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Le management du temps: une nouvelle tendance ?

Sommaire

Aujourd’hui Mister Prépa te propose un nouvel article sur : Le management du temps. Tu l’auras peut-être compris si tu prépares l’épreuve, mais c’est une formulation que tu pourrais tout à fait retrouver le jour de l’épreuve orale de l’ESCP en management !

Tout d’abord définissions ce qu’est le management du temps. Ce concept consiste à maitriser au mieux la succession des évènements au profit de l’activité́ de l’organisation et/ou à réduire le temps passé à une action.

 

Lire plus :  Comment bien se préparer pour le management de l’ESCP ?

 

SUJET : Le gain de temps, l’optimisation des délais est-il un facteur de performance ?

 

I)  Le temps, une ressource à gérer pour assurer la performance de l’entreprise

 

A) L’optimisation du temps et l’efficience et de la réactivité de l’entreprise

Production (spécialisation des taches, flux tendu, automatisation) et servuction (néo taylorisme, gestion des files d’attente)

PENROSE pour les ressources clés est ici la bienvenue ; on pourrait aussi parler des compétences clés de HAMEL et PRAHALAD.

– Gestion de projet et innovation, l’importance des délais : la chrono compétition.

NB : SCHUMPETER à placer ici surtout pour l’innovation. Vous pouvez aussi parlez des écosystèmes d’affaires de MOORE. Pour parler des différents flux et gestion de la production vous pouvez parler de TAYLOR avec son modèle mais aussi du toyotisme, fordisme…

 

B) Les difficultés et dérives de l’optimisation du temps

– De nombreuses incompatibilités : temps de production vs livraison, délai vs qualité́, etc. Exemple : les services de livraison avec Deliveroo, Uber Eat…

Détérioration de la performance sociale et environnementale de l’entreprise : aliénation, stress au travail, problème de recyclage des produits à faible durée de vie (obsolescence programmée). Ici la référence à PORTER est importante pour parler de la chaine de valeur et aussi du cycle de vie des produits. La norme ISO 26000 peut-être mobilisée également pour appuyer l’aspect RSE.

 

II) Le temps, une dimension nécessaire de la stratégie de l’entreprise

 

A) L’arbitrage nécessaire entre court et long terme

La « soutenabilité́ » de la performance dans le temps : RSE, dilemme exploitation/exploration. Vous pouvez ici placez vos théories économiques sur le chapitre de la croissance de première année, notamment avec STERN mais aussi avec la soutenabilité faible/forte.

– Quels outils pour réconcilier ces perspectives : échange de données informatisés, PERT, GANT, efficience des marchés, tableaux de bord prospectifs (NORTON et KAPLAN), veille stratégique et concurrentielle. L’échange de données informatisées implique les systèmes d’informations (SI) donc logiquement la référence à Robert REIX est presque obligatoire. Si vous décidez d’évoquer la stratégie dans cette partie, pensez à l’alignement stratégique de VENKATRAMAN et HENDERSON.

-Le choix de la stratégie évidemment. Il faut réaliser une veille concurrentielle avec les outils que vous connaissez bien : PESTEL+5 FORCES. Dans cette sous-partie vous pouvez mobiliser : PORTER+AGUILAR (pour les outils ci-dessus), DIMAGGIO et POWELL si votre entreprise évolue dans un isomorphisme institutionnel, DE BRUCKER et même EDIGHOFFER pour parler du diagnostic plus particulièrement.

 

B) La question du timing dans la gestion de processus

Conduire le changement dans le temps : donner le sentiment d’urgence, manier changement linéaire et brutal.

Le choix du « bon moment » et la performance de l’entreprise : saisonnalité et lancement de produit, timing d’entrée sur un marché, plan social en situation de crise, OPA.

 

Après avoir pris connaissance de ce plan détaillé sur le management du temps, tu as une petite idée de ce qu’implique cette notion. De plus, aujourd’hui ce type de management est souvent relié à la stratégie, notamment : la chrono competition. La chrono-compétitivité constitue un impératif stratégique pour les entreprises qui évoluent sur des marchés pour lesquels les pratiques de différenciation, en particulier par l’innovation, constituent des facteurs clefs de succès (CALORI).

De plus, cette notion peut également s’utiliser dans des questions impliquant un business model ! Le jour de l’écrit ou de l’oral n’hésite surtout pas à mettre des auteurs innovants sans oublier les fondamentaux ! Parler d’innovation sans mentionner Schumpeter sera mal vu.

 

Lire plus : Petit topo sur les différentes stratégies

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Dorian Zerroudi
Co-fondateur d'elevenact (Mister Prépa, Planète Grandes Ecoles...), j'ai à coeur d'accompagner un maximum d'étudiants vers la réussite !