Dans cet article, nous nous intéressons au deuxième volet des références sur l’Asie pouvant être utiles aux concours.
Références sur la Chine
Mao Zedong dans son discours du Grand Bond en avant : « Nous cherchons à dépasser l’Angleterre et à rattraper l’Amérique ». À cette période, la Chine maoïste avait pour objectif de devenir un pays phare du communisme mondial et un géant économique mondial.
Alain Peyrefitte dans Quand la Chine s’éveillera… le monde tremblera (1973), expose sa thèse principale. Il explique qu’en raison de la croissance et de la taille de la population chinoise, cette dernière finira indéniablement par asseoir son influence sur le reste du monde.
Alain Peyrefitte dans La Chine s’est éveillé (1996) détaille les étapes qui ont conduit au développement chinois sous l’ère Xiaoping.
Nicolas Baverez qualifie la période s’étendant de 1978 à 2008 de « Trente Glorieuses chinoises. »
Aglietta et Godement évoquent tous deux la modernisation de la Chine intérieure : « Depuis 2009, la croissance des régions intérieures est supérieure à celle des régions côtières », « on peut de mieux en mieux exporter depuis la Chine intérieure ce qui était impossible avant ».
Marie-Claire Bergère dans Chine : Le Nouveau capitalisme d’État (2013) souligne le fait que « l’économie de marché et le capitalisme ont fait accomplir à la modernisation chinoise d’énormes progrès, mais la Chine n’est pas encore sauvée ».
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Valérie Niquet dans La puissance chinoise (2017) affirme que depuis 2013 Xi Jinping mène une politique marquée par un nationalisme prononcé.
Thomas Gomart prétend dans L’Affolement du monde (2019) que « la Chine est en train de réaliser un pivotement stratégique entre une posture continentale et une posture navale ».
Ji Zhe estime que le régime chinois agit de façon paradoxale puisqu’on constate une instrumentalisation du bouddhisme comme vecteur du soft power, mais aussi la déconstruction de hauts lieux bouddhistes comme à Larung Gar.
Bijan un des principaux intellectuels de PCC explique que les 30 glorieuses chinoises n’ont été qu’une « ascension pacifique sans ambition dominatrice », car quand Xiaoping lance ses réformes (1979), il le fait grâce à un apaisement des tensions avec la stratégie du « profil bas ».
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Xi Jinping lors de son arrivée au pouvoir, il entend rompre avec une Chine qui « cache ses talents » selon la devise de Deng Xiaoping. Désormais, il promeut « le rêve chinois » en cherchant à devenir la première puissance mondiale d’ici à 2049.
Références sur le Japon
P-F. Souyri dans son livre Moderne sans être occidental, explore l’exceptionnalité japonaise. Il y démontre que contrairement à ce qu’un regard européocentré professe, le Japon a pensé et inventé une modernité économique, sociale et politique en puisant aux sources du confucianisme, shintoïsme, bouddhisme et d’un rapport singulier à la nature.
T. Murayama affirme que le Japon doit affronter lucidement son passé avec des « excuses sincères » pour que le conflit séculaire avec la Chine puisse prendre fin.
H. Clinton : « L’alliance entre le Japon et les États-Unis résistera à l’épreuve de tous les changements politiques ».
D. Trump a accueilli le Premier ministre Shinzo Abe avec les honneurs en 2017 dès la fin de son intronisation. Cet empressement est dû à une volonté de renforcer le principe du Traité de sécurité mutuel (1951) à l’heure où le péril chinois se fait de plus en plus pressant en mer de Chine méridionale.
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Haruki Murakami dans son livre Killing Commendatore (2017), ce dernier évoque le massacre de Nankin (1937-1938). Ce roman s’est attiré les foudres de certaines factions d’extrême droite au Japon, qui refusent d’admettre que le massacre de Nankin se soit déroulé. Ceux-ci ont accusé Murakami d’essayer « de flatter la Chine pour remporter un Prix Nobel » en mentionnant le massacre dans son roman.
G. Pitron dans La guerre des métaux rares (2017), expose la façon dont la Chine utilise ses terres rares comme un moyen de pression contre le Japon notamment en 2012 lors de la crise liée au monopole des ressources provenant de Pékin.
Références sur l’Inde
Emmanuel Lincot dans Chine une nouvelle puissance culturelle (2019), évoque le « match du siècle » entre l’Inde et la Chine dans les années à venir.
Nehru : « Peu de peuples sont plus proches l’un de l’autre de par leur origine et leur histoire que le peuple de l’Inde et le peuple de l’Iran ». Une amitié qui dure toujours dans un contexte de lutte contre le Pakistan.
Narendra Modi entamait une tournée sur le continent africain en 2016. Devant le Parlement ougandais, il déclarait : « Nous avons combattu la colonisation, ensemble. Nous allons nous battre pour la prospérité, ensemble. »
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Anne Viguier : « L’objectif de l’Inde reste une agriculture productiviste apte à nourrir une population toujours croissante ».
Vaimiti Goin : « L’espace indopacifique, un concept géopolitique à géométrie variable face aux rivalités de puissance ».