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Khâgne : faut-il khûber pour une école de commerce ?

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Lorsque l’on est en khâgne, il n’est pas rare de vouloir khûber pour espérer intégrer l’une des prestigieuses Écoles Normales Supérieures. Mais si l’on ne se destine pas à l’enseignement ou à la recherche mais bien plutôt au monde de l’entreprise, est-il stratégique de khûber pour espérer intégrer une école de commerce à laquelle on n’a pas été admis cette année ? Découvrez dans cet article toutes les questions à vous poser pour savoir si vous devez réaliser une troisième année de classe préparatoire littéraire pour intégrer une école de commerce.

 

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Khûber nécessite d’être au clair sur son projet professionnel

Il s’agit sans aucun doute de la question essentielle à se poser : quel est votre projet pour la suite de vos études ? Voulez-vous travailler dans la voie de l’enseignement, de la recherche, des sciences sociales ? Ou, au contraire, vous destinez-vous plutôt à mener des projets concrets, à travailler dans le secteur de la culture ou des Ressources Humaines? À défaut d’avoir un projet professionnel défini, il est décisif d’avoir au moins une piste d’orientation, quelques idées à creuser. Si vous n’avez aucune affinité avec la recherche ou l’enseignement, poursuivre votre parcours à la fac ne semble en effet pas être très pertinent. En revanche, si vous voulez réellement entreprendre, avoir des postes à responsabilité, faire du management de projet, comprendre les rouages et les enjeux du monde l’entreprise, alors vous avez tout intérêt à envisager de khûber pour intégrer une école de commerce. Vous l’aurez compris : on ne décide pas de khûber pour une école de commerce en fonction de sa filière, mais bien en fonction de ses envies et de ses projets !

 

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Considérer les autres écoles avant de khûber

Si vous savez que vous êtes faits pour des études de management mais que vous n’avez pas été admissibles ou admis à l’école de vos rêves cette année, ne balayez pas d’un revers de main les autres écoles : bien que chaque école ait sa propre philosophie et ses propres spécialisations (entreprenariat pour l’emlyon, finance pour l’EDHEC, etc.), le tronc commun reste relativement similaire puisqu’il s’agit de vous enseigner les fondamentaux du management. En revanche, si vous réalisez que l’école que vous visez est en définitive la seule à vous offrir ce que vous recherchez précisément, alors il est tout à fait légitime et pertinent d’envisager une khûbe !

 

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Estimer sa capacité de progression en khûbe

Au-delà de votre projet professionnel, une autre question essentielle se pose : au regard de tout ce que vous avez fait pendant l’année, pensez-vous pouvoir progresser pendant cette année de khûbe ? Êtes-vous en mesure de changer vos méthodes de travail, de mieux vous organiser, d’analyser l’année écoulée pour ne pas refaire les mêmes erreurs ni tomber dans les mêmes travers ? Autrement dit, allez-vous réellement vous donner les moyens de réussir pour intégrer cette école en question ? Répondre à ces questions suppose de prendre du recul sur l’année écoulée pour comprendre ce qui vous a empêché de réussir : était-ce un plutôt un problème d’apprentissage, de méthode ou d’organisation ? Si vous identifiez les raisons pour lesquelles vous n’avez pas réussi autant que vous le vouliez et que vous êtes prêts à changer de méthode de travail, alors une khûbe ne pourra être que bénéfique !

 

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Évaluer sa capacité à supporter une année de khûbe

Il est évident que tout le monde n’est pas fait pour le monde de la prépa, et que la khûbe correspond davantage à certains profils. Néanmoins, si vous aimez vos études, vos professeurs, et que la prépa n’est pas une souffrance pour vous, alors vous avez tout intérêt à faire une année de khûbe pour obtenir l’école de commerce que vous voulez. Peu importe les recommandations de vos professeurs, il s’agit avant tout d’une question d’envie et de motivation : si vous vous sentez prêts à faire une troisième année, alors lancez-vous !

 

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Marie Mouret