Une introduction béton
C’est la 1ère impression du correcteur. Autant vous dire que celle-ci est capitale. Toute bonne copie a une bonne ou une excellente introduction. Votre introduction est votre note finale (à 2 ou 3 points près). Par conséquent, elle doit faire minimum 1 page et demi et peut aller jusqu’à 2 pages. Ton introduction peut être rédigée selon un modèle bien simple :
– Accroche PRECISE, pile dans le sujet (actualité/auteur + ouvrage + date ouvrage/ chiffres) et rattachée directement au sujet. La double accroche est possible si elle est bien réalisée.
– La définition des termes du sujet de la manière la plus précise possible, avec si possible un auteur (+ ouvrage et date) qui aurait définit la notion en question.
– La Contextualisation (avec dates ou périodes historiques donc) et/ou l’explication. C’est le nerf de la guerre, puisque c’est ici que le correcteur va très vite comprendre si oui ou non tu es dans le sujet. Possibilité de mettre quelques auteurs sans non plus les aligner (attention au catalogue)
– La problématique
– L’annonce de plan
Un plan en 2 ou 3 parties
Attention, il est préférable d’opter pour un plan en 2 parties plutôt que de vouloir absolument faire une troisième partie bancale, non achevée, ou pire, hors sujet. Des 20/20 ont déjà été attribués à des plans en 2 ou 3 parties, donc no stress ! Inutile de prévoir ce que vous ferez, cela dépendra du sujet ! Néanmoins, il est préférable de savoir que si vous optez pour un plan en 2 parties, il faudra nécessairement 3 sous-parties dans chacune d’entre elles, bien développées, si vous souhaitez obtenir la note maximale.
Un sujet peut mobiliser plusieurs chapitres !
Une fois le sujet sous vos yeux, prenez un bon moment de brainstorming pour savoir quel(s) chapitre(s) mobiliser ! En effet, il est TRES commun d’avoir devant soi un sujet nécessitant de faire référence à différentes notions, différents chapitres. C’est même un MUST pour certains. L’économie est une matière transversale. Ainsi, parler de la politique monétaire vous conduira nécessairement à évoquer l’Europe ou encore l’inflation par exemple.
Exemple en 2020, sur le sujet ESSEC/EDHEC : Le modèle social français est-il à bout de souffle ? Un tel énoncé nous amenait à parler du chapitre sur l’Etat providence, la justice sociale, mais aussi la démographie (avec la soutenabilité du système de retraites), ou encore le chômage.
METTRE DES AUTEURS !
Oui on vous a dit que le « name dropping » n’était pas bien. Oui on vous a dit qu’il ne fallait pas « caler » des auteurs. Alors oui, mais non. Dans la GRANDE majorité des copies qui ont entre 15 et 20, les étudiants en question en placent un certain nombre (entre 8 minimum et 20 par copie). Il ne s’agit bien évidemment pas de placer un auteur pour le placer. Il ne s’agit pas non plus de les aligner à la suite auquel cas vous seriez lourdement pénalisés. Il s’agit d’étayer votre argument par un ou deux auteurs (3 parfois mais c’est rare). Attention également à ne pas raconter toute la vie de l’auteur mais bel et bien ce qui se rapporte uniquement au sujet. Date et titre de l’ouvrage à connaitre bien évidemment.
Ne pas oublier l’aspect historique et sociologique !
L’actualité ! C’est un véritable plus ! Pour cela, vous pouvez vous référer à cet article.
Une conclusion contient une ouverture PRECISE. Là encore, auteur + date et ouvrage ou fait d’actualité…etc
Enfin, réglons tout de suite la question de la longueur de la copie. Il n’est pas nécessaire d’écrire 8 pages pour avoir une grosse note. Il y a déjà eu des copies notées 19/20 avec 6 pages, des 20/20 avec 7 ou 8 pages ou encore des 20/20 avec plus de 13 pages. Il est néanmoins très fortement déconseillé d’écrire moins de 6 pages.
Par ailleurs, il est bon de noter que les copies que tu utilises à l’année comportent une marge (Ecricome aussi) mais ce n’est pas le cas des copies à la BCE !!! Ainsi, quand tu fais 8 pages en DS sur des copies doubles basiques, cela représente enfaite 6 pages ou 6 pages et demi sur une copie de la BCE.