Nouvelle année, nouveaux objectifs, nouveau… départ ? Et pourquoi pas ! En tout cas, l’occasion pour nous de vous présenter quelques points importants qu’il nous semble important d’appliquer en cette nouvelle année, puisque l’on sait bien par expérience que psychologiquement beaucoup attendent ce fameux moment pour opérer un changement en eux !
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SOYEZ AMBITIEUX
On ne cesse de vous le répéter, c’est vrai, mais… Visez haut ! Énormément d’étudiants se ferment chaque année les portes des meilleures écoles par pure croyance qu’ils n’ont et n’auront jamais le niveau pour les intégrer. On veut bien que vous soyez réalistes, mais tout de même !
En vérité, voici ce qui se passe : les prépas les plus modestes ne parlent quasiment jamais du TOP5 à leurs étudiants, puisqu’historiquement, elles n’en placent (presque) jamais dans ce groupe d’écoles. Ce faisant, les étudiants de ces prépas intègrent inconsciemment le fait que ce fameux TOP5 est inaccessible et qu’il vaut mieux donc se concentrer sur d’autres écoles plus modestes ! Il serait intéressant de créer une réalité alternative, avec exactement la même classe, les mêmes étudiants, les mêmes profs. On dit à la classe du monde A qu’ils sont tous capables de viser le TOP5 si ils s’en donnent les moyens, et on dit à la classe du monde B que ces écoles leur est inaccessible car personne ou presque ne réussit à les intégrer, pas ici en tout cas.
Il y a fort à parier que – alors que cette classe est en fait exactement la même avec les mêmes conditions de travail – la classe du monde A réussira bien mieux ses concours. Le seul paramètre qui a changé est en fait l’ambition initiale. Vous aurez compris où on veut en venir. N’ayez pas peur ni honte de viser haut, vous vous mettrez au niveau en fonction de cela. Tant d’étudiants ont intégré les toutes meilleures écoles au culot, sans forcément penser avoir le niveau pour ! Et puis… lorsque vous serez officiellement inscrits aux épreuves de ces écoles, fin janvier, vous réaliserez que de toute manière c’est fait, il va falloir foncer maintenant !
Évidemment, nous ne disons pas que seul le TOP5 est intéressant, loin de là. Simplement, beaucoup trop d’étudiants s’auto-limitent dans leurs ambitions, n’en faites pas partie !
“Je viens d’une petite prépa en Guadeloupe, qui existe depuis 8 ans seulement. Personne n’avait jamais intégré une école du TOP5. L’ambiance dans ma classe était excellente, j’en garde un très bon souvenir, mais c’est vrai qu’on nous parlait que trop peu des meilleures écoles. Personnellement, je pensais à l’EDHEC. J’ai quand même travaillé très dur pour l’avoir. Les résultats sont tombés, et j’ai découvert que j’y ai été admissible ! Puis, plus grosse surprise encore : admissible à l’ESSEC ! Préparation éclair, départ pour la Métropole, pour poser finalement pour de bon mes valises à Cergy. Tout est possible, foncez !” (Alexandra, étudiante à l’ESSEC BS)
PENSEZ COLLECTIF
Si ce n’est pas encore le cas alors il serait temps de vous y mettre ! Pour rappel, vous n’êtes pas en concurrence avec vos camarades de classe mais avec les préparationnaires de toute la France ! Et puis la prépa, c’est tellement plus agréable lorsque les gens se tirent vers le haut que l’inverse.. N’hésitez donc pas à prendre du temps pour expliquer quelques notions, quelques points de méthodes à vos camarades, c’est facile à dire – certes – mais c’est aussi très efficace ! Oubliez le classement interne, la hiérarchie des étudiants qui s’est peut être créée, seul le concours compte au final.
“En prépa, nos carrés ne nous ont jamais vraiment aidé lorsqu’on était en 1A. Ils nous ont très vite fait sentir que le concours approchait et qu’on allait devoir se débrouiller. À partir de là, je me suis juré de ne pas agir comme eux. En 2A, j’ai toujours pris du temps pour aider les gens de ma classe et nos bizuths, on passait des bons moments et cela me permettait aussi de renforcer mes connaissances car pour expliquer, il faut au préalable maitriser !” (Cem Isik, étudiant à l’ESSEC BS)
RENDEZ À VOTRE CORPS SON DROIT
3 recommandations découlent de cela. Premièrement, essayez au maximum de manger à des heures fixes et sainement. Limitez autant que possible le mauvais sucre qui n’apporte en fait qu’un semblant d’énergie, et Dieu sait que vous en avez pourtant besoin.
Ensuite, prenez le temps de faire du sport, si possible le matin (week-end donc) et une fois en semaine, le soir, après une bonne journée de cours. Le sport permet vraiment d’évacuer et de créer des good vibes en vous, il a aussi de nombreux autres bienfaits . Enfin, et c’est sans doute LE point le plus important, cessez de mépriser votre sommeil ! La prépa ne vous demande en aucun cas de dormir moins, ou mal ! La prépa vous demande d’apprendre à vous connaitre et à vous réguler. Être en place à ce niveau là, c’est donc savoir à quelle heure vous avez besoin de vous mettre au lit et de vous réveiller pour vous sentir vraiment en forme le lendemain.
C’est non seulement votre concentration qui est en jeu, mais également votre humeur, votre motivation et votre optimisme général ! Donc pensez-y et appliquez cela.
AUTO-DISCIPLINEZ VOUS
Le mot “discipline” vient du latin “discere” qui signifie “apprendre”. Vous voyez où on veut en venir… L’auto-discipline est un art à part entière. Expression très à la mode actuellement, mais qui existe pourtant concrètement depuis toujours. Il s’agit en fait de procéder à un véritable réglage au niveau de votre état d’esprit qui fera que toute votre attitude sera corrélée à la poursuite de votre objectif. L’art de savoir réguler ses envies, ses désirs. Vos potes vous appellent pour aller en soirée avec eux un jeudi soir ? Auto-discipline… Vous vous sentez trop KO pour ouvrir votre cahier de TD et poncer encore quelques exercices de maths ? Auto-discipline… Vous comprenez le principe. Vous devez arriver au stade où vos efforts ne doivent en aucun cas dépendre de votre motivation ! Vous même vous savez que la motivation fluctue, détachez en vous donc !
Intégrez cette auto-discipline à votre personnalité. Désormais, il y a des choses que vous faîtes parce qu’il faut les faire, et des choses que vous ne faîtes pas parce qu’il ne faut pas les faire. Finalement, vous allez aimer ce mode de vie que vous vous imposerez, car vous saurez au fond de vous qu’il est celui qui va vous permettre de réaliser de grandes choses, et ce, dès maintenant, dès la prépa ! Investissez en vous-même, faites vous grandir et vous sentirez vite les résultats ! Plus d’infos dans cet article.
TÉLÉPHONE OUT
Ce point est finalement assez lié à l’idée ci-dessus mais tellement important qu’il mérite son propre paragraphe. Vous êtes nombreux à nous demander combien de temps il faut idéalement travailler par jour. Ce à quoi nous donnons toujours la même réponse : tout dépend de ce que vous entendez par “travailler”, car apparemment, nous n’avons pas tous la même définition de ce qu’est réellement travailler. Honnêtement, sur une plage d’1h30 combien de temps passez-vous réellement en état de concentration pure ? Et combien de temps votre esprit a-t-il divagué sur votre smartphone qui vous appelle par une première notification, puis 2, puis 3 etc. Cumulez ces pertes de temps sur 2 années scolaires et ce sont en fait des jours entiers que vous perdez inutilement !
Faites nous donc ce plaisir, lorsque vous travaillez, mettez votre téléphone de côté, hors de votre portée ! Si vous souhaitez rester joignable en cas de problème alors réglez votre téléphone sur le mode silencieux SAUF pour quelques numéros bien précis en cas d’urgence (parents, frères et soeurs). Hormis cela, téléphone OUT. Séparez vous en progressivement. Commencez par des plages de 30 minutes de travail sans jeter un seul coup d’oeil. Puis 45 minutes. Puis 1 heure et ainsi de suite. Ensuite, prenez du recul et comparez votre efficacité naissante à cette sombre période où votre téléphone vous dérangeait sans cesse. Accrochez-vous, cela risque d’être difficile mais ce sera terriblement efficace, après tout, on vous demande là de lutter contre votre addiction n°1…
CHILLEZ (UN PEU)
Et oui… un peu de bon temps en prépa, c’est ok ! Pas de problème à savoir se vider la tête quand il le faut ! Ce message est surtout à destination des étudiants qui – tellement pris dans le rush – ne se rendent même pas compte qu’ils finissent par s’oublier complètement. S’ensuivent de terribles phases d’anxiété, de moral à zéro et de pessimisme. Du calme ! Relativisez. La prépa doit être avant tout une source d’épanouissement. Lorsque vous sentez donc que la (mauvaise) pression atteint un pic insupportable, que la cadence vous écrase, n’hésitez pas à tout plaquer le temps de quelques heures et à faire complètement autre chose !
Encore mieux : n’attendez pas de péter un plomb pour le faire mais instaurez-vous un rituel dans la semaine dédié uniquement à votre épanouissement perso. Peu importe l’activité, elle n’a même pas besoin d’être liée à la prépa d’ailleurs ! Cela sera aussi grandement apprécié des jurys et vous servira tout au long de votre parcours professionnel : la capacité de savoir gérer son planning et ses plaisirs personnels. Rien de honteux, au contraire ! Surtout à l’approche des concours.
LISEZ DES LIVRES (DES VRAIS)
Dernière résolution pour finir – car nous savons que vous lui crachez dessus trop souvent malheureusement – celle de prendre le temps de lire des ouvrages en lien avec votre programme d’économie, de géopolitique, de philo, de langues… En effet, quand on y réfléchit bien, l’épreuve de dissertation – que vous passez tous – vous demande en fait une seule chose : savoir déceler les points problématiques d’un sujet, les faire apparaître et tenter d’y répondre en déroulant une pensée logique. Rien de plus, rien de moins. Avant toute chose, la maîtrise de la méthode, on est bien d’accord là dessus. En parallèle vient l’accumulation des connaissances. Mais attention, on ne vous demande pas de recracher ces connaissances en épreuve !
On vous demande de mettre ces connaissances au service d’une argumentation qui répond elle-même à de grandes questions implicites au sujet. Or, lorsque vous lisez un livre spécialisé sur un de vos chapitres ou thèmes (ex : la mondialisation, les tensions au Moyen-Orient, le thème du désir etc), vous plongez en fait directement en plein coeur de grands points problématiques liés à vos chapitres ! Qui de mieux placé qu’un spécialiste du sujet, un auteur, pour en soulever les grands enjeux ? Vous comprendrez donc que lire, c’est plonger directement dans le monde des idées, dans l’univers des grandes questions. Et c’est EXACTEMENT ce que les correcteurs attendent de vous le Jour J. Bien sûr, nous n’allons pas vous laisser comme ça. Des lectures ciblées vous seront proposées cette année.
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