Culture Générale Excelia 2024 – Analyse du sujet

Découvrez dans cet article de Mister Prépa, l’analyse du sujet de Culture Générale Excelia 2024, qui regroupe la plupart des écoles de la banque BCE. Le coefficient de cette épreuve est entre 3 et 5 selon les écoles visées.

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Analyse du sujet 1 de Culture Générale Excelia 2024

Sujet 1 : Est-il naturel d’être violent ?

Pour analyser le sujet « Est-il naturel d’être violent ? » de manière concise, il est essentiel de définir ce que l’on entend par « naturel » et « violence ». La violence peut être comprise comme tout acte ou comportement qui vise à causer du tort, que ce soit physiquement, psychologiquement ou émotionnellement. Le caractère « naturel » peut être interprété de diverses manières, comme ce qui est inhérent à l’humain, ce qui est instinctif, ou encore ce qui est considéré comme normal dans une société donnée.

Rappelons que cet article n’est pas une correction mais bien une proposition d’analyse de sujet. Il n’est donc absolument pas grave si vous n’avez pas parlé d’une notion abordée ici, ou inversement.

 

Analyse des termes du sujet 

Naturel : Questionne si la violence est une impulsion innée ou acquise, suggérant un débat entre instincts primaires et influences culturelles.

Violent : Décrit des actes ou intentions nuisibles, physiquement ou psychologiquement, impliquant une analyse de la légitimité et des formes de violence.

Être : Implique l’existence d’une propension à la violence, invitant à une introspection sur la nature humaine et la potentialité de la violence en tant que caractéristique intrinsèque.

La question « Est-il naturel d’être violent ? » examine donc l’origine de la violence dans l’humain et ses implications, demandant si la violence fait partie intégrante de la nature humaine ou est un produit de l’environnement social.

 

I. Nature de la violence : instinct ou construction sociale ?

  • Exploration de la violence comme comportement inné à travers les théories de l’évolution de Darwin et les études biologiques sur l’agressivité.
  • Analyse de la violence comme résultat de l’apprentissage social et de l’influence des normes sociales, appuyée par les travaux d’Émile.

 

II. Les manifestations et les conséquences de la violence

  • Étude des différentes formes de violence (directe, structurelle, culturelle) et de leurs effets sur l’individu et la société.
  • Réflexion sur la légitimité de la violence, en se référant à la philosophie de la violence révolutionnaire de Frantz Fanon et à la critique de Hannah Arendt.

 

III. Vers une société moins violente : prévention et réponses à la violence

  • Discussion sur le rôle de l’éducation à la paix et de de la prévention à la violence, s’appuyant sur les théories de Maria Montessori et Daniel Goleman.
  • Examen des stratégies de non-violence et des politiques publiques pour contrer la violence, en s’inspirant de l’approche pacifiste de Gandhi et des initiatives des organisations internationales.

 

 

Analyse du sujet 2 de Culture Générale ECRICOME 2024

Sujet 2 : « La violence est une forme de faiblesse. »

Tout d’abord, qualifier la violence de « faiblesse » suggère qu’elle pourrait résulter d’une incapacité à résoudre les conflits par des moyens plus constructifs ou rationnels. Il s’agit donc de questionner la violence non seulement comme un acte de domination, mais aussi comme une possible manifestation de manque de maîtrise de soi. Ce sujet invite à réfléchir à la fois sur la nature humaine et sur les valeurs sociétales qui promeuvent des formes d’interaction non violentes comme idéal de comportement.

Rappelons que cet article n’est pas une correction mais bien une proposition d’analyse de sujet. Il n’est donc absolument pas grave si vous n’avez pas parlé d’une notion abordée ici, ou inversement.

 

Analyse des termes du sujet 

Violence : Décrit des actes ou intentions nuisibles, physiquement ou psychologiquement, impliquant une analyse de la légitimité et des formes de violence.

Faiblesse : évoque un manque de force ou de capacité, souvent perçu comme un défaut. Le sujet suggère que la violence pourrait être une manifestation de ce défaut, pas une force.

L’idée principale est de déterminer si utiliser la violence est un signe d’impuissance ou de manque de maîtrise de soi.

 

I. Compréhension de la violence comme manifestation de faiblesse

  • Analyse de la violence en s’appuyant sur les théories de la frustration-agression de Dollard qui lient la violence à la frustration.
  • Étude de la violence en tant que manque de ressources internes, en se référant à Daniel Goleman qui relie l’intelligence émotionnelle à la gestion des réactions agressives.

 

II. Implications sociales et psychologiques de la violence

  • Examen de la violence ayant pour origine les insécurités, inspiré par les travaux de Alfred Adler sur les complexes d’infériorité.
  • Considération des répercussions psychologiques de la violence

 

III. Réponses et solutions à la prédominance de la violence

  • Promotion de l’éducation et de la communication non violente, s’inspirant des principes de Maria Montessori
  • Développement de politiques et pratiques pour la prévention de la violence, en prenant en compte les recommandations d’organismes tels que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur les stratégies communautaires de prévention de la violence.
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