Dans cet article, nous détaillons les faits divers marquants survenus au Royaume-Uni pendant le mois de février.
Les futurs candidats écossais
On devra désormais attendre jusqu’au 27 mars pour connaître le nouveau nom du futur Premier ministre écossais. La démission de l’actuelle gouvernante indépendantiste ayant été reçue comme un choc considérable par le monde politique anglo-saxon. Petit aperçu donc des potentiels candidats à la tête de l’Écosse après l’annonce marquante de la Première ministre sortante N. Sturgeon. Trois candidats se sont déclarés avant la date limite, ce vendredi, et seront départagés par un vote des quelque 104.000 membres du parti national écossais. Tous les candidats ont prévu de continuer le travail indépendantiste de longue haleine réalisé préalablement par Sturgeon. Ash Reagan, 48 ans a annoncé sa candidature, dans laquelle a affirmé « qu’elle pensait être la bonne personne pour retrouver l’unité, tirer un trait sur certaines choses et aller de l’avant. Elle a par exemple proposé la tenue d’une conférence sur l’indépendance pour créer une nouvelle vision d’une Écosse indépendante ». Kate Forbes, 32 ans, ministre des Finances arrivée en 2020 au gouvernement est réellement considérée comme l’étoile montante du parti. Toutefois, ces derniers temps, sa réputation a été légèrement ternie par des prises de position vraiment très conservatrices qui lui ont d’ores et déjà porté préjudice à Holyrood. Enfin Humza Yousaf, 37 ans, le candidat le plus en vogue ces derniers temps, est aussi le Premier ministre de haute importance à ne pas être blanc et de confession musulmane. Entre autres, il a été ministre des Transports ou encore de la justice plus récemment. En plus du combat pour l’indépendance, il a promis de continuer la politique sociale progressiste de Nicola Sturgeon, notamment concernant le mariage de couples de même sexe etc… Néanmoins, malgré une percée fulgurante, c’est Forbes qui reste devant dans les sondages avec un score de 28 % en comparaison aux 20 % de son principal concurrent.
Rencontre au sommet pour l’avenir de l’Irlande du Nord
Sunak et Von der Leyen se rencontrent ce lundi près de Londres afin de trouver un accord sur la question épineuse de l’Irlande du Nord. Dominic Raab, le vice-premier ministre britannique, a déclaré « qu’un accord était sur le point d’être conclu ». Les négociations sur le protocole visant à éviter une frontière entre l’Irlande du Nord et l’Irlande avaient été rouvertes en 2022. L’arrivée de Sunak à Downing Street avait permis un apaisement certain vis à vis de ce protocole. La semaine dernière, il expliquait même « continuer à se battre pour obtenir des concessions de l’UE ». Dans le journal Sunday Times, il a lancé un appel à son parti divisé, expliquant que l’accord négocié n’était pas une menace pour le Brexit, mais visait à « s’assurer que le Brexit fonctionne dans chaque région du Royaume-Uni. Le travail sur le Brexit reste inachevé et je veux que le travail soit fait », a-t-il prétendu. Toutefois, si Sunak souhaite aller de l’avant à ce propos, il doit composer avec des députés conservateurs qui refusent le consensus.
L’église anglicane prête à bénir les couples homosexuels.
Après 6 années de consultations, l’Église d’Angleterre se résout à une bénédiction des couples homosexuels à défaut d’un mariage religieux. Le chef spirituel de l’Église d’Angleterre Justin Welby est apparu en larmes après les 8 heures de débats répartis sur près de deux jours. 500 membres ont finalement voté jeudi à une confortable majorité – 250 pour, 181 contre et 10 abstentions – en faveur de ces bénédictions. Cette décision reflète une énorme fracture entre l’Église anglicane et ses 85 millions de pratiquant. « Le synode est maintenant parvenu à un résultat. Je reconnais que certains en seront profondément reconnaissants et que d’autres vont en être blessés », a déclaré l’évêque de Londres, Sarah Mullally, après l’annonce du résultat. « Pour la première fois, l’Église d’Angleterre accueillera les couples de même sexe à l’église publiquement, sans réserve et dans la joie ».