Quels sont les évènements ayant rythmé le mois de septembre en Espagne et en Amérique Latine ? Vérifie que tu n’as rien manqué de l’actualité car rappelons-le, suivre l’actualité est essentiel pour préparer les concours.
L’Équateur face à une crise pénitentiaire sans précédent
Le 29 septembre 2021, le président Guillermo Lasso déclarait l’état d’exception dans tous les centres pénitenciers du pays suite à des affrontements d’une extrême violence entre gangs rivaux, faisant plus d’une centaine de morts et blessés. Cet état d’urgence fait écho à celui déjà décrété en juillet dernier après la mort d’une vingtaine de prisonniers. Cet épisode de violence souligne une nouvelle fois la tension régnant dans les prisons équatoriennes, laquelle se voit alimentée par les rivalités des gangs de narcotrafiquants. Ainsi, la nécessité d’une « restructuration totale du système carcéral », alors mise en évidence par le chef d’État en juillet 2021, devient de plus en plus urgente.
Bolsonaro face à une nouvelle vague de contestation
« Bolsonaro dehors » pouvait-on entendre dans plus de quatre-vingts villes brésiliennes ce 2 octobre. Organisées par les partis de gauche, ces manifestations ont principalement dénoncé la hausse du coût de la vie : le prix de la nourriture, du gaz, du carburant ainsi que le taux de chômage sont en effet en hausse. Cette mobilisation massive, témoignant de l’impopularité du président d’extrême droite, peut laisser penser que ce dernier s’éloigne d’une seconde victoire aux élections présidentielles de 2022. Cependant, le soutien inédit reçu par J. Bolsonaro le jour de la fête nationale le 7 septembre montre que rien n’est encore joué.
Le Venezuela et l’hyperinflation
Les vénézuéliens en sont à la treizième conversion de leur monnaie nationale depuis 2008. En effet, afin de lutter contre l’hyperinflation galopante et faciliter les transactions quotidiennes, six zéros ont été enlevés au bolivar (et quatorze depuis 2008). Si cette nouvelle conversion ne modifierait pas le quotidien des vénézuéliens, elle témoigne toutefois de l’incapacité à résoudre cette crise économique qui ne cesse de s’aggraver depuis maintenant de nombreuses années.
Le Chili face à l’avortement
Le droit à l’avortement connaît une nouvelle avancée significative au Chili. Les 75 votes pour des députés chiliens (68 contre et 2 abstentions) ont permis à la proposition de loi dépénalisant l’avortement jusqu’à 14 semaines de grossesse d’être approuvée. Si le combat n’est pas encore gagné étant donné que le texte doit encore être approuvé par le Sénat, ce vote est porteur d’espoir dans un pays où l’avortement était strictement interdit jusqu’en 2017 selon une loi datant de la dictature d’A. Pinochet. S’il est définitivement adopté, ce texte permettra au Chili de rejoindre l’Uruguay, Cuba, l’Argentine, trois États mexicains et la ville de Mexico parmi les endroits où l’interruption volontaire de grossesse est légale en Amérique latine.
