Dans cet article, nous détaillons les faits divers marquants survenus au Royaume-Uni pendant le mois de décembre.
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Londres fait chauffer du charbon pour contrer la vague de froid
Pour ne pas subir face à la vague de froid et craindre de manquer d’électricité, le Royaume-Uni a décidé de faire chauffer ses centrales à charbon. Toutefois, le gouvernement britannique assure qu’il respectera l’engagement pris à propos de l’énergie : à savoir se passer du charbon d’ici à 2024. Deux autres sites de production au charbon sont ainsi prêts à démarrer : West Burton A, de l’électricien français EDF, dans le nord de l’Angleterre, et celle de Ratcliffe (centre) de l’Allemand Uniper. En tout, les trois opérateurs pourraient alimenter environ 600.000 foyers en cas de besoin. On rappelle également que le Royaume-Uni est dépendant non pas de la Russie mais davantage de la Norvège en termes de gaz, ce qui rassure certains citoyens.
Une grève de train laisse présager un nouvel hiver de mécontentement
Les appels à la grève se multiplient au Royaume-Uni. D’après les analyses, aucune journée ne sera épargnée par la grève jusqu’au nouvel an. En réalité, de nouveau mouvements sociaux manifestent leur mécontentement face à la hausse des prix. Apparemment 417.000 jours de travail auraient été perdus sur le seul mois d’octobre en raison de conflits sociaux, soit le niveau « le plus élevé depuis novembre 2011 », a indiqué mardi l’Office national des statistiques (ONS). Aujourd’hui l’inflation a atteint plus de 11%, frappant de plein fouet le pouvoir d’achat des ménages britanniques. « Je pense que nous avons une approche juste et raisonnable, a estimé sur la BBC le Premier ministre Rishi Sunak, dont le gouvernement est en berne dans les sondages. Je demanderais aux responsables syndicaux (…) de mettre fin aux perturbations, surtout en période de Noël. Cela va avoir des répercussions négatives sur la vie des gens. »
Un voyage aux États-Unis délicat pour le couple royal
William & Kate ont vu leur voyage aux Etats-Unis se ternir à la suite d’un scandale survenu à Buckingham palace. En outre, une ancienne employée de la reine Elizabeth II aurait posé des questions insistantes sur les origines d’une militante féministe noire invitée au palais. Le porte-parole du couple à aussitôt réagi en affirmant : « Le racisme n’a pas sa place dans notre société ». Signe que cette visite est importante, le président Biden se rendra dans le Massachussetts pour y rencontrer le couple. Pour « notre première visite à l’étranger depuis la mort de ma grand-mère, je voudrais remercier la population du Massachusetts, et Boston en particulier, pour leurs nombreux hommages rendus à la reine disparue. Elle se souvenait avec une grande affection de sa visite pour le bicentenaire (de la Révolution) en 1976 », a déclaré William à l’aéroport de Boston. Enfin William a expliqué vouloir « apprendre comment les habitants du Massachusetts luttent contre le changement climatique de manière innovante », dans une ville qui, comme New York, est menacée par la montée des eaux de l’Atlantique, rappelant ainsi le goût de la nature que peut avoir son père, l’actuel roi d’Angleterre.
Tokyo, Londres et Rome s’allie pour créer un avion de combat
Le projet est de créer des avions qui dépassent les capacités de l’Eurofighter notamment. Il devrait aboutir d’ici à 2035. Les 3 pays vont lancer « un effort ambitieux pour développer un avion de combat de nouvelle génération » dans le cadre d’un programme baptisé GCAP (Global Combat Air Programme), ont précisé ces gouvernements. Ce projet est une grande première, car c’est la seule fois ou le japon s’allie avec des partenaires européens pour renforcer ses équipements aériens. « Quand vous regardez les autres pays, les Etats-Unis ont le F35 et l’Europe a l’Eurofighter. Nous allons bien sûr viser à créer des avions de combat qui dépassent les capacités de ces modèles », ambitionne le responsable du projet. Apparemment l’association se ferait entre : Le japonais Mitsubishi Heavy Industries, le britannique BAE Systems et l’italien Leonardo. « Nous sommes déterminés à défendre l’ordre international libre, ouvert et basé sur des règles, ce qui est plus important que jamais à une période où ces principes sont contestés et où les menaces et les agressions vont en augmentant. Etant donné qu’il est crucial de défendre notre démocratie, notre économie et notre sécurité et de protéger la stabilité régionale, nous avons besoin de partenariats solides en matière de défense et de sécurité, étayés et renforcés par une force de dissuasion crédible », ont annoncé les 3 gouvernements.
