Découvrez dès maintenant l’Analyse du sujet d’anglais LV2 ELVI 2025.
Suite à l’épreuve d’Anglais LV2 ELVI 2025, nos rédacteurs vous proposent une analyse complète et détaillée du sujet tombé cette année.
Cette épreuve, souvent sous-estimée, joue pourtant un rôle déterminant dans l’admission aux meilleures écoles, notamment pour les étudiants en prépa ECG dont le coefficient peu atteindre 5.
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L’analyse du sujet d’Anglais LV2 ELVI 2025
Le sujet d’anglais LVB traitait cette année de l’égalité des chances aux Etats-Unis, et faisait notamment référence au débat actuel sur la suppression de la discrimination positive dans les processus de sélection des élèves.
Résumé analytique comparatif
Cette année, le corpus était composé d’une adaptation d’un article du New York Times et de la UC Berkeley Review. La question à traiter dans le cadre de cet exercice était : « According to documents 1 and 2, what reasons and events have contributed to the overturning of Affirmative Action? »
Dans le document 1, on pouvait notamment relever :
– La décision de la Cour Suprême, qui a statué contre les admissions tenant compte de la race (en guise d’introduction).
– Celle-ci a été motivée par des attentes statistiques selon lesquelles cette affirmative action favorisait les étudiants noirs au détriment des étudiants asiatiques (voir poursuite contre Harvard).
– La plainte contre Harvard a relancé le débat et conduit à l’annulation de l’affirmative action.
– Les étudiants noirs seraient surreprésentés dans les université sélectives (15% au MIT), alors qu’ils ne représentent que 3% des meilleurs lycéens académiquement.
Dans le document 2, on pouvait mettre l’accent sur :
– L’affaire Students for fair Admissions : sur ce point, les deux documents mettaient l’accent sur l’affaire qui a mis en tort Harvard sur de possibles discriminations envers les étudiants asiatiques.
– La perception d’injustice parmi les candidats asiatiques et blancs
– La critique de l’égalitarisme, dans la mesure où la race est priorisée par rapport au mérite
– Le contexte des inégalités au sein du système d’admission (par le biais des héritages notamment) renforce l’idée que l’affirmative action est en réalité une solution incomplète et imparfaite
Thème
Le thème proposé était journalistique, avec un article qui provenait du Monde
Parmi les difficultés linguistiques, on pouvait relever :
– Des phrases complexes avec des propositions imbriquées : « C’est une proposition raciste, répond la majorité de la Cour, qui refuse de distinguer ces deux propositions : nous sommes effectivement constitués par nos expériences, mais tout dépend de ce que nous en faisons. »
– Le discours rapporté et les citations, comme dans « La juge Ketanji Brown Jackson rappelle que ‘des gouffres séparent racialement les citoyens de ce pays, pour la santé, la richesse ou le bien-être’. »
– Les transitions et les connecteurs étaient à ne pas oublier, cf « C’est ainsi que les deux juges noirs s’opposent frontalement. » ou encore « Les héritiers bénéficient pourtant de passe-droits. »
Les difficultés lexicales n’étaient pas insurmontables, mais il fallait toutefois faire attention à certaines formulations, notamment dans le cadre de :
– Termes culturels et juridiques spécifiques : « discrimination positive », « héritiers », « passe-droits », que l’on pouvait respectivement traduire par « affirmative action », « legacy applicants » et « preferential treatment ».
– Certaines expressions comme « gouffres séparent racialement » pouvaient devenir « stark racial divides ».
– Certains termes abstraits ou philosophiques, cf « nous sommes effectivement constitués par nos expériences », « tout dépend de ce que nous en faisons ». Après traduction, cela pouvait devenir : « shaped by our experiences » et « but it depends on what we make of them ».
Essai
Pour rappel, la question à traiter était la suivante : In your opinion, is equality of opportunity in the US achievable in the foreseeable future?
Voici les pistes que l’on pouvait suivre dans le cadre de cette réflexion :
– Arguments en faveur de l’égalité des chances (faisabilité).
On pouvait évoquer de nouveau les efforts institutionnels pour promouvoir la diversité (recruter dans des zones rurales après la fin de l’affirmative action). Il était aussi possible de rappeler des précédents historiques de progrès : l’histoire américaine montre des avancées vers l’égalité (ex. : droits civiques, lois anti-discrimination), suggérant qu’une mobilisation continue peut surmonter les obstacles actuels. Cette idée est reprise par le document 1, en soulignant qu’en Californie et au Michigan, où l’affirmative action a été interdite, la proportion d’étudiants noirs a d’abord chuté, puis remonté grâce à des stratégies alternatives (ex. : recrutement ciblé à UC Berkeley). Enfin, la prise de conscience croissante des inégalités (via les médias, les mouvements sociaux comme Black Lives Matter) peut pousser les décideurs à agir pour réduire les disparités.
– Arguments contre l’égalité des chances (obstacles).
Ici, on pouvait rappeler les inégalités structurelles et persistantes, puisque les inégalités économiques (écarts de richesse, ségrégation résidentielle) et éducatives (écoles sous-financées dans les quartiers défavorisés) limitent l’accès aux opportunités dès le plus jeune âge. La question d’un risque de discrimination inversée avait déjà été évoquée, mais on pouvait désormais mettre l’accent sur un possible renforcement des stéréotypes : en priorisant la race, l’affirmative action peut insinuer que certains groupes ont besoin d’un « coup de pouce » pour réussir, renforçant des préjugés sur leur compétence.