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L’UE et ses frontières, le grand malaise

Sommaire

En Histoire Géographie Géopolitique du Monde Contemporain, une grande partie du travail réside dans le fait de potasser de manière efficace un panel le plus large possible de sujets au cours de vos deux ans (voire même trois, ça arrive y compris aux meilleurs croyez-moi). En effet, même si vous connaissez parfaitement votre cours, vous aurez forcément à un moment ou à un autre besoin de vous entrainer sur des sujets types. Cela a en effet deux intérêts majeurs. Tout d’abord, vous serez à partir de là en mesure de mieux connaître les attendus de l’épreuve d’un point de vue formel. Il ne s’agirait pas que le jour du concours vous vous retrouviez pris au dépourvu concernant la conduite à tenir. Ensuite, baliser le programme vous permettra d’avoir des automatismes devant certains sujets dits « classiques » et est une manière de réviser bien plus intéressante et efficace que le par-cœur. Aujourd’hui, on continue le balisage des sujets concernant l’Union Européenne, avec un nouveau sujet portant sur l’un des plus grands défis qui attends l’Union Européenne au XXIème siècle : ses frontières et leur gestion.

 

Sujet : L’UE et ses frontières, le grand malaise

 

Définition des termes du sujet

  • L’Union Européenne : Superficie : 4,4M km2, Population : 510M d’habitants. Cette organisation est composée de 28 pays. Il s’agit de l’ACR la plus intégrée du monde (69,3% du commerce qui est fait par les 28 états-membre est intrazone). Elle a été créée en 1957 avec le traité de Rome (sous le nom CEE), puis refondée en tant qu’UE après le traité de Maastricht de 1992.
  • Frontière : limite existant entre deux états, espace démarquant le passage de l’un à l’autre. Dans la plupart des cas aujourd’hui encore dans le monde, les frontières sont soumises à de très dures restrictions quant à ce qui peut les traverser qu’il s’agisse de marchandises ou d’êtres humains. Mais en Europe et plus particulièrement dans l’Union Européenne, c’est tout le contraire. L’ACR la plus intégrée du monde est notamment connue pour sa liberté d’échange et de circulation existant depuis des décennies au sein de l’espace Schengen. Finalement, l’une des utopies autour desquelles s’est formé l’Union Européenne est bel et bien l’abaissement et en définitive la suppression de toutes les frontières.
  • Grand : on aurait comme beaucoup d’élèves pourront le faire le jour J passer ce mot du sujet sous silence en jugeant qu’il n’apporte rien ou presque rien à l’intitulé ou à l’analyse. C’est une erreur à ne surtout pas faire sous peine de perdre beaucoup de points auprès du correcteur. Un « grand malaise » et un « malaise », c’est différent ! Ainsi, il faut bien noter l’importance du phénomène ou plutôt de l’impression (le malaise) que l’on doit étudier. Celle-ci est renforcée par le déterminant « le » préféré au « un » puisqu’il s’agit d’un problème majeur et pas d’un parmi tant d’autres.
  • Malaise : là encore comme souvent, on peut voir plusieurs sens au mot « malaise ». Un malaise est un sentiment provoqué par un élément (ici la situation des frontières de l’Union Européenne) qui gêne, crée une situation où l’on n’est pas épanoui. Mais un malaise, c’est également une situation dans laquelle on se trouve lorsque l’on commence à ne pas se sentir bien, que l’on est prêt à défaillir.

 

Problématique : Les frontières de l’UE sont-elles un de ses atouts principaux dans le cadre du développement de sa puissance ?

 

Proposition de plan détaillé

I- L’UE, un projet basé sur une ambitieuse politique d’abaissement et d’uniformisation de ses frontières

  • L’UE, une initiative unique en termes d’approfondissement disposant d’un marché commun avec libre circulation des hommes et des biens
  • L’UE, une volonté d’uniformisation des frontières extérieures
  • L’UE un élargissement constant, donc une ouverture progressive des frontières à des puissances extérieures de plus en plus nombreuses

II- Mais les frontières de l’UE cristallisent beaucoup des problématiques et des tensions agitant aujourd’hui le projet européen

  • A l’échelle locale, la poussée des irrédentismes et des nationalismes pourrait amener à une formation de nouvelles frontières au sein de l’UE
  • A l’échelle nationale… un retour inattendu des frontières multifactorielles de nos jours, tranchant clairement avec les idéaux initiaux du problème européen
  • Des frontières extérieures sous le feu de la critique aujourd’hui, trop poreuses… et surtout mal définies


III- Comment l’Union européenne peut-elle faire pour apaiser les tensions et problématiques dues à ses frontières ?

  • Pour réduire les fractures internes, une Europe plus sociale et auxiliaire de l’uniformisation et de l’intégration nationale des pays est nécessaire
  • L’UE ne devrait-elle pas se montrer plus ferme vis-à-vis des règles, lois et principes qu’elle impose, pour éviter toute tentative de retour en arrière…
  • L’UE, un projet à redéfinir clairement, que ce soit dans son approfondissement ou dans son élargissement pour pouvoir clairement répondre aux défis du XXIème siècle
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Julien Vacherot
Étudiant à HEC Paris en Stratégie fiscale et juridique internationale et responsable géopolitique, j'ai pour but de vous faire partager ma passion et de vous aider dans cette matière et partout où c'est possible