Cet article a pour but de vous motiver et de vous permettre de relativiser une épreuve ratée, de vous permettre de passer à autre chose car les concours sont longs et les épreuves nombreuses, il y a toujours possibilité de se rattraper. De même, ce qui fait la magie des concours, c’est que l’on ne sait pas ce que les autres candidats (et concurrents) ont pu faire et qu’on ne connaît pas son correcteur. Ainsi, on est jamais à l’abri d’une belle surprise…
Comment gérer le stress en épreuve ?
Etant donné que vous voyez le bout du tunnel après deux ou trois ans de prépa, certains peuvent ressentir une sorte de pression. Renforcée par le fait que vous composez dans un endroit autre que votre lycée, que les concours aient une intensité forte ou bien que les sujets traversent une grande partie du programme et non pas seulement quelques chapitres. Dès lors, face à la surprise de certains sujets ou la pression d’une épreuve qui nous tient à coeur, on peut ne pas se concentrer sur la méthode, mal gérer son temps, ou pire, perdre ses moyens. “Lorsque j’étais en carré, durant l’épreuve de français, qui a lieu durant les derniers jours de la BCE, pour les littéraires, j’ai littéralement été victime d’une crise d’angoisse et j’ai perdu mes moyens. Durant, ma khube, j’étais plus sereine et je suis arrivée beaucoup moins fatiguée, et j’ai beaucoup moins ressenti la pression, ironie du sort l’année d’après c’est l’épreuve où j’ai obtenue la meilleure note.”(Marie, étudiante à l’ESSEC). Même si on a tendance à l’oublier, une bonne partie du concours se joue sur le plan mental: il ne faut pas être pris de cours par les sujets, toujours prendre du recul et essayer de produire la meilleure copie possible.
Dans cette perspective, prenez une épreuve que vous pensez avoir réussie, comme source de confiance, et à l’opposé, pour une épreuve que vous pensez avoir ratée, retenez y les erreurs effectuées et oubliez la ! “Je sais que durant les concours de l’an dernier j’ai mal géré mon temps pour l’épreuve d’anglais et je n’ai pas du tout fini mon essai qui représente une partie non négligeable de la note de l’épreuve. A la fin de l’épreuve je m’en voulais tellement, car toutes les épreuves que j’avais passées s’étaient bien déroulées, je m’en voulais tellement que j’y ai pensé le lendemain durant l’épreuve de maths (mon point fort pourtant) EDHEC et durant l’épreuve de contraction ce qui a fait que j’avais la tête ailleurs durant ces épreuves, et que je ne les ai pas réussies comme j’aurais du…” (Iyad, étudiant à GEM)
Pourquoi oublier une épreuve ratée ?
On peut parfois passer à côté d’une épreuve qui nous tenait à coeur, parce que c’est notre point fort ou que cette épreuve possède un coefficient important dans l’école de nos rêves. Pour autant, il est primordial pour la suite de vos épreuves de ne pas ressasser, il faut plutôt apprendre de ses erreurs et arriver encore plus motivé aux autres épreuves pour se rattraper.“Je n’ai pas fini ma dissertation d’ESH ESSEC qui est la première épreuve de la BCE, je m’en voulais car j’ai bossé durant mes deux ans de prépa la gestion du temps. A la sortie de l’épreuve, étant donné que l’éco était mon point fort avec les maths, je savais qu’une admissibilité à l’ESSEC devenait impossible. J’ai pris cette épreuve ratée comme une motivation supplémentaire, en me disant que je n’avais plus le droit à l’erreur, et malgré le 10 que j’ai obtenu à l’épreuve ESSEC j’ai réussi à obtenir 17 à HEC et 19 à l’ESCP” (Grégoire, étudiant à l’ESCP, admissible à HEC en 2019).
Dans une autre perspective, il faut vous dire que rien n’est fini avant l’annonce des résultats, on est jamais à l’abri de surprises aux concours. En effet certains élèves vont à des épreuves avec un coté défaitiste et ne donnent donc pas tout ce qu’ils peuvent, voire pire, s’absentent à des épreuves pensant qu’une admissibilité au Top 5 ou au Top 3 est impossible. “Jusqu’à la CG HEC j’étais convaincu d’avoir plutôt réussi mes épreuves mais, lorsque que je n’ai pas pu finir ma dissertation de culture générale, je m’imaginais avoir 5, et j’ai donc décidé de m’absenter aux maths HEC (cette matière était pourtant mon point fort) l’après midi, finalement j’ai eu 11 à la dissertation et il me suffisait d’avoir 8 en maths HEC pour être admissible à l’ESCP BS” .(Dorian, étudiant à l’EM Lyon)
Conclusion :
Pour vous prévenir de ces types de situation, faites en sorte de bien vous reposer entre les épreuves, de décompresser, en profitant de votre famille, en faisant un petit footing, ou bien en regardant une bonne série, et essayez de dormir tôt, histoire d’arriver décontracté aux épreuves. Pendant les épreuves, restez dans votre bulle ne pensez qu’au sujet, faites comme si vous étiez en DST. Vous en avez connu au moins une trentaine durant votre prépa, ce n’est donc pas le moment de paniquer, peu importe la difficulté du sujet !