Souvent, quand on pense à la prépa, on l’associe au stress, à la perte de motivation et à la fatigue. Il est de ce fait important de se bâtir un certain état d’esprit pour minimiser voire annuler ces effets indésirables et pouvoir aborder sereinement ces deux années (ou trois pour les plus chanceux) de prépa. Pour ce faire, il faut :
1. Savoir prendre du recul sur ses notes
Comme tout le monde le sait, il y a souvent un changement entre les notes qu’on a eu au lycée et celles qu’on a en prépa (surtout les premières). Cela porte généralement atteinte à notre motivation. Alors, oui, cela peut être difficile à encaisser au départ, mais il faut par la suite se dire que d’une part ce n’est qu’une note et d’autre part que l’objectif de la prépa reste avant tout les concours. Ainsi, chaque note est à relativiser dans la mesure où elle n’est pas une finalité en soit. Il faut au contraire revenir sur son devoir quelques jours plus tard pour relever, dans un carnet, ce qui n’a pas été mais aussi ce qui a été car oui il y a sûrement du positif à sortir de votre copie. Faire cette reprise vous permettra plus facilement d’apprendre de vos erreurs et donc de ne plus les reproduire.
2. Trouver un équilibre entre travail et repos
La prépa rime certes avec charge importante de travail, mais justement, il faut pouvoir tenir la distance. Comme le disait une de mes professeurs, faire une prépa c’est courir un marathon et non un sprint. Autrement dit il ne faut pas travailler jusque très tard dans la nuit, car moins on dort et plus on est fatigué. Or, le lendemain, il y a les cours durant lesquels il faut être attentifs. Cela ne pourra pas être possible si on n’a pas dormi suffisamment, car un cercle vicieux s’installe et il sera difficile d’en sortir : on écoute moins le cours et donc on ne le comprend moins voire pas du tout. Lorsque les évaluations arrivent, on a de mauvaises notes et donc on est démoralisé et on travaille moins. S’il faut évidemment un cadre de travail, il faut aussi savoir écouter son corps. Par exemple, s’il est 23h et que vous avez l’impression que rien de ce que vous être en train de lire ne rentre dans votre cerveau, allez dormir car continuer serait contre-productif.
3. Se constituer une méthode de travail adaptée à soi
L’un des principaux risques en prépa est de travailler « dans le vide », c’est-à-dire de passer beaucoup d’heures à travailler, mais que cela s’avère inefficace. En effet, au travers de précédents articles, on vous a proposé des méthodes de travail qui ont pu faire leur preuve. Cependant, il faut aussi garder à l’esprit que ce qui est adapté à l’un n’est pas forcément adapté à un autre. Donc vous pouvez tester les méthodes de travail qui vous sont proposées. Si vous vous rendez compte que cela ne fonctionne pas pour vous, cherchez en une nouvelle.
Lire plus : Bien se connaître pour travailler efficacement
Comme dit précédemment, une méthode inefficace pour soi entraînera des résultats décevants et donc une perte de motivation. Cela reste valable au cours de l’année : si au début une certaine manière de travailler fonctionnait, mais que vous vous apercevez quelques mois plus tard que cela ne va plus, innovez. L’apprentissage des cours d’ESH est connu pour être assez chronophage. Vous pouvez innover par exemple en créant un quiz, sur une application comme Quizlet, grâce auquel vous pourrez apprendre que vous soyez dans les transports en commun ou chez vous.
4. Exercer une activité extra-scolaire qui vous permettra de vous défouler
Enfin pour pouvoir tenir le rythme de la prépa, il ne faut pas que celle-ci se résume à travailler, manger et dormir. Il faut aussi être en forme physiquement et mentalement. Arriver en prépa ne doit pas forcément vouloir dire arrêter toutes activités. Il faut seulement garder celles qui ne vous prennent pas tout votre temps. Pour cela, il faut décompresser au moyen d’une activité extra-scolaire. Il peut s’agir de faire du sport. L’avantage de celui-ci est qu’il permet de rester en forme et de se dépenser physiquement. Après une séance de sport, on a ce qu’on appelle la bonne fatigue. C’est elle qui va vous permettre de retrouver la motivation pour travailler. Il n’y a pas que le sport, en réalité, il s’agit simplement de trouver une activité qui vous permettra de vous déconnecter pendant 1 à 2h par semaine de la prépa.
Tout ceci est certes plus facile à dire qu’à faire, mais il est important d’avoir ces conseils en mémoire. La motivation en prépa est l’une des principales clés de la réussite pour les concours. Alors, dès que vous sentez que cela ne va pas, parlez en à vos camarades et professeurs, ils sont aussi là pour ça.