De nombreux clichés circulent sur les étudiants en classe préparatoire. Le plus tenace est qu’ils n’auraient aucune vie personnelle, et qu’ils ne redécouvriraient la lumière qu’à la fin de leurs concours. Ce cliché a bien sûr une part de vérité : en effet, les années de classe préparatoire te demandent une grande charge de travail et un investissement total qui ne te permettent pas de chômer comme tu le voudrais : l’étendu du savoir que tu dois acquérir pour les concours ne t’autorise pas à flâner et t’oblige à te dépasser sans cesse afin d’être le meilleur au moment des écrits et des oraux.
Néanmoins, négliger ta vie personnelle est également une impasse : c’est elle qui te permet de respirer mais également de te rendre plus efficace comme on le verra par la suite. Le stress qui entoure les concours peut parfois te conduire à t’enfermer dans le travail en négligeant cette partie de ta vie. Mais ce stress peut apparaître dangereux : à force de s’aveugler sur soi-même, de ne de plus s’écouter, le plus dangereux peut arriver pour toi et devenir alors réellement menaçant pour tes concours.
Ainsi, dans cet article nous te donnons tous nos conseils afin de parvenir au mieux à concilier vie personnelle et travail.
De l’importance d’avoir une vie personnelle
Cela peut sembler étrange comme conseil à première vue, car allant à l’encontre de ce que tu peux entendre sur les classes préparatoires et la manière dont tu dois les vivre ; se ménager du temps pour toi est néanmoins primordial pour qui suit une formation aussi intensive et demandeuse en terme d’énergie. Paradoxal ? Pas du tout : ces moments de vie personnelle sont primordiaux afin de te permettre de respirer et de te reposer, tant mentalement que physiquement.
Tout d’abord, ces moments de pause peuvent t’aider à faire le vide pendant un moment, te déconnecter totalement de ton travail, et ainsi te permettre de ne pas faire une overdose et éviter le burn out. Prendre de la distance par rapport à ce que tu étudies pendant quelques temps te permettra de souffler et de reprendre par la suite ton travail dans de meilleures conditions, mieux préparé et moins menacé par la fatigue qui se serait accumulée à court terme comme à long terme.
De plus, le fait de quitter pendant un certain temps ton travail te permettra d’y retourner d’une manière plus nouvelle : en effet, au lieu de s’enliser dans ton sujet d’étude, un moment loin de ce dernier t’aidera à y revenir avec un regard plus neuf, moins aveuglé par l’enfoncement dans lequel tu te seras glissé à force de lectures et de mémorisations répétées.
Enfin, avoir une vie personnelle est également très important pour le mental : en effet, garder des relations proches avec d’autres personnes n’étant pas en prépa te permettra d’avoir un soutien lors des moments compliqués, ou la motivation peut parfois manquer : ces derniers pourront prendre le temps de t’écouter, t’aider, et rester de réels supports au quotidien pour ne pas lâcher.
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S’accorder du temps à soi
Ainsi, il s’agit pour toi de t’obliger à consacrer au moins une fois par semaine un moment de respiration, où tu pourras fermer tes livres et tes cahiers. Cela peut prendre plusieurs formes : une matinée, une soirée,…et bien sûr changer en fonction de ton calendrier de travail. Mais il est important de s’obliger quelque peu à s’accorder ce moment à soi : car face à la quantité de travail que tu as, tu pourrais être tenté de le repousser sans cesse, jusqu’à la fin de la semaine. Ainsi, adopter une routine hebdomadaire est un moyen de se contraindre à prendre ce repos et à s’organiser en amont afin de ne pas avoir à le supprimer, en prévoyant en amont une distribution du travail dans ton calendrier qui le prenne en compte.
Il s’agit d’essayer de se déconnecter le plus possible de l’environnement de la prépa, selon tes envies : une ballade, voir des amis, aller au cinéma…tout est bon pour permettre à ton esprit de respirer à ton corps de s’exercer un peu. Tu peux par exemple t’inscrire à des cours de sport, ou bien prendre un abonnement dans un lieu culturel.
Rester en contact aussi est très important : il ne faut surtout pas que tu t’isoles dans ton travail. Tes amis de la classe préparatoire sont bien évidemment très importants, mais garder un lien avec des personnes que tu connais en dehors te permettra de respirer véritablement, avec des visages que tu ne vois pas au quotidien et des sujets de discussion sans rapport avec ce que tu fais tout au long de tes semaines.
S’écouter
Pour concilier vie personnelle et travail, il faut également s’écouter. C’est-à-dire entendre tes besoins, et accepter de ne pas être une machine. Ton corps à besoin de repos, et il faut savoir arrêter de travailler à temps quand il te le demande : cela peut être un bon indicateur pour savoir quand prendre un moment pour toi, quand appeler tel ami avec qui tu n’as pas parlé depuis longtemps ou prendre l’air tout simplement.
Accepter les sacrifices
Ainsi, c’est accepter le fait qu’il est impossible de travailler sans cesse qu’il faudra qui est nécessaire. L’ambiance de la prépa, le discours de tes professeurs peut te conduire à croire qu’il faut travailler sans arrêt pour être le meilleur au concours. Mais il faut travailler bien et non beaucoup : travailler énormément, sans y voir clair, sans aucun moment pour respirer serait au contraire contre-productif. Ainsi, il faut accepter de sacrifier du temps de travail pour t’accorder quelques moments de vie personnelle. Comme nous l’avons vu précédemment, le terme de “sacrifice” est peut-être un peu fort : il s’agit surtout de s’organiser afin que ce moment de vie personnelle ne reste pas sur ta conscience comme un moment de travail perdu.
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En conclusion, se dégager du temps pour sa vie personnelle est paradoxalement très important en classe préparatoire. Il te suffit avant tout de t’organiser au mieux et de ne pas hésiter à croire à tous les bénéfices que tu pourrais en retirer.
