La LV1 occupe, elle aussi, une place importante lors de vos épreuves de concours. Son coefficient oscille généralement entre 4 et 5. Il est donc important de passer un certain temps à s’y préparer sans y passer pour autant 2h chaque jour ! Pour cette raison, nous parlons clairement de stratégie LV1.
LV1 : Langue ou civilisation ?
On peut dire que les langues vivantes abordées en prépa se divisent en 2 parties : la langue et la civilisation.
Vous devez clairement miser sur la langue, bien plus que sur la civilisation. On vous explique pourquoi.
Jetons un œil à une épreuve type ELVi (épreuve qui compte pour les écoles de la BCE). L’épreuve est composée d’un thème (traduction du français à la langue étrangère), d’une version (traduction de la langue étrangère au français) et d’une expression écrite basée sur 2 questions du type :
- According to the author, what is happening to the exercise of free speech on American campuses ?
- In your opinion, should political correctness limit freedom of speech ? Justify your answer with relevant examples drawn from the U.S. and/or the UK.
Vous le voyez donc bien : parmi ces 3 exercices, les 2 premiers relèvent entièrement de la langue. La première question du 3ème exercice relève également de la langue. Au final, seule la 2ème question du 3ème exercice requiert des connaissances civilisationnelles.
On comprend donc aisément sur quoi accentuer le travail pendant les années de classe préparatoire : nul ne peut espérer décrocher la moyenne en LV1 si il n’a pas de solides bases en grammaire, quand bien même il serait doté de connaissances civilisationnelles exceptionnelles.
Comment donc travailler stratégiquement la LV1 ?
La LV1 n’est pas une matière qui nécessite d’être travaillée chaque jour, mais plutôt un jour sur deux voire un jour sur trois selon votre niveau actuel et le niveau auquel vous aspirez.
Privilégiez des temps de travail courts, mais intenses. Si vous voulez progresser en langue, lisez, lisez et lisez. Rien de mieux que d’habituer votre cerveau à lire régulièrement en langue étrangère.
Alternez entre la lecture active de magazines (TIME Magazine est très bien) et d’ouvrages littéraires. Entrainez vous à traduire des passages et à noter et apprendre les nouveaux mots de vocabulaire et les nouvelles structures grammaticales. Par la suite, prenez le temps de les replacer dans vos colles et dans vos essais afin de les intérioriser et de les digérer pour de bon.
Tout ce travail ne doit bien sûr pas empiéter sur le travail demandé par vos professeurs, qui d’une manière ou d’une autre, tire aussi en ce sens.
Évidemment, la civilisation ne doit pas non plus être mise de côté. Nous recommandons de la travailler intelligemment en travaillant par exemple à partir de l’actualité des pays étudiés (magazines), de journaux télévisés ou de l’écoute de podcasts. La clé est de mêler efficacement histoire, actualité et langue !
Quels outils pour la LV1 ?
Pour progresser efficacement, nous vous recommandons plusieurs outils :
- L’application Quizlet. Rentrez vos mots et révisez les pendant des périodes vides : un trajet en bus, en métro, 30 minutes de trou par exemple. Sinon, travaillez les en groupe : ce sera ludique et instructif à la fois.
- Un bon vieux livre de grammaire. Plus votre niveau est faible, plus vous devrez passer du temps à réviser les bases de la grammaire sur des livres spécialisées là-dedans.
- Des annales que vous trouverez facilement sur le site de la BCE
- BONNE COPIE QUI A OBTENUE 19/20 EN ANGLAIS
Les progrès ne viennent pas ?
Pas de panique, les progrès en langue sont rarement perceptibles rapidement. C’est en fait tout un processus d’automatismes que vous êtes en train de créer. Cela prend donc du temps. Certains camarades avaient même commencé la prépa avec des 0 en LV1 pour au final s’en tirer tout à fait dignement aux concours. Donc ne lâchez rien, reprenez les bases et avancez pas à pas, les progrès finiront par arriver !
“J’ai personnellement fait toute ma première année entre 0 et 1.5, mais je n’ai pas laissé tomber pour autant. Je pense que quand on est faible en anglais, il faut faire le maximum pour “limiter la casse”, et cela passe notamment par un rigoureux travail d’annales mais aussi des bases grammaticales et syntaxique de la langue. J’ai obtenu 8.2 en CCIP et 9.8 à ECRICOME, rien d’exceptionnel certes, mais ça m’a tout de même permis d’avoir des barres d’admissibilité assez confortables” (Dorian, emlyon bs)