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ANALYSE RAPPORT DE JURY : CONTRACTION HEC 2019

Sommaire

ANALYSE RAPPORT DE JURY : CONTRACTION HEC 2019

La moyenne générale de cette épreuve est en légère hausse : 9,92 cette année contre 9,82 l’an passé. 

Le sujet est à retrouver ICI 

Pour avoir le rapport de jury complet clique ICI 

Enfin, si vous voulez maîtriser la méthode une bonne fois pour toute

Les attentes du jury

Le texte proposé cette année à l’attention des candidats constituait un extrait de l’essai que Michel Maffesoli a consacré, en 1996, au nomadisme dans les imaginaires sociaux et les inconscients collectifs. Il entrait en résonance avec les thèmes du programme de première année.

Ce texte suivait une argumentation construite et progressive dont il fallait absolument rendre compte, comme l’ont d’ailleurs fait, avec brio, les meilleures copies qui, cette année encore, ont su allier rigueur argumentative, esprit de finesse et grâces de l’expression.

L’épreuve en général

Le format de l’épreuve est globalement respecté. Les défaillances méthodologiques les plus grossières – omission du décompte final, énonciation à la première personne du singulier, référence à l’auteur – sont demeurées rares cette année. Trop nombreuses, en revanche, restent les copies à ne pas respecter scrupuleusement les limitations en mots ou à se livrer à des décomptes fantaisistes. Ces infractions ont été sanctionnées comme il se doit, et plus implacablement encore lorsqu’elles étaient frauduleuses.

On rappellera, cependant, aux candidats que l’exercice de contraction ne saurait se réduire à une juxtaposition brute, voire brutale, d’expressions empruntées au texte, avec ou sans guillemets. Il implique, au contraire, un travail de reformulation suivi et soigné qui vise à restituer, le plus fidèlement possible, la ligne argumentative de l’auteur dans ses nuances, ses modulations et ses inflexions. On ne saurait donc trop recommander aux candidats de prendre de la hauteur sur le texte afin d’en avoir une vue panoramique. Ce regard surplombant leur permettrait de ne pas s’enliser dans une paraphrase myope et maladroite ou dans des considérations générales autant que superflues ; il leur éviterait aussi de lier en gerbe, à l’aide de connecteurs supposés logiques (« de plus », « d’ailleurs », « donc »…), mais utilisés en réalité de façon purement arbitraire, des propositions qui n’ont entre elles aucun rapport.

Les conseils aux futurs candidats

Si le format de l’épreuve donne plutôt satisfaction, on ne saurait cependant trop rappeler aux candidats la nécessité d’écrire lisiblement, d’utiliser une encre sombre (bleue ou noire) qui puisse apparaître nettement à l’issue du processus de numérisation, de soigner la présentation de leur copie, d’organiser leur réflexion en paragraphes puissamment structurés et d’indiquer clairement leurs décomptes intermédiaires. Ces exigences font partie intégrante des attendus de l’épreuve.

Les candidats doivent garder à l’esprit que la contraction de texte demeure avant tout une épreuve d’expression écrite. Il leur revient d’apporter tout le soin nécessaire à la maîtrise de la langue, à la précision du vocabulaire ainsi qu’à la cohérence syntaxique. On proscrira les constructions hasardeuses, voire tout à fait incorrectes telles que : « Cela relève d’une maïeutique douloureuse dont il faut s’armer de patience pour réhabilité (sic), de l’inconscient, l’aventure qui sommeille en nous.» Multiplier sans discernement les participiales ou les relatives finit souvent par rendre une phrase incompréhensible. Outre ces inquiétants problèmes de syntaxe, on rappellera aux candidats, à toutes fins utiles, que la ponctuation et l’accentuation ne sont pas des options.

Il est, par ailleurs, assez stupéfiant de constater qu’un grand nombre de candidats ne maîtrise pas la conjugaison du présent de l’indicatif, en particulier des verbes du deuxième groupe (définir, établir, assouvir, régir) ou du troisième groupe (suivre, enfreindre), parfois du premier groupe (effrayer). Les finales en [i] donnent lieu à toutes sortes de déclinaisons farfelues, qu’il s’agisse d’ailleurs de formes conjuguées ou de participes passés.

Notre Analyse

Ainsi on comprend bien que pour aborder cette épreuve, il est nécessaire de s’être entrainé en amont sur les sujets antérieurs mais aussi sur les rapports de jurys des précédentes années. Cette épreuve demande de la rigueur qui ne peut que s’acquérir par le travail de contraction et de lecture de textes longs  complexes. N’hésitez pas à travailler sur votre brouillon pour faire des phrases simples et compréhensible, c’est la clef de cette épreuve. Votre devoir doit suivre un fil conducteur, il donc important d’avoir de belles transitions. 

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Dorian Zerroudi
Co-fondateur d'elevenact (Mister Prépa, Planète Grandes Ecoles...), j'ai à coeur d'accompagner un maximum d'étudiants vers la réussite !