Découvre sans plus attendre l’analyse du sujet d’Espagnol LV1 ELVI 2021 tombé au concours pour les prépas ECS, ECE et ECT. C’est un sujet qui se divise en plusieurs parties : Version, thème, question de compréhension de texte et essai.
THÈME
Dans l’ensemble, quelques constructions grammaticales et expressions idiomatiques ont pu poser problème, ainsi que certains mots de vocabulaire. Il fallait notamment maîtriser sa conjugaison, et plus particulièrement l’imparfait et le passé simple.
La difficulté résidait notamment dans ces passages :
Charles s’efforça de ne pas relever l’expression sarcastique : Charles se esforzó por no hacer notar la expresión sarcástica. Avec esforzarse por pour s’efforcer de et hacer notar pour relever
Jordan persistait à utiliser le français : Jordan persistía en usar el francés.
Comme s’il s’agissait, comme si elle s’opposait : proposition subordonnée conditionnelle donc como si fuera/ se tratara de, como si se opusiera a (attention verbe irrégulier)
Érouver toutes les peines du monde : expression idiomatique pouvant être traduite par tener mucha dificultad para
À ne pas se laisser atteindre par l’attitude de sa fille : utiliser dejar que + subjonctif et faire attention à la concordance des temps donc para no dejar que la actitud de su hija la afectara
Imagine un monde où tout serait régenté par les robots: utilisation de l’impératif, « imagina un mundo en el que todo estaría gobernado por robots/ en el que los robots lo controlarían todo »
A la trappe : caído en el olvido/ pasado a la historia
Frapper du poing sur la table: dar un puñetazo sobre la mesa
Enfin quelques mots de vocabulaire pouvaient poser problème :
Une errance : una errancia
Des états d’âme : escrúpulos, remordimientos
Envoûtant : cautivador, hipnotizador
Piller : saquear, pillar
Frémir : estremecerse, temblar
VERSION :
Ce dialogue mêlait un vocabulaire précis et de nombreuses constructions grammaticales et tournures idiomatiques. De plus, il s’agissait de bien retranscrire le passé simple.
Al verlo : al + infinitif donc “en voyant”
De pie: debout
Por poco: faillir, s’en falloir de peu pour que
Un mostrador : un comptoir
Con lo mal que estabas ayer : “vu comme/ à quel point tu étais mal hier
Ahora verás: tu vas voir
Se llevó la mano al bolsillo: il mit sa main dans sa poche
Enseñar: montrer
Pastelería: pâtisserie
Como si quisiera decir: proposition subordonnée conditionnelle « comme s’il voulait dire »
Dejaba resbalar la mirada por estantería: elle laissait son regard se poser/glisser sur les étagères
Una bandeja : un plateau
una herramienta: un outil
Un rollo de cinta aislante , lapiceros y polvo y mucha grasa, que en absoluto echaron por tierra ninguna de sus intenciones : Un rouleau de ruban adhésif, des crayons et de la poudre et beaucoup de graisse qui n’ont en aucun cas détruit/ fait disparaître ses intentions
Presa de..: prisonnier de
· Essai 1
La difficulté était tout d’abord dans la compréhension du terme « caudillos ». En opposition au leader élu par le peuple dans une société démocratique, « el caudillo » fait référence à un chef militaire qui s’empare du pouvoir.
Dans ce texte, l’auteur commence par montrer que contrairement aux chefs européens notamment, les présidents d’Amérique Latine restent longtemps au pouvoir. Malgré les différences de régimes politiques, les imperfections du système d’élection permettent aux politiques de se faire une place à la tête des pays, en comptant plus sur leurs qualités personnelles de leaders que sur la solidité de leurs programmes et de leurs partis. En conclusion, « los caudillos » sont en vogue en Amérique Latine, et leur position est renforcée par les problèmes économiques, sociaux et politiques déjà existants combinés avec la crise du covid.
· Essai 2
L’essai ne présente pas de difficultés particulières, il est accessible avec une bonne connaissance des exemples de leaderships latinoaméricains. Il ne fallait pas reprendre ceux du texte mais choisir des exemples clairs et bien argumentés.
Bien que les leaderships latinoaméricains soient tous différents, il existe des caractéristiques communes. Pour en choisir deux, on peut citer le leadership charismatique, caractérisé par le culte de la personnalité et la séduction du peuple, pour lequel on peut s’appuyer sur l’exemple de l’ex-président vénézuélien Hugo Chávez. On peut également choisir le populisme, caractérisé par des débats et des controverses, en citant en exemple le syndicalisme mexicain, le mouvementisme bolivien, le nationalisme péruvien et le personnalisme équatorien. Le peuple est ici reconnu en tant que catégorie politique. Beaucoup d’exemples ont leur place ici, le tout est de montrer que les leaders latinoaméricains essaient de charmer le peuple tout en cachant les véritables problèmes des pays qu’ils dirigent.