Comment aborder ses épreuves de langues ? Conseils de jurys
Le Jour-J votre meilleur ami pour toutes les épreuves de langues sera votre brouillon. En effet tout écrire d’un jet est très risqué, surtout qu’avec la numérisation des copies, les ratures et correcteurs sont à éviter.
Comment aborder les traductions ?
Comme les jurys nous le rappelle souvent, il ne faut pas calquer le temps des verbes d’une langue à l’autre : les concordances ne sont pas identiques. Il faut toujours avoir en tête qu’il faut faire du sens ! Lire les textes de traductions en entier afin de saisir le sens et le registre, obtenir une impression générale avant de commencer à composer est primordial. Cela vous permettra d’identifier les difficultés (grammaticales, lexicales et syntaxiques), les différents personnages et les rapports entre eux, situer l’histoire et les personnages dans le temps et l’espace. Respecter le style autant que le sens du contenu. Vous pourrez apporter quelques « fioritures », sans oublier de respecter le registre de l’original.
Il faut oser prendre des risques (calculés !) en changeant l’ordre des mots, en se permettant d’utiliser des expressions et des tournures de phrase idiomatiques ou poétiques. Si le sens de l’original n’est pas altéré, la stratégie est souvent payante. Cependant, oublier toute stratégie pour s’assurer de n’avoir pas omis des visant à penser que les correcteurs ne verront pas qu’un mot difficile a été intentionnellement oublié – revoir plutôt des stratégies de contournement des difficultés lexicales.
De la même manière, n’utiliser la traduction littérale qu’avec beaucoup de précaution afin d’éviter les erreurs dues aux expressions idiomatiques. Eviter les barbarismes. Ne pas essayer de traduire à tout prix, saisir le mot à traduire par son contexte et opter pour l’utilisation d’un synonyme, cela vous coûtera moins chère qu’une omission. Or comme vous le savez le refus de traduction est pénalisé au plus haut point.
Eviter aussi la traduction ‘mot à mot’ dépourvue de sens, ainsi que l’écriture de phrases dénouées de sens.
Le texte résultant, après la traduction, doit être marqué par le bon sens et la cohérence. La RELECTURE s’impose pour s’assurer de la bonne construction de l’histoire traduite, du bon sens et de l’harmonie du texte afin d’éviter l’apparition de non-sens, les erreurs de construction et les fautes majeures, ainsi que les fautes d’inattention, coquilles, etc.
Les expressions de textes (épreuves de la BCE : CCIP / IENA)
Il est impératif de lire avec beaucoup de concentration le texte de l’épreuve et les questions posées. Les jurys ont constaté que de nombreuses fautes de compréhension venaient, d’une lecture trop superficielle. C’est pour ça qu’il faut lire au moins deux fois le texte et les questions avant de commencer la rédaction sans oublier de respecter les consignes concernant le nombre de mots. Les candidats doivent respecter une distinction claire entre les deux questions : la question une est un résumé du texte et la deuxième question est l ́expression d’un avis personnel argumenté sans aucun usage du texte.
Comme la première question est une question concernant la compréhension du texte, elle demande un résumé de certains points ou idées présentés dans le texte. ll faut isoler les points essentiels du texte en référence avec la question posée. De la même façon ce travail de compréhension nécessite une reformulation des termes du texte. Un simple copier/coller de quelques passages n’est pas suffisant et sera bien évidemment sanctionné.
Notons que pour la compréhension de texte, un avis personnel n’est pas demandé dans cette question.
Dans la deuxième question, de l’épreuve, l’expression personnelle cependant, il est essentiel que les candidats présentent un jugement critique, un regard personnel sur la problématique et à donner leur opinion. L’utilisation de la civilisation ainsi que de l’actualité est utile pour cette sous-épreuves. L’usage de « structures stylées » peut vous faire gagner et des points et peut vous permettre de vous distinguer uniquement si elles ne sont pas utilisées de façon abusives au même titre que les connecteurs logiques.
Pour terminer l’épreuve, il est important de procéder à une relecture attentive si le temps le permet.
Il est très important de savoir gérer son temps. Cette année, les correcteurs ont vu beaucoup de copies incomplètes. Un candidat perd beaucoup de points s’il n’arrive pas à terminer une ou plusieurs sous-épreuves. Nous conseillons aux candidats de se préparer avec beaucoup de soins à la répartition du temps pour chaque partie de l’épreuve. Cela fera l’objet d’un prochain article.
Lire aussi : Comment se préparer aux épreuves de langues ? Conseils de jurys #1