Vous êtes admissible à HEC ou l’ESCP et vous appréhendez votre oral ? Vous vous demandez comment bien réussir votre oral de maths ? Alors vous êtes tombé sur le bon article ! Ici vont être résumés les points clés pour réussir.
L’oral de maths est en effet une épreuve appréhendée par un grand nombre de candidats mais c’est aussi une épreuve sur laquelle vous pouvez vous différencier et gagner un nombre significatif de points.
1. Explication de l’épreuve
Un petit groupe de candidats, en général 3 ou 4, passe sur le même exercice avec un même jury et votre note est ensuite fixée comparativement aux prestations des autres. C’est pourquoi le but de cette épreuve n’est absolument pas de réussir parfaitement l’exercice ou d’aller jusqu’au bout mais simplement de faire mieux que les autres.
L’épreuve se compose de 2 exercices : un exercice avec préparation et une question sans préparation (QSP). Bien que l’exercice avec préparation représente en général la majeure partie de la note, la QSP n’est pas à négliger car elle peut permettre de faire la différence.
Lire plus : https://www.prepaplus.tv/blog/Comment-se-deroule-les-oraux-mathematiques-HEC
2. Réussir son exercice avec préparation
L’exercice avec préparation se compose de 2 étapes qui sont aussi importantes l’une que l’autre.
1) La phase de préparation
La préparation dure 30 minutes et ce temps doit être pleinement utilisé.
Tout d’abord, il faut regarder l’ensemble des questions, pour comprendre de quoi il s’agit et ce à quoi on veut arriver à la fin, et distinguer rapidement les questions faciles/classiques des questions difficiles qui demanderont plus de temps de réflexion. Le but de la préparation est de faire le maximum de choses que l’on sait faire, quitte à passer des questions.
Une fois les questions classiques repérées, il ne faut pas forcément tout rédiger sur son brouillon, même si cela peut sembler rassurant, pour éviter de perdre du temps.
ATTENTION, il faut tout de même rapidement lister toutes les hypothèses qui seront nécessaires pour répondre à la question, car c’est dans la rigueur et la précision que l’on fait la différence, surtout lorsqu’on n’a pas réussi beaucoup de questions. Il faut toujours se rappeler qu’il vaut mieux faire peu de choses bien, plutôt que d’essayer de tout faire approximativement. De toute façon le jury ne laissera passer aucune erreur et vous fera revenir sur les points passés trop rapidement, ce qui peut faire perdre du temps.
Par ailleurs, vérifiez 5 minutes avant la fin du temps imparti que vous avez bien traité toutes les questions que vous saviez faire pour ne pas rater l’occasion de présenter une question de plus au jury.
Enfin, un point essentiel est de ne pas paniquer pendant le temps de préparation. Il est en effet possible (et surtout à HEC) que vous tombiez face à un exercice que vous n’arrivez pas du tout à faire. Dès lors, il faut réussir à gérer son stress, garder son calme et surtout écrire sur son brouillon toutes les pistes qui vous viennent en tête.
2) La présentation au jury
La présentation orale de l’exercice dure 20 minutes et est également une étape cruciale.
Il faut tout d’abord être capable de tenir un tableau propre et lisible. Un conseil pratique est de tirer un ou deux traits à la verticale sur le tableau avant de commencer afin de séparer son tableau et ainsi rendre la présentation la plus claire possible.
Ensuite, le but est de présenter rapidement les questions que l’on a su faire pour après pouvoir être aidé par le jury pour les questions plus difficiles. Ainsi, il ne faut surtout pas tout écrire mais bien tout énoncer à l’oral: écrivez simplement les étapes essentielles et le résultat (si le jury souhaite plus de détails, il le précisera).
Enfin, il faut être honnête avec le jury, n’hésitez pas à lui dire si vous n’avez pas réussi une question. Il est toujours utile de demander s’il est possible de passer à une autre question : l’objectif étant d’avoir présenté tout ce que vous savez faire à la fin des 20 minutes.
PS : Les jurys sont parfois peu aimables et très impassables. Ne vous laissez pas décontenancer et ne vous fiez pas aux apparences.
3. La fameuse QSP
La QSP peut être effrayante car elle demande beaucoup d’improvisation et de spontanéité, mais elle peut aussi vous permettre de faire la différence dans le cas d’un exercice avec préparation pas très bien réussi, ou tout simplement très dur.
Cet exercice dure 10 minutes. Le point crucial est de ne surtout pas rester silencieux face à la feuille ; il faut absolument essayer de donner des pistes de réflexion, même si elles n’aboutissent pas ou sont fausses (sans dire d’absurdités bien entendu). Dans le cas où vous n’avez aucune idée, revenez aux bases de la question et expliquez clairement ce qui est posé, ce que cela implique (i.e. les théorèmes qui pourraient être utiles, etc.) et ce que l’on veut montrer.
Bon courage pour vos oraux et n’oubliez pas de garder confiance en vous !
Lire plus : https://www.prepaplus.tv/blog/Comment-aborder-kholle-maths
