Retrouvez ici l’analyse du sujet d’allemand LV2 IENA du concours BCE 2023.
Viel Glück !
Cliquez ici pour découvrir notre kit de réussite en allemand !
POUR VOIR LE SUJET 2023 CLIQUEZ ICI
POUR VOIR TOUS LES SUJETS ET LES ANALYSES DU CONCOURS 2023 C’EST ICI
ANALYSE DU SUJET LV2 ALLEMAND IENA 2023
Le format de l’épreuve reste le même, avec une version et un thème, ainsi que deux questions : compréhension et expression.
Le sujet de l’article est d’actualité : on parle des Ukrainiens venus en Allemagne à la suite de la guerre en Ukraine, de leur sentiment quant à la situation et de leur vie allemande.
Version
La partie à traduire ne présentait pas de difficulté majeure. Il était possible de marquer des points en réfléchissant bien aux structures des phrases afin que celles-ci restent naturelles. Beaucoup de termes étaient assez transparents donc la compréhension totale du texte était possible.
Il est bien précisé dans la consigne de traduire le titre, attention à ne pas l’oublier.
De même, il faut toujours penser à utiliser les bons guillemets lorsque vous traduisez en français.
Voici quelques tournures de phrases et termes moins simples à traduire :
Furchtbar = horrible
Er fürht dort das Café = il y tient le café/il y est le gérant du café
Das Heimatland = le pays d‘origine, le pays natal
Compréhension (question 1)
Rappel du sujet : Warum sind Alexandra und Iryna glücklich, in Deutschland leben und arbeiten zu können?
Il s’agit ainsi de mettre en avant les raisons pour lesquelles les deux femmes étaient heureuses de vivre et travailler en Allemagne. Attention à ne pas simplement énumérer ces raisons mais à bien construire votre réponse avec des connecteurs logiques.
On pouvait d’abord parler généralement de la raison pour laquelle elles sont venues en Allemagne : ce n’était pas un choix mais une fuite de leur pays en guerre.
Ainsi, la raison principale de leur bonheur d’être en Allemagne réside dans le calme : elles peuvent se permettre de ne plus penser aux traumatismes après avoir entendu les explosions en Ukraine et vécus avec le bruit des alarmes et l’attente des terribles nouvelles.
Alexandra parle de son travail, elle peut y cuisiner des plats de son pays et ainsi garder un attachement fort à l’Ukraine. Elle est contente de pouvoir travailler.
Quant à Irina, elle raconte qu’elle aussi à un travail, elle est enseignante et très reconnaissante d’avoir eu cette opportunité de travailler avec des enfants.
Ainsi, elles sont toutes les deux heureuses de pouvoir travailler : elles ne sont pas passives en attendant que la guerre se termine, leur vie continue.
Expression (question 2)
Sujet : Diese ukrainischen Flüchtlinge wollen nicht in Deutschland bleiben, sondern am Ende des Kriegs nach Hause zurückkommen: Verstehen Sie das? Erklären Sie Ihre Meinung.
La fin de l’article dit en effet que ceux qui ont fuit l’Ukraine espèrent y retourner au plus vite, quand la guerre est finie. Ils ne veulent pas s’installer durablement dans un autre pays.
Ici, on pouvait penser à plusieurs arguments :
- La notion d’heimat, typiquement allemande, pouvait être développée. Déjà, l’Ukraine est leur foyer et donc la source de leur identité : n’ayant pas choisi de partir, il est normal d’avoir envie de revenir.
- Cette même notion explique aussi la barrière qu’il peut y avoir en arrivant dans un nouveau pays : les habitants sont liés par l’idée d’heimat qui est importante pour eux, il est donc difficile de s’y intégrer complètement. C’est une nouvelle langue, des nouvelles habitudes…
- Cela n’empêche pas les réfugiés ukrainiens d’être heureux d’avoir l’opportunité de vivre et travailler en Allemagne en attendant des jours meilleurs : ils savent seulement que s’ils pouvaient aider leur pays ils le feraient, et qu’ils ont hâte d’y retourner.
Thème
Les phrases du thème étaient très classiques : comme d’habitude, il fallait les maitriser les structures courantes en allemand qui reviennent chaque année, ainsi que du vocabulaire courant (famille, géographie, école, travail…).
Voici quelques éléments qui pouvaient poser difficulté :
A cause de = wegen + génitif
Tournure « que vous avez choisie »
Fonder une entreprise = ein Firma/Unternehmen gründer
Les jeunes d’aujourd’hui = die Jugend heutzutage (ou von Heute)
Utilisation du passif dans l’avant dernière phrase, avec wenn + infinitif