Pour conclure cette série #Un mois pour performer en dissertation philosophique, découvrez dans cet article une petite synthèse des travers à éviter absolument pour rester performant ! L’exercice de la dissertation étant très codifié, vous retrouverez de nombreuses similitudes avec la composition française, mais aussi des éléments plus spécifiques à l’épreuve de philosophie. Présentation de la copie, méthode, gestion du temps ou encore références, on vous donne toutes les astuces !
Lire plus : Un mois pour performer en dissertation philosophique : l’analyse du sujet
Négliger la présentation de sa copie
Il s’agit de garder à l’esprit que la présentation est d’une part la vitrine de votre copie, et conditionne à ce titre la première impression que se fait le correcteur de votre dissertation ; d’autre part, une présentation soignée -introduction et conclusion soigneusement délimitées du développement, parties facilement identifiées, copie aérée- permet au jury de repérer clairement les différentes étapes de votre devoir.
Lire plus : Un mois pour performer en dissertation philosophique : le plan
Ne pas respecter la méthode
Performer à son épreuve de dissertation philosophique n’est pas une question de « talent » : il s’agit avant tout d’une question de méthode. En effet, il est primordial de ne pas se précipiter, pour bien plutôt respecter soigneusement la méthode de chaque étape. Quelles sont les différents mouvements de mon introduction, comment se décompose une grande partie, comment présenter mon introduction, autant de questions à se poser.
Sous-estimer la force des exemples
Négliger les exemples dans votre copie de philosophie, c’est finalement vous priver d’une puissance de frappe très efficace : au-delà des références, ce sont les exemples qui donnent de la substance à votre copie et qui rendent vos propos percutants : une anecdote de la vie quotidienne ou encore une scénette de votre cru, tout est bon pour donner du relief à votre copie et pour illustrer vos arguments !
Lire plus : Un mois pour performer en dissertation philosophique : l’introduction
Ne donner aucune référence
Comme évoqué dans l’article consacré aux références en philosophie, négliger les références dans votre copie vous expose à une note moyenne : en effet, la seule qualité de votre raisonnement et de vos arguments ne saurait suffire à compenser des lacunes en termes de connaissances. Aussi est-il essentiel de mobiliser au moins une référence centrale dans chaque grande partie.
Saturer sa copie de références
À l’inverse, saturer votre copie de références pour montrer au correcteur que vous avez bien appris votre cours n’est pas plus efficace : cela ne fera que noyer votre réflexion personnelle et vos exemples dans un amas de connaissances académiques. Aussi s’agit-il de trouver un juste équilibre !
Lire plus : Un mois pour performer en dissertation philosophique : la conclusion
Penser que philosopher, c’est blablater
Avis à tous ceux qui pensent que faire une copie de philosophie, c’est partir dans des considérations compliquées et nébuleuses : c’est faux. Une dissertation de philosophie invite à une réflexion sérieuse et structurée sur un sujet rigoureusement délimité. Aussi ne faut-il pas espérer obtenir une note correcte en se contentant de « blablater », c’est-à-dire de discuter le sujet sans structurer votre propos et sans le nourrir de références ou d’exemples.
Ne pas trancher à la fin de sa copie
Au terme d’une réflexion de près de six heures sur le sujet, il faut accepter de conclure, soit d’apporter une réponse tranchée et définitive. En effet, il ne s’agit pas seulement de faire une synthèse de votre réflexion, mais bien d’apporter la pierre finale à votre copie. Il serait dommage de rester dans le flou et l’incertain au terme d’une analyse bien menée !
Lire plus : Un mois pour performer en dissertation philosophique : le développement
Ne pas terminer sa copie
Il s’agit d’une erreur fatale, qui s’enracine souvent dans celle évoquée juste avant : ne pas terminer votre copie par manque de temps. Gardez à l’esprit qu’il vaut toujours mieux écrire une conclusion sur trois lignes en une minute que de ne pas avoir de conclusion du tout !
Ne pas gérer son temps
Il est impensable de vous lancer dans votre épreuve de dissertation philosophique -comme dans toute autre épreuve finalement- sans avoir en tête une idée de la manière dont vous allez gérer votre temps : cela vous exposerait à une copie déséquilibrée, voire inachevée. Dès lors, il importe de savoir combien de temps exactement vous vous réservez pour faire l’analyse du sujet, élaborer votre plan, rédiger votre introduction puis développer votre copie. N’oubliez pas de jeter régulièrement un œil à l’horloge !
