A quelques mois du concours vous avez, peut-être, déjà commencé à faire quelques annales de mathématiques. Si vous n’y arrivez pas, ce n’est pas grave, et c’est même tout à fait normal !
Les mathématiques sont une matière très importante et qui a un grand coefficient au concours. C’est pourquoi, afin de progresser, il faut se faire un planning de révisions précis dès la moitié de la deuxième année.
Le cours !
J’avais tendance à négliger le cours en première et deuxième année avant que mon professeur de mathématiques n’insiste fortement sur la connaissance du cours ! Et il avait raison ! En effet, connaître le cours par cœur permet de plus vite comprendre l’énoncé et trouver une méthode pour le résoudre. Quand je dis « le cours » je fais référence à toutes les propriétés, définitions, parties importantes de démonstrations et des résultats d’exercices classiques.
Je vous conseille d’avoir un carnet avec tous les résultats classiques et parties de démonstrations qui donnent de méthodes de résolution. Je relisais ce petit carnet tous les soirs pour bien assimiler les différentes techniques et résultats. Cette méthode a été très efficace car lors des concours, pendant l’épreuve de maths 2 HEC, je connaissais les résultats de plusieurs questions à l’avance car j’avais déjà vu ces questions dans une autre annale.
Enfin, vous devez connaître aussi bien le cours de première année que celui de deuxième année ! Les correcteurs savent que la première année est plus loin et vont valoriser ceux qui connaissent très bien le cours de première année.
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Les exercices
Concernant les exercices, je faisais, tout d’abord, des « mises en applications » données par mon professeur. Ces exercices classiques étaient souvent extraits d’annales.
Puis, après avoir bien compris ces « mises en applications », je m’entraînais avec les exercices du « livre blanc » qui est le manuel « les 400 exercices à faire et à refaire » de Guy Goulet. Ce livre d’exercice est incroyable! Il faut presque le connaître par cœur tellement tous les exercices qui y sont sont importants et structurants.
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Les annales
Je m’entraînais, dès le début de la deuxième année, sur des annales de l’EDHEC ou de l’EMLYON car les exercices permettent de balayer toutes les techniques importantes des chapitres.
J’étais tentée de commencer à faire des annales de parisiennes mais j’ai vite compris qu’avant février de la deuxième année cela ne servait à rien. En effet, les annales de parisiennes sont très complexes et ne se ressemblent pas. Il ne faut donc pas perdre de temps à les faire, car on peut passer dix heures dessus ! J’ai donc commencé à en faire quand j’étais sûre que j’avais bien assimilée toutes les méthodes (notamment dans les annales de l’EDHEC , EMLYON et ECRICOME). Pendant la période de révisions, je faisais une annale de parisienne par jour. Oui, c’est conséquent, mais je me fixais maximum quatre heures pour la résoudre, ensuite regarder la correction et noter des questions qui donnent des méthodes nouvelles. On prend vite le rythme et on voit que l’on progresse bien. Arrivée aux concours, je savais à quoi m’attendre et n’étais pas perdue. En effet, il faut savoir que pour réussir une annale de parisienne il ne faut absolument pas tout résoudre ! Elles sont très dures et parfois faire la moitié des questions permet d’avoir une très bonne note. Il faut donc repérer les questions faciles ou que l’on sait déjà faire pour se mettre en confiance. Ces questions doivent être super bien rédigées. On peut ensuite attaquer les autres. Toute le monde est dans le même cas et c’est celui qui ne baisse pas les bras, qui sera le plus malin et rigoureux, qui va avoir un maximum de points.
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Se faire des colles de maths entre amis
Quoi de mieux que de réviser les maths avec ses amis ! Je vous conseille vivement d’organiser des colles entre amis afin de progresser plus vite. Tout d’abord, si vous jouez le rôle du colleur, vous devez connaître parfaitement les exercices que vous posez et pouvez être sur que vous maîtrisez le sujet. Si vous êtes l’élève, cela permet de résoudre un exercice, sans regarder la correction, et de façon plus amusante que seule dans votre chambre.
Conclusion
N’ayez pas peur de cette épreuve car si vous travaillez bien et de manière efficace, vous aurez une bonne note qui reflétera votre travail ! Lors de l’épreuve, répartissez bien votre temps, ne stressez pas et vérifiez vos résultats pour ne pas faire de fautes d’inattentions qui risquent de vous pénaliser. C’est un concours, donc chaque fraction de points compte!