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Essai d’Anglais : Comment aborder l’expression de texte ?

Sommaire

Tout d’abord voici quelques conseils de méthode généraux pour rédiger une bonne Q2 en anglais.

  • Apprenez des expressions idiomatiques. Il ne s’agit pas d’en apprendre le plus possible et s’y perdre après mais en apprendre quelques-unes que vous replacerez pour sûr dans toutes vos Q2. Attention à ne pas utiliser les mêmes que celles employées dans la Q1. Une moyenne de 10-15 expressions par essai me semble correcte.
  • Attention également à ne pas reprendre dans le développement de votre Q2 des éléments mentionnés dans le texte de la Q1. Cela donnera l’impression à votre correcteur que vous manquez de connaissances culturelles, historiques, d’actualité…
  • Contrairement à la Q1 où toute formule personnelle est à bannir, elles doivent ici être mises en avant. Apprenez quelques formules idiomatiques pour donner votre opinion et montrez au correcteur que vous connaissez d’autres expressions que les trop classiques « I think », « according to me », « In my opinion », « for me » etc…

 

L’introduction

L’introduction de la Q2 ne doit pas excéder 2-3 lignes pour ne pas donner l’impression au correcteur que vous brodez car vous manquez d’éléments pour votre développement.

Par ailleurs, peu importe le type d’introduction, la phrase d’accroche est essentielle. Cela peut être un évènement historique faisant référence au sujet évoqué, un fait d’actualité, un phénomène de société ou bien encore une référence culturelle.

Maintenant, concernant le type d’introduction, plusieurs options s’offrent à vous :

  • 1ère option : vous débutez votre introduction par une phrase d’accroche. Puis vous faites le lien entre votre accroche et la thématique de votre Q2 en posant le contexte puis votre problématique. Il n’est pas nécessaire qu’elle soit formulée comme une question directe.
  • 2ème option: ici aussi vous débutez votre introduction par une phrase d’accroche mais vous pouvez ensuite annoncer votre plan implicitement en donnant subtilement 2-3 axes de votre argumentation.

 

Le développement

Je vous conseille de rédiger entre 2 et 3 parties. Il n’y a pas vraiment de règles pour ça : cela peut être une partie sur l’Angleterre et l’autre sur les États-Unis, ou alors une thèse et l’autre antithèse, une partie économique et la seconde politique…

  • Commencez par annoncer en une phrase l’idée principale de l’argument que vous allez développer dans ce paragraphe (à l’aide d’une expression idiomatique par exemple, pour mettre le correcteur dans de bonnes conditions)
  • Développez ensuite votre argument à l’aide d’exemples.

Trois aspects vont alors faire la différence : d’abord la précision. Vous vous démarquerez en vous éloignant des idées vagues, accessibles à tout le monde.  Le correcteur attend des éléments concrets.

Ensuite l’originalité de vos exemples fera la différence.  Vous pouvez diversifier vos exemples soit par la thématique (allez puiser dans vos connaissances culturelles par exemple), soit par le pays. En effet, si votre Q2 ne porte pas exclusivement sur les États-Unis ou l’Angleterre mais sur le monde anglo-saxon de manière générale, vous serez valorisés si vous êtes capables de donner des exemples portant sur d’autres pays comme l’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande…

Enfin, montrer au correcteur que vous possédez des connaissances aussi bien sur l’histoire que sur l’actualité est fondamentale. Faites des liens entre les deux.

  • Finalement, concluez votre paragraphe par une phrase récapitulant votre argumentaire en n’oubliant pas de faire référence à la question posée. Faire des rappels, pour montrer au correcteur qu’on ne perd pas de vue la question initiale est primordial.

 

La conclusion

La conclusion n’est pas à bâcler mais à rédiger avec soin. Rappelez-vous que c’est la dernière image de vous que vous laisserez à votre correcteur. Elle n’est donc pas à négliger.

  • Comme pour la Q1, on commence la conclusion par un mot de liaison. Pas besoin d’en apprendre plein : apprenez en un pour la Q1 et un pour la Q2 que vous utiliserez à chaque fois.
  • Vous pouvez ensuite rappeler brièvement l’enjeu de la question puis exprimer votre opinion une ultime fois en n’hésitant pas à (je rappelle qu’un correcteur n’est pas censé vous évaluer sur votre opinion).
  • Enfin, il faut penser à faire une ouverture. Vous pouvez ouvrir avec un fait d’actualité par exemple ou alors avec une comparaison avec un autre pays avec lequel un parallèle est possible.
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Clementine Tahir
Actuellement à l'EDHEC après trois ans de prépa, j'espère pouvoir vous aider à intégrer l'école de vos rêves.