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Un mois pour performer en dissertation philosophique : le plan

Sommaire

Découvrez dans cet article le deuxième épisode de cette série #Un mois pour performer en dissertation philosophique, avec cette fois une attention toute particulière portée sur la seconde étape de votre dissertation : l’élaboration du plan détaillé. Si l’enjeu est similaire à celui du plan en composition française -à savoir faire apparaître une démonstration de votre raisonnement- la manière de procéder est spécifique : à chaque type de sujet son type de plan ! Plan dialectique, plan moins formel, erreurs à ne pas faire, on vous donne toutes les clés pour un plan réussi et percutant !

 

Lire plus : Un mois pour performer en dissertation philosophique : l’analyse du sujet

 

 

L’enjeu du plan : faire apparaître une démonstration

S’il y autant d’enjeu à bien travailler son plan, c’est que, tout comme pour la composition française, de ce dernier découle une démonstration cohérente, dont dépend finalement la qualité du devoir. Autrement dit, le plan n’est pas un simple exercice formel, une étape mécanique dont on doit se débarrasser : il est la condition même d’un raisonnement convaincant ! Organiser ses idées après l’analyse du sujet, c’est éviter que celles-ci se contentent d’être juxtaposées dans une sorte d’inventaire d’arguments sans véritable lien logique. En effet, la dissertation philosophique est bien une démonstration, soit un cheminement de pensée cohérent et organisé. Vous l’aurez compris : l’objectif de cette étape est de hiérarchiser et d’agencer les idées et les exemples de façon claire et dynamique. Aussi les meilleures copies sont-elles celles dont le plan témoigne d’une réflexion organisée, articulée et progressive.

 

 

À chaque type de sujet son type de plan

Il s’agit de rester conscient que vous ne pouvez pas traiter de la même manière les différents types de sujet. Autrement dit, un sujet qui se présente sous la forme d’une question fermée n’appelle pas au même type de plan qu’un sujet qui se présente sous la forme d’une question ouverte ou d’une notion. Dès lors, comment savoir quel type de plan utiliser ?

 

  • Si le sujet est une question fermée : si votre sujet se présente sous la forme d’une question fermée, c’est-à-dire d’une question à laquelle on peut répondre uniquement par « oui » ou par « non », le plan le plus approprié est le plan dialectique : de cette manière, vous pouvez discuter la thèse et déployer des arguments en sa faveur comme en sa défaveur (thèse/antithèse/synthèse).

 

  • Si le sujet est une question ouverte : si le sujet se présente sous la forme d’une question ouverte, c’est-à-dire d’une question à laquelle on ne peut répondre simplement par « oui » ou par « non », le plan à adopter est beaucoup plus libre : vous pouvez par exemple suivre une idée et la nuancer au fur et à mesure de vos parties, ou apporter à chaque fois un élément nouveau. 

 

  • Si le sujet est une ou plusieurs notions : si le sujet est sous forme d’une notion, c’est à vous de formuler une problématique. Libre à vous de la formuler sous la forme d’une question ouverte ou fermée et donc d’adopter le plan le plus approprié, comme évoqué juste avant.

 

Lire plus : Un mois pour performer en composition française : les erreurs à ne pas faire

 

 

Que noter sur son brouillon ?

Avant même de commencer à songer à votre plan, il peut être judicieux de noter sur une feuille à part quelques idées que vous inspire le sujet (exemples, auteurs, références, …). Cette page n’a donc pas vocation à constituer un brouillon propre et détaillé, mais à venir recueillir vos idées au fur et à mesure qu’elles vous viennent à l’esprit, de sorte à ne pas les oublier. Autrement dit, cette page servira de support élémentaire à vos premiers germes de réflexion sur le sujet.

 

Après avoir noté vos idées préliminaires en vrac, étape certes chaotique mais non moins essentielle, il s’agit de faire le tri. Dans cette perspective, prendre un recto de feuille de brouillon par grande partie peut être une technique judicieuse : vous avez donc 3 pages devant vous (une pour chaque grande partie), chacune étant divisée en trois sous-partiesCette méthode a l’immense avantage de vous garantir une vue panoramique sur l’ensemble de votre plan détaillé, ce qui aide énormément à construire un ensemble cohérent et bien structuré. Vous pouvez alors remplir vos différentes sous-parties à l’aide des éléments que vous aviez notés sur votre page « vrac » (étape précédente).

 

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Marie Mouret