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Les conseils d’Amani – Première intégrée à l’ESCP

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Après deux années de prépa ECE au Lycée Hoche (Versailles), Amani nous livre un témoignage pour savoir comment elle a excellé lors des concours de l’ESCP Business School avec une moyenne impressionnante supérieure à 16/20 au concours. Comment finir dans le TOP 100 au concours des Parisiennes ? Réponse dans cet article !

 

Bonjour Amani, peux-tu présenter ton parcours scolaire ?

J’ai fait l’essentiel de ma scolarité au Lycée Lyautey à Casablanca, d’où je suis originaire. Après avoir obtenu mon bac ES, j’ai fait deux ans de prépa ECE du lycée Hoche à Versailles et je suis maintenant à l’ESCP et à Paris I pour un double diplôme.

  

Quel été ton état d’esprit durant la classe préparatoire ?

Mon état d’esprit a drastiquement changé entre la première et la seconde année de prépa. J’hésitais énormément à aller en prépa ECE et j’ignorais tout de la charge de travail qui m’attendait, donc naturellement je suis arrivée avec peu d’ambition et d’informations. La première année a été pénible mais avec l’arrivée des premiers concours blancs je me suis ressaisie. C’est avec un état d’esprit un peu plus serein que j’ai abordé la deuxième année et surtout avec l’objectif d’intégrer une parisienne.

 

Comment se sont déroulées tes deux années de prépa ? 

Au départ je vivais assez mal la prépa, je n’avais pas trop d’ambition et j’étais loin du confort familial. En conséquence je m’investissais peu en prépa et cela entretenait un cercle vicieux. J’ai fini par aimer ce qu’on m’enseignait et en m’entourant d’amis travailleurs et investis j’ai pu me mettre au travail. Je me nourrissais en quelque sorte de l’ambition et de la motivation de mon entourage. Je peux maintenant dire que ces deux années se sont bien déroulées même si, au départ, c’était loin d’être le cas.

 

Quelles notes avais-tu durant la prépa ?

Globalement mes notes durant la prépa étaient moyennes, voire bonnes dans certaines matières. En langues par exemple j’avais de bonnes notes, représentatives de mon niveau au concours mais en maths ou en ESH j’avais de moins bonnes notes, inférieures par ailleurs à mes résultats au concours. J’étais généralement dans les six ou cinq premiers aux concours blancs.

 

À quelques jours des concours, quelle stratégie as-tu abordé ?

Lorsque les concours s’approchaient à grands pas j’ai avant tout essayé de rester calme et sereine. Cela signifiait de ne plus trop essayer d’apprendre des informations de dernière minute mais plutôt de relire calmement de l’économie et de revoir des démonstrations ou des corrections intéressantes en maths. L’objectif premier était vraiment pour moi de ne pas paniquer le jour J et je partais du principe que le travail effectué jusque-là sera suffisant.

 

Comment se sont passés tes concours ? Quelle philosophie avais-tu ?

Les concours se sont passés très vite et j’ai vu certains des amis perdre de leur entrain au fil des épreuves donc j’essayais de rester motivée et surtout de rester calme. Lorsque j’avais l’impression d’avoir raté une épreuve je m’obligeais à ne pas trop y penser mais plutôt à voir ce que j’aurais pu faire différemment pour mieux réussir. J’essayais aussi de me dire que les concours n’étaient qu’une série de DS en plus et ça m’a vraiment aidé à ne pas paniquer.

Après les épreuves j’essayais parfois de reprendre les sujets de maths et refaire les questions sur lesquelles je bloquais et ça a été assez utile, mais je ne faisais rien d’autre sinon je risquais d’arriver épuisée aux épreuves.

  

Tu avais un profil très complet, quels conseils donnerais-tu pour chacune d’entre elles surtout en ESH où tu as eu 20/20 ?

Maths : Les maths étaient vraiment loin d’être ma matière de prédilection mais ce n’est qu’une question de travail et j’ai fini par trouver un rythme efficace et qui me correspond. J’essayais d’abord de connaître parfaitement mon cours, puis d’apprendre et de savoir reproduire les démonstrations. Le reste du temps était consacré aux exercices de TD et aux DS des années précédentes, et plus tard quand on a fini le programme, aux annales.
Mon but était de me familiariser avec les épreuves et les thèmes récurrents en maths et d’appréhender cette matière avec plus de confiance. Lorsqu’on adopte cette approche il devient plus facile de voir les questions routinières et on comprend aussi le cheminement des questions.

En termes de temps je consacrais beaucoup de soirées aux maths où je passais une heure environ à apprendre des preuves, puis deux heures d’exercices. Je consacrais un samedi sur deux aux maths, et le dimanche je faisais mes DM ou je travaillais des sujets entiers avec des amis pour ne pas être démotivée.

 

ESH : J’ai toujours aimé l’ESH et j’ai trouvé la matière très intéressante. Ma stratégie était d’en apprendre le plus possible sur chaque thème donc d’apprendre mon cours et de feuilleter différents manuels, mais aussi de lire quelques bouquins dédiés à chaque thème et des articles récents pour mettre en perspective ce que j’apprenais. J’essayais de réfléchir à tous les sujets les plus plausibles dans chaque grand thème du programme et j’élaborais ensuite un plan de dissertation que je gardais en tête pour m’en resservir. Je conseille également de lire quelques copies pour s’inspirer des étudiants qui ont réussi en ESH.

Je consacrais énormément de temps à l’ESH puisque c’est une matière qu’il faut travailler régulièrement. Chaque soir je relisais mon cours ou un j’approfondissais en lisant des articles d’économie ou des manuels.

 

Culture Gé : Comme j’accordais l’essentiel de mon temps aux maths et à l’ESH, j’essayais de travailler plus efficacement les autres matières. En culture générale j’utilisais quelques notes de cours mais surtout je lisais tout ce qui avait un lien avec le thème et qui me semblait utile. Comme en ESH je me faisais des plans de dissertation et quand je manquais de références je me servais parfois des manuels mais je pense qu’il faut privilégier des références personnelles bien maîtrisées.

 

Contraction : Je n’avais pas vraiment de méthode de travail, je lisais simplement les copies bien notées aux concours et ça m’a suffi.

 

Langues : Je ne travaillais pas énormément les langues en dehors des cours de LV1 et de LV2. Pour compenser je lisais l’actualité économique et géopolitique en arabe pour avoir du vocabulaire et des belles tournures. J’écoutais la radio ou des podcasts en anglais pendant mon temps de « loisir » pour ne pas perdre la main et retenir un peu de vocabulaire et c’était suffisant.

 

Quel était ton ressenti quand tu as vu tes excellents résultats et ton admission à l’ESCP ?

J’étais très heureuse d’avoir eu l’ESCP, c’était vraiment ce que je souhaitais pour rester proche de mes amis et surtout pour les parcours double diplômants. J’étais aussi soulagée d’être enfin fixée sur mon parcours l’année prochaine, l’année a été longue et l’attente semblait interminable. J’étais aussi satisfaite de voir que mon travail a payé et je me dis maintenant que la prépa a été un bon choix pour moi même si j’en avais longuement douté.

 

Que dirais-tu pour motiver les prépas dans cette dernière ligne droite ?

Il ne nous reste que quelques jours, c’est là qu’il faut tout donner. Il faut que, plus tard lorsque vous repenserez à cette période, vous ne regrettiez pas de ne pas avoir fait assez ou d’avoir été tétanisés par le stress. Il faut rester calme et visualiser l’école que vous voulez ; c’est vraiment le moment d’être ambitieux. Ne stressez pas, vous avez été très bien préparés.

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Dorian Zerroudi
Co-fondateur d'elevenact (Mister Prépa, Planète Grandes Ecoles...), j'ai à coeur d'accompagner un maximum d'étudiants vers la réussite !