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Les références incontournables sur la mondialisation #2

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Les références incontournables sur la mondialisation #2

Dans cet article, nous nous intéressons au premier volet des références sur la mondialisation pouvant être utiles aux concours.

 

Bertrand Badie: La Diplomatie en connivence (2013) explique que le monde est progressivement débordé par des acteurs infra-étatiques (FTN, ONG) et par des puissances de second rang qui renversent les rapports de forces avec leurs protecteurs.

 

Selon l’anthropologue A. Appadurai dans Géographie de la Colère (2007), la globalisation, loin de pacifier le monde, pousse au contraire au développement de la colère et de la violence.

Etats :

Ali Laidi dans Histoire de la guerre économique globale (2016), offre aux Etats des moyens de coercition nouveaux. Exemple: Faire usage des fonds souverains ou des recettes publiques abondantes (QATAR).

 

Walter Raleigh : « Qui tient la mer tient le commerce du monde ; qui tient le commerce tient la richesse, qui tient la richesse du monde tient le monde lui-même ».

Migrations :

Laurent Gaudé dans L’Eldorado, évoque les émigrants qui risquent leur vie sur des bateaux de fortune…

 

Jacques Lévy  Théorie de la justice spatiale : géographie du juste et de l’injuste, qui permet d’expliquer la croissance actuelle de migrations.

 

Catherine Withol de Wenden La question migratoire au XXI ème siècle (2017) nomme « l’imaginaire migratoire » les récits glorieux rapportés des membres de la famille ou de la même ethnie dans les pays occidentaux.

Inégalités :

L’incroyable succès du livre Le Capital au XXIe de Piketty (2014), aussi bien en Europe qu’en Asie et aux Etats-Unis, illustre une réalité globale : la préoccupation grandissante des intellectuels vis à vis de la croissance des inégalités dans le monde globalisé.

Atkinson Inégalités (2017) et Stiglitz Le prix de l’inégalité (2014) sont des œuvres phares lorsqu’on parle d’inégalités.

 

En longue durée, ce sont grâce aux travaux d’Angus Maddison que l’on a pu observer que les inégalités internationales (entre pays) ont étés croissantes.

 

Certaines zones forment des écosystèmes dynamiques (P. Veltz Mondialisation et territoire : ville archipel (2014)) qui attire toujours plus de fonctions production ou de commandement).

 

Stiglitz montre que la libération du commerce a été faite par les riches et pour les riches sans tenir compte des pays pauvres.

 

Selon Goldman Sachs, les pays émergents sont des économies du sud appelés dans les prochaines décennies à connaître une croissance forte et de longue durée, porté par une dynamique de rattrapage des pays du Nord.

 

Nutrition :

Parmentier, dans Faim Zéro (2014) lorsqu’il invoque les recherches actuelles de nouveaux moyens nutritifs comme sur le gène mangrove qui pourrait permettre de faire pousser des plantes avec de l’eau salée.

 

Brunel l’Afrique est-elle si bien partie. Si l’Afrique de demain est capable à son tour d’augmenter sa production agricole grâce à des politiques volontaristes et inclusives, alors l’Afrique a les moyens de devenir le futur grenier du monde, elle qui importe massivement des productions agricoles.

Barry Poppkin (1993) nutritionniste américain « transition alimentaire »

Loi D’Engel :  Plus les revenus augmentent plus les dépenses alimentaires diminuent.

Loi Bennett: Plus revenus augmentent plus l’alimentation est coûteuse.

Économie :

 

Smith est particulièrement incontournable sur plusieurs points :

Pour lui, le de L’Etat doit être limité. L’État doit fournir un cadre institutionnel propice au bon fonctionnement du marché (administration, infrastructures).

Pour lui, la « croissance économique » est d’une importance majeure. Le moteur de la croissance repose sur l’accumulation du capital qui permet la division du travail qui permet à son tour l’accumulation du capital.

Pour lui, la notion de libre-échange est capitale. Dans la Richesse des Nations, il expose sa théorie des avantages absolus : chaque pays à un intérêt à se spécialiser dans la production du bien pour lequel il dispose d’une capacité de productivité plus importante que celles de ses partenaires.

 

Selon Simon Kuznets, la croissance c’est la capacité pour une économie d’offrir à une population une gamme sans cesse élargie de biens et de services.

 

 

Selon Marx, le capitalisme irait de crises en crises, jusqu’à la crise finale. Cette idée peut parfaitement s’appliquer à un sujet sur les inégalités : une hausse de l’exploitation des travailleurs sans une hausse de revenus conduit à un décalage entre le niveau de production et la structure des revenus.

 

Pour J.A. Schumpeter l’innovation est le moteur principal de l’activité économique.

 

Lucas souligne en 1988 l’importance pour l’État de prendre en charge le financement de l’éducation du fait de l’importance du capital humain pour générer des externalités positives et donc de croissance. Par conséquent, Lucas est un des membres de l’école de la croissance endogène, avec, entre autres Robert Barro.

 

L’économiste Henry Bourguinat a écrit un ouvrage publié en 1987 et qui s’intitule Finance internationale. Pour lui la libre circulation des capitaux, c’est lié à 3 D : déréglementation, désintermédiation (entreprises directement financées par la bourse, favorisées ou défavorisées par la bourse) et enfin décloisonnement (fin du contrôle des activités bancaires).

 

Les travaux de Stiglitz sont très critiques sur la mondialisation. Dans La Grande Désillusion (2002), il affirme : « Aujourd’hui, la mondialisation ça ne marche pas. Ça ne marche pas pour les pauvres, ça ne marche pas pour l’environnement, ça ne marche pas pour la stabilité de l’économie mondiale. »

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Felix Derville
Rédacteur chez Mister Prépa après deux années de CPGE ECS au Lycée St-Just, j'ai pour but de promouvoir l'égalité des chances à travers mes articles.