Dans cet article, nous nous intéressons au premier volet des références sur la Russie pouvant être utiles aux concours.
Selon Kouchner, « la Méditerranée est au cœur de toutes les grandes problématiques de ce début de siècle ».
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G. Sokoloff dans La puissance pauvre (1993), affirme que la Russie possède une ambition sans limites. Pourtant, cette ambition bute sur des moyens relativement faibles depuis toujours. Néanmoins, les russes n’ont jamais perçu fin de la guerre froide comme une défaite d’où cette incompréhension réciproque en Russie comme l’analyse le politologue Andreï Gratchev dans Un nouvel avant-guerre ? Des hyperpuissances à l’hyperpoker (2017).
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Selon M. Laruelle dans La Russie entre peurs et défis (2016), la Russie possède un complexe obsidional. Elle est selon ses termes « malade de son espace », ce qui explique les volontés de reconquête de son étranger proche.
Selon M. Eltchaninoff dans Dans la tête de Poutine, ce dernier prétend qu’il a construit une Russie faussement démocratique, faible et décadente.
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G.Chaliand dans Pourquoi, perd-on la guerre ? Un art Occidental (2016), souligne le fait que l’Ukraine pro-occidentale est un échec majeur pour la Russie.
G.Krumeich : « Le feu aux poudres. Qui a déclenché la guerre en 1914 ? »
H. Spaak : « les Européens se sont unifiés d’après-guerre par la peur des Russes »
L. Fabius : « Le retour de la puissance russe est inquiétante aux yeux des Européens qui pensaient tirer les dividendes de la paix ».
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Nicolas Werth, spécialiste de l’URSS, a réalisé des travaux autour de la soviétologie occidentale. Par exemple Etre communiste en URSS sous Staline (1981) détaille le quotidien des prisonniers de cellules lors de la période stalinienne.
Alexandre Soljenitsyne dans une journée d’Ivan Denissovitch (1962) critique ouvertement le système du goulag pour corriger les crimes.
Selon Mikhaïl lomonosov, la richesse de la Russie va s’accroître en partie grâce à la Sibérie.
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Helene Carrère d’Encausse dans La Russie entre deux Mondes (2011) défini le règne de B. Eltsine de « décennie du Chaos ».
Michael Lévystone : « Personne n’aurait pu prédire cela » au sujet de la reprise du pouvoir de Kassym-Jomart Tokaiev sur Nazarbaiev survenu en janvier 2022 dans le sillage de la crise kazakh.
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David Teurtrie dans Russie, le retour de la puissance (2021) expose les politiques menées par Moscou. Il évoque entre-autres : une politique d’autonomisation de secteurs stratégiques, une politique de dédollarisation au profit de l’euro et du yuan chinois pour les réserves de la Banque centrale, une politique d’autarcie occidentale.
Montgrenier dans son analyse La Russie : les manœuvres en mer d’Azov (30km2),
évoque, l’invasion imminente de l’Ukraine par la Russie. Ce dernier décrit les différents exercices militaires ayant lieu en mer noire et mer d’Azov près d’Odessa (enjeu majeur de cette guerre hybride). Il explique le fait que les deux rives de Kertch sont aux mains des Russes et que les Ukrainiens se trouvent dans une véritable position de faiblesse. À cela, s’ajoute le fait que les Russes contrôlent la marchandise que ce soit le blé ou les produits métallurgiques (Marioupol). Depuis 1991 et après le conflit lié à l’île de Touza, les deux pays signent une co-administration de la mer. Toutefois, la construction du pont (2018) signe la fin de la répartition et le retour des velléités expansionnistes russes. Les Russes deviennent les chefs de la mer d’Azov.
Les Russes mettent peu à peu en place un système d’inspection. (L’asphyxie progressive des ports ukrainiens se fait ressentir et la marine ukrainienne est bloquée à cause de la hauteur du pont). Depuis 2014, il n’existe plus de réseaux routiers pour permettre à l’acier ou au blé ukrainien d’être acheminée vers Europe.
Il évoque aussi les manœuvres conjointes de la Russie et de la Biélorussie en mer noire et sur terre notamment à partir de Sébastopol, Novorobirsk et dans le Donbass.
