pékin, ce qui n’a pas forcément plu à Bruxelles ni à Washington. Scholz a déclaré au dirigeant chinois Xi Jinping, fraîchement réélu à la tête du Parti communiste chinois, « Il est bon que nous puissions échanger ici sur toutes les questions, y compris celles pour lesquelles nous avons des points de vue différents. C’est à cela que sert l’échange même si nous nous rencontrons à un moment de grandes tensions causées notamment par la guerre de la Russie en Ukraine ». Toutefois, les critiques se sont fait ressentir que ce soit à l’intérieur comme à l’extérieur de la coalition. Selon Norbert Röttgen député de l’opposition : « Avec son voyage en Chine, le chancelier poursuit une politique étrangère qui conduit à la perte de confiance en l’Allemagne chez nos partenaires les plus proches ». Baerbock ministre des Affaires étrangères a averti quant à elle : « Il ne faut plus dépendre d’un pays qui ne partage pas nos valeurs, au risque de se rendre politiquement vulnérables au chantage ».