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L’actualité en bref – Semaine du 11 au 17 janvier 2022

Sommaire

Nous nous retrouvons aujourd’hui pour notre rendez-vous hebdomadaire, marqué cette semaine par la nouvelle levée de fonds de Back Market, la nomination du nouveau président de l’Autorité de la concurrence et une étude de la Banque de France sur les défaillances d’entreprises.

 

Back Market devient la start-up la mieux valorisée de la French Tech

Seulement six mois après après avoir bouclé un tour de financement la faisant rentrer dans le cercle prisé des licornes françaises, Back Market a réussi à conclure une nouvelle levée de fonds de 450 millions d’euros. Cela permet à la marketplace spécialisée dans la revente d’objets électroniques reconditionnés de devenir la pépite française la plus valorisée à hauteur de 5,1 milliards d’euros. 

Source: https://www.lesechos.fr/start-up/deals/back-market-devient-la-start-up-la-mieux-valorisee-de-la-french-tech-1378276

 

Benoît Coeuré, nouveau président de l’Autorité de la concurrence

La nomination de Benoît Coeuré à la tête de l’Autorité de la concurrence a été validé par les parlementaires cette semaine après une audition durant laquelle ce dernier à eu l’opportunité de dévoiler ses priorités. Il s’est inscrit dans la ligne de Bruno Le Maire à propos de la « reconquête industrielle », sa priorité. Pour lui, l’Autorité de la concurrence doit agir en « soutien de la politique industrielle et sectorielle ». De même, il considère que l’Autorité doit « garantir un terrain de jeu concurrentiel pour encourager l’innovation ». Parmi les sujets prioritaires, Benoît Coeuré a mis l’accent sur l’environnement et le numérique. « Concernant la transition écologique, il n’est pas acceptable que des entreprises puissent s’entendre pour retarder l’application de standards », a-t-il expliqué.

Source: https://www.lesechos.fr/economie-france/conjoncture/les-priorites-du-nouveau-patron-de-lautorite-de-la-concurrence-1378612

 

Un quart des indépendants gagnent moins de la moitié du SMIC

C’est le constant alarmant d’une étude de l’INSEE publiée mercredi dernier qui rapporte que parmi les 3 millions d’indépendants en 2019, plus d’un sur dix gagne moins de la moitié du SMIC annuel et vit sous le seuil de pauvreté. De même, 27,1% des indépendants sont considérés comme « gagnant très peu », c’est-à-dire des revenus annuels inférieurs à 50% du SMIC net. Finalement 13% des indépendants font partie des 10% des ménages les plus pauvres, contre 5% des salariés. Ce sont les professions de l’information, des arts et des spectacles et les agriculteurs qui sont particulièrement concernés par les revenus très bas.

Source: https://www.lesechos.fr/economie-france/social/un-quart-des-independants-gagnent-moins-de-la-moitie-du-smic-1376910

 

La SNCF coûte très cher aux contribuables 

Une récente étude du site « Fipeco » a réussi à faire la somme de toutes les contributions versées principalement par l’Etat et les régions à la SNCF. L’argent public subventionne à hauteur de 13,5 milliards par an les coûts de fonctionnement et d’investissement, tandis que 3,2 milliards sont versés pour équilibrer le système de retraites des cheminots. Ensuite il faudrait rajouter le cadeau de l’Etat fin 2021 de 10 milliards d’euros de dettes ou encore les 25 milliards qui avaient déjà été repris en 2020.

Source: https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/la-sncf-coute-17-milliards-deuros-par-an-aux-contribuables-1376898

 

Toujours aucun signe de défaillances d’entreprises

Cela devient presque inquiétant, la Banque de France ne voit « aucun signe d’une reprise des défaillances d’entreprises ». Le nombre de défaillances d’entreprises a encore nettement reculé en 2021 par rapport aux deux années précédentes. Plus précisément, la Banque de France a comptabilisé l’an dernier 27.285 défaillances, soit 12,7 % de moins qu’en 2020 et 46,6% de moins qu’en 2019, conséquence à la fois des milliards du « quoi qu’il en coûte » et de la très forte reprise économique qui a suivi la sortie du dernier confinement en mai. Finalement, les défaillances vont probablement repartir à la hausse, même s’il n’y a effectivement pas lieu de craindre de tsunami. 

Source: https://www.lesechos.fr/economie-france/social/covid-les-defaillances-dentreprise-restent-au-plus-bas-1378533

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Damien Copitet
Je suis étudiant à SKEMA BS après deux années de classe préparatoire au lycée Gaston Berger (Lille). Nous nous retrouvons toutes les semaines pour l'actualité en bref