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Le surtourisme dans les pays anglophones : un fléau à combattre

Sommaire

Aujourd’hui je vous propose un article sur le thème du surtourisme dans les pays anglophones, un phénomène très inquiétant qui menace à la fois l’environnement mais aussi le bien-être des habitants.

 

Quelques chiffres clés sur le tourisme dans les pays anglophones

  • En 2023, le Royaume Uni a accueilli 38 millions de touristes
  • L’aéroport le plus fréquenté au monde est celui d’Atlanta : l’aéroport Hartsfield-Jackson
  • 2/3 des habitants de la Nouvelle Zélande s’inquiètent de l’impact que pourrait avoir le tourisme sur la faune et la flore du pays.

Les bienfaits du tourisme

Tout d’abord il est nécessaire de rappeler les bienfaits du tourisme pour le pays hôte.

Le tourisme est bien sûr une source non négligeable d’emplois. En effet, nombreux sont les pays qui comptent sur le tourisme pour prospérer. Par exemple, en Ecosse une personne sur douze travaille dans le secteur du tourisme.

Il est aussi une source non négligeable de croissance économique puisqu’il représente par exemple 5% du PIB Ecossais.

 

Lire plus: le tourisme en Ecosse

Un phénomène inquiétant

Cependant c’est lorsqu’il devient ingérable que le tourisme peut avoir des effets néfastes. Un des premiers problèmes que pose le tourisme excessif est l’impact négatif qu’il peut avoir sur la qualité de vie des riverains. Ce sont des craintes qui ont été évoqués dans le journal Miami Herald. Les habitants de Miami se plaignent de ce qu’ils appellent le « blotto » tourisme c’est-à-dire un tourisme axé essentiellement sur la fête et l’alcool. De ce fait, les riverains craignent une montée de l’insécurité ainsi que des forts désagréments sonores.

Ensuite lorsque l’on évoque la thématique du surtourisme l’impact sur l’environnement est bien sûr un point à ne pas négliger. Nombreuses sont les attractions touristiques qui se retrouvent fortement dégradées par la présence de visiteurs qui agissent parfois irresponsablement. C’est par exemple ce qui s’est passé à « Uluru » (le fameux rocher rouge australien) où des déchets ont été retrouvés sur la montagne. Ce phénomène s’observe également dans les parcs nationaux aux Etats- Unis où chaque année 45 kilos de déchets sont ramassés.

Des mesures prises pour contrer ce phénomène ….

Des mesures ont en effet été prises afin de contrer ce phénomène grandissant. Voici quelques exemples qui peuvent être employés dans vos copies.

Certains pays ont opté pour une transformation de leur territoire afin de le rendre plus adapté au volume de touristes.  C’est ce qui s’est passé par exemple sur l’ile de Skye en Ecosse qui a décidé de construire un parking supplémentaire et des toilettes publiques à proximité des « Fairy Pools » (une série de petits lacs  avec une eau presque transparente) ce qui leur permet désormais d’accueillir 200 000 touristes par an.

Certains pays ont tout simplement limité le nombre de touristes pouvant accéder aux endroits les plus convoités. C’est le cas au parc national de Yosemite aux Etats Unis qui en 2001 a limité le nombre de touristes qui pouvaient accéder à la montagne du « Half Dome ».

En 2021 le Royaume Uni a pris une mesure plus contraignante qui consistait à empêcher les citoyens européens qui ne possédaient qu’une carte d’identité (et donc pas de passeport) de visiter le Royaume-Uni. Cette mesure concernait environ 200 millions de personnes.

… et la nécessité de promouvoir un nouveau type de tourisme

Des nouvelles façons de voyager voient progressivement le jour et les vacanciers sont invités à prendre en compte les effets du surtourisme lors de leurs déplacements.

Tout d’abord ce qui pose problème ce sont les touristes qui suivent les tendances du moment et qui ne pensent qu’à une chose : remplir leur « bucket list » et obtenir la photo parfaite. Ceci a pour conséquence donc une concentration massive des touristes aux mêmes endroits. C’est ce qu’a dénoncé la Nouvelle-Zélande lors de sa campagne touristique de 2021 : le pays invitait les touristes à « partager quelque chose de nouveau » via les réseaux sociaux au lieu de photos des mêmes endroits.   A l’inverse le monde regorge de pleins d’endroits inexplorés et c’est précisément ces endroits qui sont de plus en plus mis en lumière aujourd’hui. En effet, certains pays gagneraient beaucoup à recevoir des touristes mais manquent malheureusement de visibilité.

Mais c’est surtout l’écotourisme qui se développe progressivement aujourd’hui et de plus en plus de destinations respectueuses de l’environnement voient le jour ce qui permet aux touristes de voyager tout en étant s’éduquant sur l’importance de la préservation du patrimoine naturel.  

L’Australie est un merveilleux exemple à placer en copie pour montrer les mesures prises afin que les touristes et la nature se côtoient de manière harmonieuse. Une des destinations les plus écologiques d’Australie est celle de « Port Douglas » où les touristes peuvent découvrir les pratiques traditionnelles de préservation de l’environnement tout en étant accompagnés d’un guide aborigène. Un moyen de lier l’utile à l’agréable !

L’ile de Bruny en Tasmanie est un lieu idéal pour des vacances au plus près de la nature. Les résidences « 43 degrees » sont construites dans le souci du respect de l’environnement et sont alimentées par des panneaux solaires. Sur place, les touristes peuvent profiter de la « Inala Private Reserve » une propriété qui abrite plusieurs espèces menacées. Alors il ne reste plus qu’à trouver un moyen plus écologique de s’y rendre !

 

Lire plus: Pour vous entrainer sur un sujet qui porte sur le tourisme

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