Découvre dans cet article notre analyse du sujet d’espagnol IENA 2021 qui vient juste de tomber au concours BCE !
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Thème
Ce texte sur le lien entre tourisme et dégradation de l’environnement nécessitait un vocabulaire précis et de l’attention pour ne pas tomber dans les pièges grammaticaux.
Attention à ne pas oublier de traduire le titre !
Traduction de « on » : c’est ici une généralité, donc on va traduire « peut-on » par « se puede ».
Ne … plus = ya no …
Les ravages = los estragos / los destrozos
Le tourisme de masse = el turismo de masas / el turismo masivo
Amener qqn à = conseguir/hacer que alguien haga algo
Classer = clasificar
On peut traduire le gérondif français également par du gérondif en espagnol, ou par la forme « al + infinitif » : en bloquant = bloqueando / al bloquear
Comme peu d’autres = como pocos
D’autant plus = tanto más … cuanto que
Jusqu’ici = hasta ahora
Traduction de « on » : c’est également une généralité mais on va ici pouvoir traduire « on comptait » par « hubo »
Attention à la traduction de « un touriste » : c’est « un turista » et pas « un turisto » !
Concomitant = concomitante
Traduction de « dont » : il signifie ici « parmi lesquels », on peut donc le traduire par « entre los cuales » ou « incluso »
Un Terrien = un terrícola
Empoisonner = venenar
Version
Le texte n’était pas difficile, il demandait un peu de vocabulaire dans le domaine de la politique.
El paralelismo no se sostiene = le parallélisme ne tient pas/ n’existe pas
Saltarse el resultado = contester/ contourner le résulat
Cada vez más = de plus en plus
El tablero internacional = l’échiquier international
Aprovechar = profiter de / saisir l’opportunité
Sacar pecho = sortir du lot
Lanzar una advertencia = donner un avertissement
Pesar a que = même si / bien que
Derrotar = vaincre
QUESTIONS
Première question
Dans cette première question de compréhension de texte, vous étiez invités à rappeler quelle était la posture adoptée par J. Guaidó face aux évènements politiques ayant eu lieu en octobre 2019: les manifestations citoyennes provoquées par la fraude électorale de E. Morales aux présidentielles. En effet, le président par intérim du Venezuela voyait en la situation politique bolivienne une source d’espoir et un potentiel exemple à suivre pour mettre fin au blocage politique vénézuélien. En ce sens, la Bolivie aux mains de Jeanine Áñez de façon transitoire, se présentait comme une véritable source d’inspiration, un renouveau démocratique bolivien qui pouvait, l’espérait Guaidó, atteindre également le Venezuela.
Deuxième question
Enfin, il fallait vous questionner sur les conséquences de la victoire de L. Arce et son parti MAS aux présidentielles sur le paysage politique latino-américain. Le titre pouvait vous aider, et révélait en quoi la victoire du parti de l’ex-président bolivien E. Morales, affectait le panorama politique de la région : la victoire du parti MAS donnerait ainsi une bouffée d’oxygène à la gauche latino-américaine. Au tournant des années 2000, on parlait en Amérique Latine d’ « une vague rose » pour souligner la vague socialiste que connaissait l’Amérique Latine avec des présidents tels que Christina Kirchner, Michelle Bachelet, Lula, Evo Morales, Hugo Chavez ou encore Rafael Correa. A partir de 2015, cette « vague rose » s’est vue de moins en moins d’actualité puisque nombreux sont les pays où la droite a repris le pouvoir, à l’image d’Ivan Duque en Colombie, S. Pinera au Chili ou encore J. Bolsonaro au Brésil. La victoire de la gauche en Bolivie, bien que cette dernière, comme l’affirme l’auteur, ne possède pas un poids suffisant pour influencer toute la région, marquera peut être le début d’un nouveau tournant politique.