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Comment choisir sa spécialité en khâgne

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La fin de l’hypokhâgne sonne un moment particulier où, malgré la formation généraliste que propose la classe préparatoire littéraire, tu devras penser à ton orientation, qui aura de grandes incidences sur le concours que tu passeras. En effet, tu vas devoir choisir entre faire une khâgne Ulm et une khâgne Lyon. De plus, tu vas avoir à choisir une matière de spécialité : ce choix est souvent générateur de stress face à la place que cette matière prendra dans ton emploi du temps l’année prochaine. Dans cet article, nous te proposons nos conseils pour choisir au mieux ta spécialité

 

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Pourquoi bien choisir sa spécialité ? 

Comme tu l’as compris, choisir sa spécialité est un choix important que tu vas avoir à faire à la fin de ton hypokhâgne. En effet, tu auras un volume horaire plus lourd, ainsi qu’un plus gros coefficient dans tes notes d’écrit pour ta spécialité. Choisir au mieux sa matière de spécialité est donc nécessaire pour vivre au mieux sa khâgne. En effet, travailler une matière que tu n’apprécies pas peut vite te gâcher ton année de khâgne, prenant tout ton temps au dépend des autres matières. De plus, cette matière pourra être déterminante au concours selon les coefficients, et la choisir au mieux t’aidera grandement à être admissible, en compensant d’autres matières où tu pourrais être plus faible. Mais alors, comment choisir sa spécialité ? 

 

Choisir la matière où tu te sens le plus à l’aise

La première chose qui peut te venir à l’esprit est de bien sûr choisir la matière où tu as les meilleures notes. Cela peut s’avérer très pertinent dans la mesure où chaque note compte au concours, d’autant plus ta matière de spécialité qui aura un coefficient supérieur aux autres matières. Choisir celle qui pourra t’assurer la meilleure note au concours est donc un choix très stratégique. Néanmoins, il est nécessaire de penser également en termes d’envie. En effet, face à la lourde charge de travail que tu auras à réaliser en khâgne, choisir une matière où tu as des bonnes notes mais où chaque travail demandé t’afflige n’est peut-être finalement pas la meilleure idée. Il faut que tu sois également sûr de pouvoir travailler cette matière avec la même envie et la même rigueur toute l’année, sans que cela impacte ton travail dans les autres matières. 

 

S’informer sur le professeur

Il faut aussi que tu t’informes sur le professeur qui dispensera les cours de la spécialité vers laquelle tu t’orientes. En effet, il est essentiel que tu sois sûr que ses méthodes sont en accord avec ta façon de travailler, de manière à ce qu’il ne te dégoûte pas de celle-ci. Face au nombre d’heures que tu passeras avec lui, il est nécessaire d’être sûr qu’il arrivera à te motiver et qu’aller à ses cours ne sera pas une punition. 

N’hésite pas à parler avec lui afin de savoir comment il travaille cette matière, comment il envisage le concours et de quelle manière il souhaite te préparer au concours. De plus, si tu as des incertitudes, n’hésite pas à discuter avec lui sur ton niveau et s’il pense que tu pourras progresser, si tu as ta place dans cette spécialité… Un rapport de confiance doit s’établir entre lui et toi. 

S’informer sur les épreuves que tu auras à passer

De plus, il est essentiel que tu t’informes au préalable sur les épreuves que tu auras à passer, ainsi que sur le programme de ta spécialité. En effet, celles-ci changent en fonction de chaque spécialité, et ce pour chaque concours. Il faut ainsi que tu sois sûr d’apprécier le programme et donc avoir la motivation de le travailler jusqu’à la fin de l’année, mais aussi que l’épreuve que tu auras à passer est en accord avec ce pour quoi tu avais des facilités en hypokhâgne. Ainsi, si tu es plus fort en dissertation, faire une khâgne spé lettres modernes, où l’épreuve consiste en un commentaire de texte, n’est pas forcément la meilleure idée. 

S’informer sur le travail qui te seras demandé

Enfin, informe toi sur le travail qui te sera demandé. En effet, chaque spécialité demande une charge de travail différente, avec certaines qui te demanderont plus de temps de lecture, d’autres d’apprentissage… essaye de réfléchir à la façon dont tu arrivais à répartir ton temps en hypokhâgne pour être le plus efficace en khâgne. Ainsi, si tu appréciais énormément le fait de réaliser des lectures personnelles, la khâgne philosophie est peut être une bonne idée, dans la mesure où il est attendu de toi que tu réalises un grand nombre de lectures que tes professeurs ne peuvent te faire effectuer en classe. Veille ainsi à ce que tu ne te retrouves pas surchargé en khâgne, et que ta spécialité, plus qu’une punition, soit un plaisir, pour aborder le concours dans les meilleures conditions possibles.

 

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Corentin Viault