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EM STRASBOURG : l’école à taille humaine qui voit grand

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EM Strasbourg

EM STRASBOURG
L’école à taille humaine, qui voit grand !

Nous avons rencontré Herbett Castéran, Directeur Général de l’EM Strasbourg et Marie Pfiffelmann, Directrice du Programme Grande Ecole.

Bonjour, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Herbert : Je m’appelle Herbert Castéran, Directeur Général de l’EM Strasbourg depuis 2016.

Marie : Je m’appelle Marie Pfiffelmann, Directrice du PGE (Programme Grande Ecole) depuis 2017 et enseignant chercheur en finance.

Comment résumeriez-vous l’état d’esprit à l’EM Strasbourg ?

Herbert : Je parlerais d’un état d’esprit familial : une proximité avec les étudiants qu’on essaie vraiment de cultiver au maximum et une ambiance familiale dans le sens où on est vraiment dans l’accompagnement de l’étudiant. Nous avons par exemple le même taux de boursier en 1ère année qu’en 3ème année (à savoir 23%), ce qui montre que nous accompagnons bien les étudiants tout au long de leur parcours, non pas seulement pendant leur 1A.

Marie : Familiale oui, j’’adhère beaucoup ! J’essaie vraiment de connaitre les étudiants au maximum, de me rendre par exemple aux inaugurations des projets entrepreneuriaux de nos étudiants, me rendre disponible au maximum pour leur souci. Je pense par exemple au Service Bourse Action Sociale : 3 personnes travaillent dans ce service pour accompagner au mieux les étudiants dans leurs difficultés financières (échelonner les paiements, développer le partenariat avec KissKissBankbank, pitcher leur projet pour lever des fonds pour leurs études et leurs stages, les changer d’université partenaire en cas de souci financier etc). Et même entre eux au final, la ville de Strasbourg est le type de ville où il fait vraiment bon vivre, les étudiants nouent des liens entre eux particulièrement facilement ici, on le sent vraiment et on ne peut que s’en réjouir !

À propos des liens entre étudiants justement… Qu’en est-il de la cohabitation entre AST et CPGE à l’EM Strasbourg ?

Marie : On veut vraiment créer un véritable esprit de promo, donc on mélange dès le début de parcours les profils. Au début c’est assez drôle car on voit encore certains traits très propres à la prépa chez certains et très propres à la formation universitaire chez d’autres, puis au fur et à mesure que l’année passe, les différences se gomment beaucoup et on oublie ces questions là.

Herbert : Le ratio est de 250 Prépas pour 150 AST, et cela devrait rester relativement stable dans les années à venir. Nous comptons simplement recruter plus d’étudiants étrangers pour diversifier davantage nos nationalités sur le campus.

L’EM Strasbourg : une école pour les germanophones ?

Herbert : Comme toutes les Grandes écoles, nous recrutons tous les profils, et tous y sont les bienvenus. Mais à l’EM Strasbourg, il y a en effet une offre spécifique pour les germanophones. En parallèle, nous travaillons sur un grand projet (Institut franco-allemand du management) … où les étudiants qui ont déjà un certain niveau en allemand seront d’abord privilégiés. L’idée est de réunir des acteurs du monde économique français et allemand (écoles, universités, entreprises) afin de favoriser les collaborations entre nos deux pays, qui ne sont qu’à quelques minutes l’un de l’autre (l’Allemagne est accessible en tram depuis Strasbourg !).  À terme nous souhaiterions ouvrir la sélection à des étudiants non germanophones. Cet institut est vraiment pensé pour faire fructifier la maitrise de la langue allemande et tisser des liens très forts avec nos amis germaniques.

Marie : Ce qui est sûr c’est que pour des étudiants germanophones intéressés par le monde germanique, nous sommes l’endroit parfait ! À 2 pas de l’Allemagne, au coeur de l’Alsace, nous bénéficions de nombreux partenaires allemands qui nous soutiennent et avec qui nous entretenons d’étroites relations.

L’EM Strasbourg est aussi connue pour ses frais de scolarité très abordables en comparaison de la majorité des autres Grandes Écoles… Un mot là dessus ?

Herbert : L’idée est de maintenir des frais de scolarité très bas. Dès lors que l’on quitte le top 6 on est grosso modo au même niveau de salaire dès embauche dans l’ensemble des écoles. Quand on rapproche le salaire de départ aux frais de scolarité et qu’on considère donc les classements sous le prisme du retour sur investissement, alors on voit qu’il y a vraiment 3 groupes d’école : les Parisiennes qui sont très chères mais qui garantissent un très haut salaire avec de belles progressions, un autre groupe intermédiaire où les frais de scolarité sont à peine en dessous de ceux des parisiennes mais qui garantissent un salaire moindre et un 3ème groupe d’écoles qui présentent un salaire d’entrée tout à fait convenable avec des frais de scolarité largement en dessous de ceux du marché, à moins de 10 000 € (IMT Business School et EM Strasbourg). Pour l’instant nous ne souhaitons pas augmenter nos frais de scolarité, nous resterons quoi qu’il arrive une école avec les frais parmi les plus bas du marché, c’est dans notre ADN : laisser la chance à tous d’intégrer une Grande Ecole.

Marie : Cette stratégie de bas frais de scolarité est aussi basée sur la structure de l’école qui est adossée à l’Université de Strasbourg, sans actionnaires derrière qui demandent des comptes etc mais personne ne nous demande de dégager des marges à la fin de l’année.

Lire plus: Comment alléger ses frais de scolarité en école de commerce ?

Quelle est la stratégie de l’école dans les années à venir pour continuer de croître ?

Herbert : La stratégie passe d’abord par un axe de qualité. Les accréditations en font partie. 3 accréditions : AACSB que nous avons déjà et qui devrait être renouvelée, AMBA (nous venons d’être déclarés éligibles et nous aurons un audit en mars 2020) et EQUIS (nous venons aussi d’être déclarés éligibles et nous aurons un audit qui sera effectué sur 2020-2021). Nous sommes donc en plein coeur d’une période très intense pour l’école dans notre démarche d’accréditations ! La triple accréditation est importante pour nous : elle accorde une vraie légitimité au niveau international. Ces accréditions tirent aussi vers le haut l’école. Pendant les audits par exemple on nous fait des remarques sur des points à améliorer pour nous faire progresser, nous en tenons compte pour nous réformer en permanence.

Marie : Parmi nos partenaires internationaux il est vrai que nous privilégions les partenaires accrédités. En revanche dans certains pays la culture de l’accréditation n’est pas forcément omniprésente (en Allemagne par exemple). Les accréditations regardent beaucoup la recherche, qui est la base de notre pédagogie, l’internationalisation également, l’Assurance of Learning (qui touche directement au suivi des étudiants dont on parlait auparavant) et bien d’autres critères encore !

Une anecdote qui pourrait illustrer la relation qui vous unit à vos étudiants ?

Marie : En général beaucoup de nos étudiants se rencontrent à l’école et finissent ensemble dans la vraie vie. C’est assez drôle à observer. Je reçois souvent des notifications de mes anciens étudiants pour me prévenir de leur mariage, voire m’inviter ! C’est toujours sympa, moi qui les ai connu dès leur arrivée à l’école.

Herbert : Pour ma part je citerais le moment, pendant le Gala suivant la remise des diplômes, où des étudiants sont venus me challenger pour participer à un Paquito (chaîne humaine allongée) où on me demandait littéralement de me jeter sur mes étudiants. Sans hésitation aucune, j’ai foncé ! Cela semble tout simple mais je pense que cela représente bien l’état d’esprit dans lequel nous sommes au sein de l’école. Nous mettons un point d’honneur à partager un maximum d’expériences avec nos étudiants. Nous sommes là pour faire tourner l’école c’est vrai, mais aussi pour prendre du plaisir dans nos fonctions, ne l’oublions pas !

Consultez la page de l’école pour plus d’information: EM Strasbourg Business School

Lire plus: Rencontre avec Safia Chouit, présidente du Bureau de l’Humanitaire à l’EM Strasbourg

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Benjamin Hautin
Etudiant en Finance, Stratégie et Médias, je gère principalement des relations avec les Grandes Ecoles et du contenu en culture générale. En parallèle étudiant à Sciences Po Paris et à emlyon business school.