Découvre sans plus attendre l’analyse de sujet de maths 2 S HEC/ ESCP BS 2021 une épreuve redoutée des candidats issus des prépas scientifiques (ECS), mais qu’ils doivent passer s’ils ambitionnent le TOP 5 des écoles de commerce.
POUR VOIR LE SUJET DE MATHÉMATIQUES 2 S HEC/ESCP BS DU CONCOURS 2021
POUR VOIR TOUS LES SUJETS ET LES ANALYSES DU CONCOURS 2021
Partie 1
La partie 1, basée sur les polynômes factoriels n’était pas la plus simple du devoir, même si la première moitié était plus abordable que la deuxième. Il était important ici de bien connaître son cours, sans oublier chaque point des différents théorèmes (on pense notamment aux polynômes non nuls à degrés échelonnées pour prouver qu’une famille est une base). La seconde partie était plus difficile mais pas insurmontable. Il fallait bien lire tout le sujet. Certaines questions faciles s’y étaient cachées : notamment le calcul de s(r,r) ou encore la récurrence en 3c. D’où l’importance de bien lire tout le sujet avant de commencer à rédiger pour repérer les questions faciles !
Partie 2
Cette partie était plus simple que la première, mais demandait tout de même de faire appel à plusieurs thèmes en apparence distincts : une loi de poisson et des fonctions de plusieurs variables.
La question 5 est assez classique, elle met simplement en jeu des calculs de probabilité. L’occasion pour chaque candidat d’obtenir de précieux points.
La sixième question fait alors le lien avec la partie 1 en introduisant la VA « X puissance r descendante ». Là encore, des questions assez simples sur lesquelles il fallait donc une rédaction irréprochable, et qui ne nécessitait pas de passer trop de temps dessus (surtout au vu de la longueur du sujet).
Vient alors la question 7, plus compliquée que les précédentes : elle met en jeu des fonctions de plusieurs variables et des calculs de covariance. En réalité, malgré la difficulté de cette fin de partie, la question était assez guidée pour pouvoir s’en sortir.
Partie 3
La partie la plus longue du devoir comprenait faisait à la fois appel à des notions connues (loi de poisson, estimation..) mais mettait en place de nouveaux concepts (estimateur régulier) qu’il était important d’assimiler assez vite pour pouvoir l’aborder sereinement. Les deux premières questions (8a et 8b) étaient indépendantes du reste, et plutôt basiques : elles permettaient de mettre le candidat en confiance pour la suite des hostilités. Par la suite, la question 9 permettait de vérifier que le candidat avait bien compris la notion d’estimateur, et ne présentait pas de difficulté particulière.
En revanche, la question 10 était plus complexe et nécessitait une bonne maitrise de calcul. Elle était de fait plus discriminante que les précédentes, tout comme la question 11, récompensant les (plutôt rares) amateurs de scilab : si la question n’était pas compliquée en soit, il fallait pour la réussir s’être suffisamment frotté à la programmation. On ne dira jamais assez à quel point travailler scilab est rentable !
Enfin, si la question 12.a est un véritable cadeau (question de cours), la suite s’apparente plutôt à un cadeau empoisonné : plus difficile que les autres questions à ce stade du sujet, la fin de la question 12 est le genre de question que ne réussissent que les tous meilleurs candidats. Ne vous inquiétez donc pas d’avoir séché sur cette dernière.
Partie 4
La dernière partie est axée sur un cas particulier, et réutilise les notions vues en partie 3. Elle n’était pas très difficile, et présentait même des questions simples « cachées », que les plus malins auront su repérer pour gagner des points faciles.
Les questions 13 et 14 étaient assez accessibles, et la question 15 (a, b et c) l’était encore plus, d’autant que celle-ci était indépendante du reste du sujet.
Néanmoins, la question 15.d était assez longue pour une fin d’épreuve, tandis que la 16 nécessitait une bonne lecture des histogrammes pour les associer aux estimateurs correspondants.
