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Khâgne : comment retrouver sa motivation quand on est en khûbe?

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Le petit coup de blues de la rentrée n’est pas un mythe, notamment pour les étudiants qui entament leur troisième année de classe préparatoire : sensation de ne pas savoir ce qu’ils font là, découragement face à une nouvelle année qui s’annonce dense en travail ou encore inévitables craintes de ne pas accomplir leurs objectifs et d’échouer, autant de sentiments partagés par de nombreux khûbes. Découvrez dans cet article comment retrouver sa motivation et mettre sa troisième année à profit quand on khûbe en classe prépa littéraire.

 

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 Savoir pourquoi on khûbe

Il s’agit finalement de la seule chose qui permet de surmonter ses doutes et de se tenir à flots : savoir pourquoi est-ce que l’on a décidé de khûber. Autrement dit, garder en tête son objectif d’intégration -qu’il s’agisse de l’ENS, d’une école de commerce, d’une école de journalisme ou autre. En effet, khûber pour le plaisir de faire une troisième année ou parce que vous voulez vous accorder une année supplémentaire pour décider de votre orientation n’est pas judicieux dans le sens où vous n’avez rien pour vous guider pendant cette année de khûbe, aucune ligne directrice. Il convient donc de se recentrer sur un objectif précis pour trouver de la pertinence dans cette troisième année.

 

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Faire un bilan

Trouver du sens à sa troisième année, c’est aussi faire le point sur l’année précédente pour ne pas retomber dans les mêmes travers et éviter que l’histoire ne se répète : rythme de travail, méthodes d’apprentissage, méthodologie de la dissertation ou encore gestion de la fatigue, autant de choses au sujet desquelles dresser un petit bilan en début d’année de khûbe. En changeant certaines de vos méthodes et de vos habitudes, vous optimisez vos perspectives de progrès en plus de ne pas vous enfermer dans le même schéma répétitif de l’année dernière.

 

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Se fixer des objectifs

Au-delà de votre ambition d’intégration au terme de l’année, il est absolument décisif de se fixer des objectifs sur le court-terme, comme par exemple passer la moyenne en philosophie, citer davantage de références hors-programme en français ou encore limiter le nombre de points-fautes en anglais. En vous fixant des objectifs raisonnables et en vous concentrant dessus, vous franchirez peu à peu certaines difficultés, jusqu’à transformer l’effort en automatisme. Progrès garanti !

 

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Mesurer son évolution

Trouver du sens à son année de khûbe, c’est finalement se dire que l’on ne fait pas cette troisième année en vain. Pour se le prouver, il s’agit de comparer son travail à celui de l’année précédente pour mesurer les avancées effectuées. Vous pouvez notamment relire vos copies de l’an dernier : certains travers dans lesquels vous tombiez vous sauteront rapidement aux yeux, preuve que vous avez désormais pris conscience de certaines erreurs et que vous tentez de les corriger. Par ailleurs, votre évolution se mesurera tout simplement avec votre bulletin de notes, a fortiori si vous khûbez dans la même prépa et que vous avez donc les mêmes professeurs.

 

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Prendre du temps pour soi

Trouver de la motivation quand on est en khûbe, c’est aussi ne pas dédier l’intégralité de ses journées exclusivement au travail et aux révisions : rien n’est plus décourageant de savoir que l’on fait une troisième année sans aucun répit, aucun plaisir, sans rien s’autoriser. Au contraire, vous serez d’autant plus motivé à travailler après une séance de sport, un week-end détendu, un bon repas. Aussi reste-t-il essentiel de continuer à s’octroyer des pauses, des moments de détente et de plaisir même en khûbe.

 

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Marie Mouret