S’il est bon de connaître les astuces infaillibles pour performer en khôlle et impressionner son jury de passage, mieux vaut aussi connaître les travers dans lesquels ne pas tomber ! Négliger son attitude, tenir tête au jury, parler tout doucement ou encore ne pas regarder sa montre, découvrez dans cet article toutes les erreurs à ne pas faire pendant votre khôlle !
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Négliger son attitude
Si c’est bien entendu le contenu de votre khôlle qui sera déterminant pour votre réussite, il serait illusoire de penser que vous pouvez négliger le reste, notamment votre attitude face au jury. En effet, votre attitude envoie des signaux au jury avant même le début de votre présentation ; aussi s’agit-il de faire bonne impression pour placer le jury dans les meilleures dispositions possibles. Parmi les grands classiques de la politesse, nous pouvons citer : saluer le jury en entrant dans la salle ; attendre qu’il vous y autorise pour vous assoir ; vous tenir droit ; ne pas couper la parole au jury lorsqu’il vous explique quelque chose ;etc. Si cela semble aller de soi, le stress de l’épreuve peut parfois nous faire oublier certaines évidences… Vous l’aurez compris : au-delà de votre performance orale, il importe de mettre toutes les chances de votre côté pour obtenir la meilleure note possible !
Tenir tête au jury
Il s’agit sans doute de l’un des travers majeurs dans lesquels ne pas tomber, sous peine de vous attirer les foudres du jury et d’obtenir une note très salée… S’il est certes important de défendre votre point de vue et votre réflexion (au sens où il serait dommage de la réduire à néant à la moindre question ou à la moindre réflexion de la part du jury), attention néanmoins à ne pas franchir certaines limites : si le jury vous contredit sur un fait ou vous explique votre erreur, il serait très mal venu de lui tenir tête et de continuer à le contredire. Reconnaître ses erreurs est aussi une preuve de maturité ; profitez donc de cette occasion pour montrer au jury que vous êtes capables de rebondir et de construire une réflexion plus éclairée.
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Parler tout doucement
Parler tout doucement en khôlle ne peut que vous desservir. Certes, c’est le contenu qui l’emporte ; néanmoins, la forme (c’est-à-dire la manière dont vous transmettez le fond) compte aussi ! Non seulement parler doucement risque de faire manquer certaines informations au jury -qui doit tendre l’oreille pour vous comprendre-, mais en plus cela donne l’impression que vous êtes hésitants, c’est-à-dire que vous n’êtes pas confiants sur la réflexion que vous êtes en train d’exposer. Soyez donc stratégiques : sans pour autant hurler aux oreilles du jury, parlez d’une voix forte, claire et assurée.
Ne pas regarder sa montre
« Vous avez une heure de préparation à partir de maintenant ». L’erreur serait de ne pas regarder sa montre à cet instant précis ! Non seulement il est essentiel de savoir à quelle heure exactement vous avez commencé pour savoir à quelle heure vous devez terminer votre préparation, mais il faut aussi consulter sa montre régulièrement pour s’assurer de combien de temps il vous reste. Il en va de même pendant votre présentation : déclenchez un chrono au moment où vous commencez votre exposé de sorte à respecter le temps imparti ; de cette manière, vous pouvez vous ajuster en permanence : soit en brodant légèrement davantage votre conclusion, soit en allant droit au but pour conclure dans les temps.
Ne pas interagir avec le jury
Nous terminons sur un point absolument essentiel : l’interaction avec le jury. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, une khôlle n’est pas un oral à sens unique : vous présentez votre réflexion à un jury suspendu à vos lèvres ; puis le jury lui-même vous fait un retour sur votre travail. Ensemble, vous débattez, vous complétez, vous nuancez, vous avancez dans la réflexion. Il serait donc dommage de vous contenter de lire vos notes sans véritablement échanger avec votre jury de passage. Le mieux reste de capter son regard, de parler légèrement plus fort pour remobiliser son attention, de faire des gestes dynamiques, etc.
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