DE L'IMPORTANCE DU SCILAB
Si vous entendez un collègue préparationnaire dire “De toute façon, le Scilab c’est beaucoup de travail pour très peu de points au concours”, alors deux possibilités s’ouvrent à vous :
- Si c’est un ami à vous, montrez-lui un rapport de jury. En 2018, l’épreuve de Maths II HEC (ECS) promettait même 14% du barème sur les questions de Scilab, ce qui représente plus de 3 points (le barème dépassant toujours 20 points) pour 15-20 minutes de travail. Le rapport de jury EDHEC 2018 (ECS) insiste là-dessus : « L’investissement en informatique, à peu près stable par rapport à l’année dernière, a permis à de nombreux candidats de glaner des points sans y passer énormément de temps, certains correcteurs trouvant d’ailleurs que le barème était trop généreux de ce point de vue. ».
- Ce fut également le cas en 2019 pour les ECE où en Maths l – HEC, le Scilab représentait 19% du barème, or quand on sait que le 20/20 s’obtient en faisant 45/50% du sujet, prendre des points “donnés” sur le Scilab n’est pas négligeable.
- Sinon, adressez-lui votre meilleur sourire, hochez la tête et jubilez intérieurement !
Lire plus : Le Guide de survie de Mister Prépa pour Scilab !
Vous l’aurez compris, Scilab peut vite devenir votre atout #1 pendant vos épreuves de maths : c’est le chapitre qui nécessite le moins de travail et, pourtant, c’est l’un de ceux qui rapportent le plus dans le barème. Alors oui, pour certains, le Scilab ne semble pas forcément super intuitif. Mais je ne pense pas vraiment que la formule de Taylor Young vous paraisse vraiment plus naturelle donc pourquoi ne pas laisser sa chance au Scilab ?
Précisément en 2018, je passais les concours en ECS. Je n’ai jamais été un monstre en maths, mais simplement je bossais fréquemment et consciencieusement le Scilab, par curiosité d’abord, mais aussi par stratégie de préparation de mes concours. Le calcul est plus simple qu’un produit de convolution : si les autres élèves délaissent le Scilab, peu de personnes feront les questions qui portent sur l’algorithmie aux épreuves de maths. Vu le principe d’un concours, les questions peu traitées par le public sont considérées comme difficiles et donc très généreusement notées.
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Ceux qui ne le négligent pas le savent, travailler Scilab ne demande aucun effort de compréhension surhumain et assez peu de temps de travail par rapport aux autres chapitres. Le problème principal de ce pan du programme reste l’enseignement. En effet, certains d’entre vous le savent sûrement : avant 2014, l’informatique des classes prépa EC ne se faisait pas sur Scilab mais sur Turbo Pascal. Ainsi, beaucoup de professeurs étaient formés à ce dernier langage algorithmique mais peu sont ceux qui ont fait le pas d’une vraie formation complète en Scilab.
Pourquoi ? Parce qu’en termes de syntaxe, les changements sont, de prime abord, peu magistraux. Toutefois, la philosophie change radicalement entre ces deux langages, Scilab nécessitant bien moins souvent des boucles, qui alourdissent le programme, grâce à son aspect matriciel, l’éventail d’opérations sur les matrices y étant bien plus fourni.
Lire plus : Les boucles SCILAB
Comment alors se préparer au mieux à ce joyau des concours, qui s’annonce de plus en plus présent à en croire les velléités des rapports de jury ? Eh bien j’ai concocté un programme de cours exhaustif qui contient tout ce que vous devez savoir sur le langage Scilab pour les concours, quelles questions tombent souvent au concours et quels pièges éviter. Pour vous suivre ces cours en ligne, je vous invite à vous rendre sur le site de Prépa +, la 1ère plateforme 100% gratuite de cours de mathématiques en prépa.
Rédigé par Gabriel Koutchinsky, étudiant en 2ème année à HEC Paris
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