Si vous voulez réussir votre dissertation d’économie, il y a une série de détails à ne pas négliger…
L’introduction doit prendre la forme d’un entonnoir (réussir sa dissertation d’économie)
L’introduction c’est la mise en bouche du sujet, c’est peut-être l’étape la plus importante de la dissertation. Le correcteur à d’ores et déjà plus ou moins sa note et son avis sur la dissertation en lisant l’introduction.
Pour les étapes d’une bonne introduction
Ainsi, l’introduction doit prendre la forme d’un entonnoir. Il faut amener le correcteur vers le sujet, en partant du plus large vers le plus précis !
La dissertation doit être une démonstration, non un exposé
Il ne faut surtout pas penser qu’en apprenant simplement votre cours, vous arriverez à faire une dissertation. Il faut aller beaucoup plus loin, le but d’une dissertation c’est de démontrer un argument exposé auparavant. Si votre dissertation est sur le libre-échange par exemple, toute votre démonstration ne se trouvera pas dans le cours sur le libre-échange. Il faudra aller chercher dans toutes vos connaissances et vos approfondissements transversaux.
L’objectif d’une démonstration est qu’en exposant un argument au début de la sous partie, il soit expliqué, démontré par un graphique ou un auteur et surtout justifié par un exemple concret. C’est pour cela qu’il faut souvent ne mettre qu’un seul ou deux arguments maximums par sous parties.
Par exemple, toujours sur le libre-échange, si l’objectif de votre sous partie est de démontrer les avantages du libre-échange, il faudra diviser les arguments en plusieurs points et non pas les lister. A ce titre, on pourrait penser à diviser par agents (les avantages pour les consommateurs, pour les producteurs, pour l’état.)
Il faut faire une phrase de conclusion à chaque fin de sous parties
A la fin d’une démonstration, il est indispensable de conclure en montrant que vous venez de démontrer cet argument.
En faisant cela, d’une part cela vous aidera à la conclusion finale et d’autre part cela permet au correcteur de suivre et d’être totalement au courant de chacun de vos arguments sans se demander ce que vous êtes entrain de démontrer.
Les auteurs méconnus, avec des articles spécifiques sont valorisés
Puisqu’il est indispensable d’alimenter vos copies, d’auteurs et d’ouvrages ; il faut savoir bien choisir ses ouvrages.
Un article qui colle exactement au point que vous voulez démontrer est toujours plus impactant qu’un livre d’ordre général. (Par exemple : microéconomie de Pyndick et Rubinfield).
Mais surtout, les correcteurs vont corriger des centaines de copies, dans lesquelles il y aura pour la grande majorité des auteurs et ouvrages « main stream » par exemple Piketty, Ricardo, Adam Smith.
Ainsi, quand vous approfondissez vos cours, cherchez des articles moins connus, de scientifiques ou de chercheurs dans des revues universitaires. Essayez de mettre les titres en anglais dans votre copie et avec cela vous ferez la différence face aux correcteurs.
Exemple : Rules Rather than Discretion: The Inconsistency of Optimal Plans, 1977, Kydland Prescott
Les graphiques sont très importants mais il faut savoir bien les utiliser
Pour une bonne démonstration, lorsque vous le pouvez, utiliser un graphique est très apprécié et très impactant. Néanmoins, l’utilisation d’un graphique est quitte ou double, soit il marque votre correcteur s’il est utilisé à la perfection, soit il témoignera de lacunes dans la méthodologie et dans le contenu de votre dissertation.
Ainsi, d’abord un graphique ne se met jamais en fin de paragraphe, ne finissez jamais avec un graphique. Ensuite, le graphique doit être complet, c’est-à-dire que les axes doivent porter un nom et les courbes utilisées aussi.
Enfin, il faut expliquer votre graphique, vous ne pouvez pas le mettre et passer à un autre argument, il faut démontrer en quoi ce graphique soutient l’argument que vous êtes entrain d’exposer.
N’oubliez jamais de repenser, c’est l’ultime étape d’une dissertation
C’est la touche personnelle et originale de votre dissertation, proposez des idées innovantes, des idées futuristes qui pourront pallier le problème auquel vous répondez durant la dissertation.
Votre 3ème partie doit être axée sur cela, sur les perspectives, les idées, les pensées novatrices qui alimenteront la copie.
Le correcteur sera forcément attrait par un étudiant qui pense au-delà de son cours !
Ne bâclez pas la conclusion !
La conclusion est très souvent bâclée par manque de temps voire manque d’envie. Néanmoins, imaginez que toute votre copie est excellente, le correcteur à en tête de vous mettre une excellente note, s’il tombe sur une conclusion de mauvaise qualité il aura l’impression que votre copie n’est pas terminée et il va rester sur sa fin.
En effet, c’est la dernière impression de votre copie, avec des centaines de copies à corriger, ils ne retiendront certainement de vous que de brefs éléments et notamment la conclusion. Soignez là !
Attention à l’orthographe
Gardez vous une dizaine de minute à la fin de la dissertation pour relire vos fautes d’orthographe. C’est essentiel !
La plupart des correcteurs et des professeurs vous diront qu’ils arrêteraient de lire votre copie si elle est illisible.
Ainsi, si vous avez une copie parfaite dans le fond, ce serait dommage de tout gâcher pour des fautes d’orthographe.
La problématisation, l’unique condition de votre réussite
Vous pouvez tout savoir sur le sujet, avoir les connaissances, les exemples, les auteurs adéquats, si la problématisation n’est pas optimale vous n’aurez pas une bonne note.
Une problématisation n’est pas une question, une problématisation est un problème construit, c’est peut-être le plus difficile dans une dissertation.
S’il fallait vous donner un conseil : au brouillon prenez votre feuille au format paysage, mettez le sujet au milieu, définissez les termes et essayez de trouver des termes qui se confrontent pour établir votre problématisation.
