Dans cet article, nous nous intéressons au deuxième volet des références sur l’Europe pouvant être utiles aux concours.
Références Europe
Victor Hugo : « Dans notre vieille Europe, l’Angleterre a fait le premier pas, et par son exemple séculaire elle a dit aux peuples : Vous êtes libres. La France a fait le second pas, et elle a dit aux peuples : Vous êtes souverains. Maintenant faisons le troisième pas, et tous ensemble, France, Angleterre, Belgique, Allemagne, Italie, Europe, Amérique, disons aux peuples : Vous êtes frères ! »
Victor Hugo : « Un jour viendra où vous France, vous Russie, vous Italie, vous Angleterre, vous Allemagne, vous toutes, nations du continent, sans perdre vos qualités distinctes et votre glorieuse individualité, vous vous fondrez étroitement dans une unité supérieure, et vous constituerez la fraternité européenne.»
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Robert Schuman : « L’Europe n’a pas été faite, nous avons eu la guerre. L’Europe ne se fera pas d’un coup, ni dans une construction d’ensemble. Elle se fera par des réalisations concrètes créant d’abord une solidarité de fait.»
J.Monnet dans ses Mémoires, considérait a posteriori le projet de construction européenne comme une dynamique instable ne pouvant avancer que dans et par les crises. « Les hommes n’acceptent le changement que dans la nécessité et ne voient la nécessité que dans la crise », « L’Europe se fera dans les crises et elle sera la somme des solutions apportées à ces crises.»
Suzanne Berger dans Notre Première Mondialisation : Leçons d’un échec oublié (2003), avance l’idée que la première mondialisation (1870-1914) s’est organisée par l’Europe et pour l’Europe.
Albert Hirschman : « Aujourd’hui, l’Union européenne rencontre ses limites internes et doit redéfinir la nature de son projet pour ne pas se laisser totalement devancer par les nouveaux venus au banquet de la prospérité.»
G.Duval dans Made in Germany, Le modèle allemand au-delà des mythes (2014), loue la façon dont les entreprises allemandes parviennent à rester performantes à l’heure de l’hypermondialisation là où d’autres entreprises européennes se sont éteintes. Il évoque le la flexibilité et la compétitivité des PME-PMI allemandes (Mittelstand).
Sylvain Kahn dans Vers une désunion européenne ?, affirme que les institutions et les États-membres ont bien réussi à surmonter la période de polycrise (2000-2010). En revanche, il prétend que désormais, c’est le populisme qui affecte les pays et qui par conséquent, réduit la puissance collective de l’Union européenne.
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Michel Roccard : « Pour peser dans ce monde brutal puisqu’humain, il n’est que deux conditions Un: la taille, nous l’avons. Deux : la volonté de puissance, nous les Européens nous la sommes laissées interdire trop longtemps.»
Daniel Cohen : « Cela étant, l’Union européenne voit ses atouts s’éroder dans la compétition globale qu’encourage le néolibéralisme. Les Etats-Unis restent leader pour le modèle culturel et les normes économiques, les émergents comme la Chine ou l’Inde optent davantage pour des stratégies agressives.»
Patrick Artus et Marie-Paule Virard dans leurs Études de cas des bulles financières : 1997, 2001, 2008, soulignent le fait que la mondialisation des échanges provoque des crises généralisées qui s’imposent constamment à l’Union européenne.
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J.K. Galbraith dans Crise grecque, tragédie européenne (2016), explique comment la rationalité économique, soutenue par les Grecs, s’est trouvée anéantie par les calculs politiques de leurs partenaires, inconscients du fait qu’ils ruinaient ainsi le projet européen.
Thomas Lacroix, Migrants : L’impasse européenne (2016). Dans cet ouvrage, Lacroix illustre la situation d’impasse humaine et politique dans laquelle l’Europe se trouve actuellement. Lacroix juge également les différentes solutions pour en sortir.
Béla Balassa Theory of economic integration (1961). L’Union européenne, grâce à l’union douanière, à la zone de libre-échange, au marché et à la monnaie unique puis à la concertation politique est une zone d’intégration régionale aboutie selon les critères de Balassa.
Elie Barnavi : « L’Union européenne est un géant économique aux pieds d’argile politique.»
Guy Verhofstadt : « L’hypermondialisation a révélé les faiblesses structurelles de l’espace européen, en prise à une polycrise de taille. »
Jungen Habermas qualifie l’Union européenne « d’autocratie post-démocratique ». Étant donné que les peuples n’ont plus tellement leurs mots à dire, car toutes les directives viennent de Bruxelles sans aucune consultation préalable auprès des citoyens.
Luke Von Midelaard prétend que trois Europe seront toujours opposées : celle des États, celle des peuples et celle des politiques, chacune se succédant avec une idéologie propre.