5 bonnes raisons d’aller en école de commerce après une khâgne

Si la présence de littéraires en écoles de commerce paraît encore exotique pour certains, elle ne fait pourtant plus exception : au contraire, les anciens khâgneux sont de plus en plus nombreux à déserter les bancs de l’université pour intégrer une grande Business School française. Et n’en déplaise aux stéréotypes, il ne s’agit pas d’une alternative par défaut à l’ENS, ni d’une ignoble trahison envers leurs compères khâgneux qui préfèrent la voie de l’enseignement ou de la recherche, mais bien d’un choix délibéré et réfléchi. Et pour cause : les perspectives en écoles de commerce sont séduisantes pour tous les profils ! Retrouvez dans cet article toutes les raisons pour lesquelles un étudiant littéraire a sa place en école de commerce.

 

1. Curiosité, ouverture et complémentarité des savoirs


Forts d’une formation pluridisciplinaire en prépa littéraire, les khâgneux développent pendant deux, voire trois ans, de fortes appétences pour tous les sujets, et se créent un solide bagage de culture historique, géographique, philosophique, littéraire, linguistique, autant de qualités appréciées et cultivées une fois en écoles de commerce. En effet, curiosité et ouverture sont les maîtres mots des Business School françaises qui, solidement ancrées dans la réalité et l’actualité, ne cessent de prôner un idéal de découverte : par exemple, l’Essec et l’EM Lyon proposent un parcours à la carte, personnalisable, permettant un parcours flexible et une complémentarité des savoirs. Nul doute que les étudiants littéraires sont sensibles à ce nouvel environnement de travail qui stimule leur curiosité et attise leur soif de découverte.

 

2. Les compétences en communication

Cliché… mais pas faux. Après des dizaines de dissertations de six heures et autant de khôlles endiablées, c’est peu dire que les khâgneux ont appris à structurer une pensée, à la formuler, à lui donner vie. Un atout précieux pour se démarquer en école de commerce, où éloquence et conviction sont décisives. Votre plume, votre pensée ou votre voix seront accueillies au sein des nombreuses associations d’éloquence, telles Trois Lettres à HEC, Verbat’EM à l’EM Lyon, Néorateur à Neoma, et beaucoup d’autres encore ! Les grandes écoles ne recherchent aucun profil type, alors faites valoir ce trait littéraire diférenciant en entretien de personnalité!

 

3. Un renforcement des humanités en écoles de commerce
Qui a dit que école de commerce rimait avec abandon de la philosophie, de l’histoire, ou encore de l’art ? Les grandes écoles sont plus que jamais conscientes de l’importance des humanités dans une formation, comme en témoigne la mise en place de nouveaux modules humanistes au sein des écoles : «humanités et management» à Neoma, «social sciences and humanities» à l’EM Lyon qui peut aussi délivrer le certificat d’ «ethnomanager» (sans oublier Madame Sylvie Jean qui cite Le Petit Prince lors de l’accueil admissibles), ou encore différents cours transversaux au choix à Audencia parmi l’histoire, l’art, la sociologie, la philosophie… autant de parcours qui sauront flatter votre fibre littéraire. D’autant plus qu’il est largement possible, pour les plus passionnés d’entre vous, de poursuivre votre discipline de prédilection en parallèle de vos études en école de commerce. Aussi importe-il de souligner que les écoles de commerce rivalisent d’efforts pour attirer les meilleurs profils littéraires.

 

4. L’ouverture culturelle et internationale

Souvent chère aux khâgneux qui ont enchaîné les cours de langue et de civilisation étrangère, l’ouverture culturelle est le véritable leitmotiv des écoles de commerce. Si les nombreux élèves et professeurs internationaux donnent à la scolarité en école une portée internationale, ce sont par les échanges académiques et internationaux que vous pourrez devenir de véritables citoyens du monde. Vous aimez les langues ? Une carrière à l’international vous séduit ? Vous trouverez assurément votre bonheur en école de commerce, où l’international est désormais un incontournable de la scolarité, à divers degrés selon les écoles.

 

5. Avant tout une question d’envie !

Un khâgneux doit-il seulement se justifier pour vouloir intégrer des écoles de commerce ? À l’heure où celles-ci font l’apologie de la diversité et de la différence, nous pouvons dire avec certitude que c’est avant tout la motivation qui est déterminante : quelle que soit la filière d’origine, chaque étudiant a une pierre à apporter à l’édifice de l’école. Si vous avez envie de concret, de vivre des expériences professionnalisantes, de réaliser des projets, il est fort à parier qu’une école de commerce peut vous intéresser. Retrouvez maintenant toutes les modalités d’intégration après une prépa A/L.

 

Les littéraires ont donc plus que jamais une place légitime au sein des écoles de commerce, où ils peuvent librement faire valoir leurs atouts différenciants, tout en s’enrichissant de nouvelles compétences. Un seul mot d’ordre donc : l’envie !

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