Khâgne : travailler en groupe, bonne ou mauvaise idée ?

En classe préparatoire, il y a souvent deux camps : les partisans de l’effort individuel, et les adeptes du travail en groupe pour se motiver et se répartir le travail titanesque à accomplir.

Si l’apprentissage ne peut bien-sûr qu’être individuel, il demeure que se diviser les lectures ou les fiches peut faire gagner un temps précieux. Et comme rien n’est plus précieux que le gain de temps en classe préparatoire, découvrez dans cet article tous les éléments à prendre en compte pour travailler en groupe.

 

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Bien choisir son groupe de travail

Choisir avec qui l’on travaille est fondamental : entre sérieux, rigueur et régularité, les passagers clandestins ne sont pas les bienvenus dans votre équipe. En effet, vous devez pouvoir faire confiance à votre binôme ou à votre groupe pour ne pas vous retrouver en difficulté à la veille d’une khôlle ou d’un devoir.

Le mieux reste ainsi de privilégier les petits groupes (deux ou trois personnes) afin de convenir d’un rythme de travail et de trouver un équilibre qui convienne à chacun.

Se répartir les différentes lectures en histoire ou encore en géographie (notamment pour les khâgnes classiques qui souhaitent tenter d’intégrer l’ENS de Lyon) offre un gain de temps phénoménal. Vous pouvez également organiser des sessions de khôlles entre vous afin de vous familiariser avec le format de l’épreuve ou encore la prise de parole en public.

 

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Un moyen de se motiver

Toutefois, les groupes de travail ne sont pas faits que pour gagner du temps : ils servent aussi à se soutenir mutuellement ! Si vous avez du mal à travailler seul chez vous le soir ou les week-end, vous pouvez convenir de créneaux hebdomadaires pour travailler avec d’autres étudiants : cela vous motivera ! À l’inverse, si rejoindre d’autres étudiants a tendance à vous distraire, mieux vaut vous forcer à travailler seul pour rester efficace.

 

Plus de temps pour l’apprentissage…

Le travail de groupe vous libérant un certain de temps de lecture et de « fichage », il s’agit ainsi de consacrer une partie de ce temps gagné à une phase d’apprentissage plus intense : les cours d’histoire étant particulièrement denses, vous pouvez par exemple vous réserver deux ou trois hebdomadaires d’apprentissage pour mieux maîtriser le détail, approfondir l’interprétation, répéter votre cours. Il en va de même pour toute autre matière dans laquelle vous souhaitez vous investir davantage. Vous l’aurez compris : le temps gagné doit être judicieusement réinvesti.

 

 

…Mais moins de maîtrise sur la qualité du contenu

Prudence néanmoins : si le travail de groupe offre bien des avantages (motivation, gain de temps, etc.), il faut rester conscient que vous confiez une partie de votre travail à d’autres personnes que vous. Dès lors, à tous les adeptes de la maîtrise et du perfectionnisme, mieux vaut vous abstenir de travailler en groupe : par souci du détail et volonté de contrôle, vous passerez plus de temps à reprendre le travail qui a été fait par les autres qu’à le faire vous-même. Le travail de groupe demande ainsi d’avoir véritablement confiance en les autres !

 

À chacun sa méthode !

Il ne s’agit donc pas d’affirmer que travailler en groupe est la meilleure solution lorsque l’on est khâgne et que l’on doit assimiler une quantité astronomique de connaissances, mais bien de reconnaître que selon son caractère et sa méthode de travail, travailler en groupe est plus ou moins recommandé.

 

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En résumé, le travail de groupe offre bien des avantages en vous apportant soutien, motivation et gain de temps, mais aussi des inconvénients si la dynamique du groupe est mauvaise et si vous devez reprendre le travail des autres.

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