Cette semaine fut riche en actualité dans le monde entier. Vous trouverez donc de quoi nourri vos copies d’exemples pertinents !
Emmanuel Macron à la présidence du conseil de l’Union Européenne
Cette semaine a marqué le début de la présidence du conseil de l’Union Européenne par la France, représentée par Emmanuel Macron. Le président français a déjà affiché plusieurs objectifs qu’il compte accomplir durant ces six mois. Tout d’abord, il veut faire de la dépénalisation de l’IVG (Interruption Volontaire de Grosses) une loi européenne, que tous les pays appartenant à l’UE devront donc appliquer. De plus, il souhaite aussi finaliser les négociations concernant le salaire minimal européen, qui a pour but d’inciter les pays européens qui ont les rémunérations les plus basses, à les augmenter.
Il a aussi dû faire face ce mercredi 19 janvier aux questions des eurodéputés, réunis à Strasbourg. Yannick Jadot, député français appartenant au parti Europe Écologie les Verts, l’a particulièrement critiqué concernant son inaction climatique.
Reconnaissance par la France du “génocide” des Ouïghours en Chine
Le jeudi 20 janvier 2022, les députés français ont adopté une résolution qui reconnaît « officiellement les violences perpétrées à l’encontre des Ouïghours comme constitutive de crimes contre l’humanité et d’un génocide ». Ainsi, la France a pris position afin de condamner publiquement les agissements de la République Populaire de Chine à l’encontre de la minorité Ouïghours. Ce texte a été déposé par le PS, à l’occasion de sa niche parlementaire. Cependant, il faut tout de même noter que la France Insoumise s’est totalement abstenu lors de ce vote. En effet, ils estiment que le terme de « génocide » est trop fort au vu des circonstances. Ils auraient voté seulement si l’expression de « crime contre l’humanité » avait été utilisée.
Les premiers vivres arrivent aux Îles Tonga
Le samedi 15 janvier, le volcan Hunga Tonga – Hunga Ha’apai est entré en éruption sur les Îles Tonga, qui s’est suivi d’un puissant tsunami. Le 19 janvier, la population était toujours coupée du monde. Sur les premières photos, parvenues le 19 janvier soit 4 jours après l’éruption, on voit beaucoup de dégâts matériels. Cependant, les canaux de communication ont été fortement endommagés, empêchantpresque toutes communications avec l’extérieur. Seules les communications internes ont partiellement été rétablies. La Nouvelle – Zélande et l’Australie ont dépêchés des avions afin de pouvoir subvenir aux besoins vitaux des populations. Le lundi 24 janvier, la France a aussi annoncé envoyer des vivres sur les îles Tonga via le patrouilleur « la Glorieuse », basé en Nouvelle – Calédonie.
Une possible reprise des essais nucléaires en Corée du Nord?
Alors que la Corée du Nord a déjà procédé à deux essais nucléaires durant la semaine du 10 au 16 janvier (plus de détails), le leader coréen Kim Jong-Un a annoncé vouloir reprendre les essais de missiles nucléaires et balistiques. En effet, le dirigeant estime que « la politique hostile et la menace militaire des États-Unis ont atteint une ligne de danger qui ne peut plus être ignorée ». Depuis que Joe Biden est au pouvoir, les demandes de dialogue ont toujours été refusées par la Corée du Nord. C’est pourquoi, le président américain a demandé à la Corée du Nord de « cesser ses activités illégales et déstabilisatrices ».
Ingrid Betancourt en lice pour la présidence colombienne
Le 18 janvier 2022, la femme politique colombienne Ingrid Betancourt a annoncé se présenter aux élections présidentielles colombiennes. Cette ancienne otage, retenue pendant presque 7 ans par les FARC (Forces Armées Révolutionnaires de Colombie) veut « finir ce qu’elle a commencé […] en 2002 ».
Elle est aujourd’hui à la tête d’un petit parti écologique, Oxigeno. Elle va tout d’abord participer à une primaire pour départager les candidats d’une coalition centriste (coalition Centro Esperanza). Elle veut aussi mettre fin au face – à – face redondant entre la droite, actuellement au pouvoir, et la gauche, aujourd’hui favori dans les sondages.
Les tensions au sujet de l’Ukraine ravivé par le Royaume-Uni
Samedi 22 janvier, la cheffe de diplomatie Britannqiue Liz Truss a publié un communiqué. Dans celui-ci, elle accuse Moscou de vouloir de « chercher à installer un dirigeant prorusse à Kiev » et d’envisager « d’occuper » l’Ukraine. Moscou a réagi en demandant à Londres « de cesser de propager des absurdités ».
Ces déclarations ont été faites juste après une période de détente concernant le dossier ukrainien. En effet, les États-Unis ont engagé une série de pourparlers à Genève, réunissant les chefs de la diplomatie russe (Sergueï Lavrov) et américain (Antony Blinken). Ainsi, ce communiqué a d’autant plus fragilisé la situation.
Enfin, Berlin s’est montré assez paradoxale sur la question russe par rapport au reste de l’Europe. En effet, le chef de la marine allemande a démissionné samedi soir de son poste après avoir affirmé que l’idée d’une invasion de l’Ukraine était une « ineptie ». C’est pourquoi, Antony Blinken a demandé à Berlin de clarifier sa position concernant le dossier ukrainien.