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Géopo ESSEC 2023 – Analyse du Sujet

Sommaire
BCE 2023 Geopo ESSEC Analyse Sujet

Découvrez maintenant l’analyse du sujet de Géopo ESSEC 2023 sur lequel se sont penchés les étudiants de prépa ECG ! Il s’agit de la première épreuve du concours BCE 2023 et est par conséquent importante pour les préparationnaires.

Cependant, rappelons qu’il est déterminant de se concentrer rapidement sur les épreuves à venir afin de tenir sur la durée. Consultez pour ce faire notre kit pour réussir la géopolitique au concours !

Cette épreuve conçue par l’ESSEC Business School est utilisée par l’ESSEC BS et l’EDHEC BS.

Les coefficients affectés à l’épreuve de Géopolitique ESSEC sont :

Maths ApprofondiesMaths Appliquées
ESSEC BS67
EDHEC BS78

L’Analyse du Sujet de Géopolitique ESSEC 2023 :

Alors que la France était tombée il y a peu lors des deux épreuves de la BCE, le pays était quand même assez attendu cette année tout comme l’an dernier. Vous ne deviez donc pas être surpris par ce sujet portant sur la France !

Il fallait bien faire attention à ce sujet qui de prime abord semble très facile mais a une nuance à comprendre avant de commencer votre analyse. En effet, le sujet n’était pas : La France, puissance mondiale ? Mais bien puissance d’influence mondiale, la subtilité était donc dans le fait que le hard power français n’était pas forcément à prendre en compte car seulement l’influence est ici questionnée.

Définition des termes du sujet :

  • La France : Pays au centre de la construction européenne, la France a toujours plus ou moins influencé les décisions du monde. De plus, la France est un pays européen situé en Europe occidentale, dont le territoire comprend également des îles et des territoires situés dans le monde entier.
  • Puissance : Serge Sur définit la puissance comme « la capacité de faire (le pouvoir), de faire faire (l’influence), d’empêcher de faire(l’influence) et de refuser de faire (l’indépendance) ». Dans Relations internationales,2000. Si vous aviez d’autres définitions de la puissance, comme celle de Raymond Aron ou de Victor Hugo il ne fallait pas hésiter à les utiliser afin de vous démarquer des autres !
  • Influence : L’influence peut être décrit comme la capacité à avoir un impact sur les décisions des autres, sur leur manière de penser, d’agir.
  • Mondiale : Le terme mondiale vient appuyer le fait que cette influence ne repose pas seulement sur une zone restreinte.

 

Problématique possible :

Dans quelle mesure la France est plutôt à qualifier comme une puissance d’influence régionale que mondiale ?

 

Proposition de plan :

I- La France, une puissance très influente dans le monde

A) La France n’a pas renoncé à sa diplomatie d’influence, elle reste même sa priorité. L’approche française de la diplomatie repose sur la promotion du multilatéralisme et de l’APD. Macron a parlé de « multilatéralisme fort » car face à lui, on a des pays néo-nationaliste, unilatéralistes, autoritaires (Chine, Russie, EU).

B) Une puissance culturelle qui peut rayonner sur tous les fronts et donc influer comme le montre le document 1 avec la filière musicale et la francophonie.

C) La France est très active dans les différentes institutions :

  • le G8 (réuni à Biarritz en 2019 par Macron)
  • le G20
  • le CSONU
  • tous les organismes de l’ONU : UNESCO basée à Paris, l’OCDE basée à Paris

 

II- Cependant, de nombreuses limites sont à noter sur cette capacité d’influer sur le monde

A) La France, « une grande puissance moyenne » (VGE), la France a besoin de l’Europe afin d’agir, elle ne peut pas avoir une influence suffisante sur le monde pour parler de puissance si on la considère seule.

B) Desuin dans La France atlantiste ou le naufrage de la diplomatie (2017) parle d’une France « hyper-atlantiste » à partir de la décision de réintégrer l’OTAN en 2007 au nom de l’influence de la politique française. L’idée ici est d’influer sur l’Occident et de promouvoir une armée européenne depuis l’intérieur de l’OTAN. Cependant, avec cette décision, la France perd juste de sa puissance d’influence et se devient un sous-traitant des États-Unis.

C) Une attractivité du savoir-faire en recul, une France de moins en moins attractive en Europe et dans le monde en ce qui concerne les exportations (DOC 6/4).

 

 III- Mais alors, la France ne serait-elle pas simplement une puissance d’influence régionale ?

A) Une position très affirmée en Afrique et en Europe comme on peut le voir avec la présence militaire française en Afrique

B) Une attractivité non négligeable en Europe mais qui ne se propage pas forcément dans le monde entier ce qui vient limiter l’influence de la France à un cercle réduit de pays.

C) La France au lieu de vouloir prétendre à un titre de « puissance d’influence mondiale » devrait alors se concentrer sur ce cercle réduit de pays, s’appuyer dessus et peut être redevenir une grande puissance d’influence comme elle a pu l’être auparavant. Ici, ne pas oublier de nuancer car la France est quand même parmi les pays les plus influents, mais elle n’est pas comparable à des pays comme les États-Unis par exemple.

 

Ce plan n’est qu’une proposition une fois de plus ! Si jamais vous avez un plan différent, vous avez peut-être réfléchi d’une manière différente et vous n’avez en aucun cas besoin de paniquer ! Tant que votre plan est logique et réfléchi, vous pouvez très bien avoir une très bonne note au concours.

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Image de Aurélia Rotolo
Aurélia Rotolo
Après une classe préparatoire provinciale à Nîmes, je fais aujourd'hui partie du programme GMT (Global Mobility Track) d'Audencia BS. Dorénavant mon nouveau challenge est de vous aider à réussir en prépa que ce soit en langues, en géopolitique ou même en méthodologie :)