Le Brexit est et restera un élément clé pour l’épreuve de civilisation anglaise aux concours. Si vous souhaitez en comprendre les principaux points, cet article est fait pour vous !
Les arguments en faveur du Brexit
Il faut déjà savoir que ceux qui votaient pour que le Royaume-Uni quitte l’Union Européenne étaient les plus défavorisés, ceux qui ont moins accès à l’éducation et qui sont donc peu qualifiés mais aussi les personnes plus âgées. Le parti qui soutenait ce départ était celui d’Arlene Foster, le DUP (Democratic Unionist Party en Irlande du Nord).
Les principaux arguments que les leavers défendaient sont les suivants :
- D’un point de vue financier, le Royaume-Uni s’en sortirait mieux si elle ne faisait plus partie de l’Union Européenne car tout l’investissement qui part généralement dans l’Union Européenne pourrait être alors utilisé pour améliorer le système de santé du NHS. C’est un argument défendu par Boris Johnson.
- Le Parlement national aurait plus de pouvoir et d’autonomie sur le commerce car l’Union Européenne imposait un nombre excessif de règles et de lois sur le commerce international selon eux.
- La Grande-Bretagne pourrait récupérer le contrôle intégral de ses frontières et pouvoir ainsi avoir une meilleure maitrise du terrorisme sur son territoire.
Les arguments contre le Brexit
D’un autre côté, nous avons ceux qui ont voté pour que le Royaume-Uni reste dans l’Union Européenne. Ils sont majoritairement constitués de personnes habitant en centre-ville ou alors dans des quartiers urbains à faible revenu. Cette catégorie de voteur est cette fois-ci plus jeune car ¾ des voteurs étaient âgés entre 18 et 24 ans. David Cameron était un fervent défenseur de cette idéologie et prônait comme doctrine que la Grande Bretagne est plus forte en Europe.
Les principaux arguments que les remainers défendaient sont les suivants :
- La Grande Bretagne se retrouverait être moins influente dans le monde si elle quitte l’UE et mettrait son économie en danger en n’accédant plus aux avantages que lui procurait le commerce européen.
- Pour rester sur le commerce, en faisant partie d’une union aussi grande de pays, la Grande Bretagne participe à la conquête des plus gros marchés mondiaux, mais aussi des marchés uniques et des relocalisations d’entreprise.
- En quittant l’UE, l’immigration serait grandement touchée et par conséquent le développement de l’économie également.
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Les points clés de l’accord du Brexit
Afin de conclure ce marché, plusieurs points essentiels ont été énoncés pour convenir aux deux parties, le Royaume-Uni et l’Union Européenne.
- Même si la Grande Bretagne sort de l’UE, elle reste dans le marché unique. Cela implique une absence de tarif et de quotas sur l’importation et l’exportation de biens entre les deux zones géographiques.
- Boris Johnson souhaite mettre fin à la libre circulation entre les citoyens anglais et européens afin de renforcer le contrôle des frontières.
- Aucun accord financier n’est signé.
- Les étudiants européens n’ont plus accès au programme Erasmus au Royaume-Uni.
Les conséquences du Brexit pour le Royaume-Uni et pour l’UE
La principale conséquence du Brexit pour le Royaume Uni est une division de ses pays membres car ils n’ont pas tous le même avis sur le Brexit. Alors que l’Angleterre et le pays de Galles sont pour le Brexit, l’Écosse et l’Irlande du Nord ne sont pas du même avis. Ces tensions au sein du pays et cette incapacité à tous se mettre d’accord ont entrainé la démission de David Cameron et de Nigel Faregon. Qui plus est, le Commonwealth a aussi un rôle non négligeable dans ces conséquences. En effet, le fait que la Grande Bretagne fasse partie de l’UE constituait pour eux un avantage considérable car la Grande Bretagne pouvait appuyer les intérêts des pays du Commonwealth lors des négociations avec les membres de l’UE.
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Des grosses conséquences sur les citoyens de l’Union Européenne ressortent également du Brexit. En dehors du fait que l’UE perd un partenaire de taille d’un point de vue commercial, les citoyens sont largement touchés aussi. En effet, ils n’ont plus accès au permis de travail en Grande Bretagne et doivent entamer toute une procédure pour l’obtenir au même titre que les citoyens du reste du monde. De plus, ils n’ont plus non plus de droits particuliers sur le territoire anglais.