La notion déséquilibre est omniprésente dans les discours économiques modernes. Cependant, derrière une telle familiarité se trouve une complexité étymologique et conceptuelle qui mérite d’être explorée. En examinant l’origine du mot, on peut découvrir certaines perspectives. Grâce à lexique d’étymologies possibles et d’interprétations à travers les époques, on peut en fait saisir la diversité de ce concept. Ce terme est représentatif de divers domaines de connaissance, à savoir l’économie et la sociologie, la philosophie et la linguistique.
L’étymologie et la définition économique des “déséquilibres”
Le terme culturel “déséquilibre ” est également profondément ancré dans le concept de l’histoire et de la lexicologie économique. Son sens est bien plus large que le trouble économique et s’étend à un niveau plus profond, entourant le macro- et le microcosme. Le préfixe étymologique “-dé”, qui signifie priver ou briser, et “équilibre” du mot latin “aequilibrium”, signifiant “égalité des poids”, sont les racines du sens.
Dans une situation économique, le mot est utilisé pour décrire un état où les conditions du marché, telles que l’offre et la demande, ne sont pas équilibrées et, par conséquent, les tensions concernant les prix, la production et l’emploi surviennent. En même temps, l’idée n’est pas seulement un trou pour ce qui se passe avec le mot “déséquilibre” budgétaire, commercial et même environnemental.
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Explication du mécanisme du déséquilibre avec démonstration mathématique
À un niveau élémentaire, un marché est en équilibre lorsque la quantité offerte est égale à la quantité demandée. Formulons ceci de manière simplifiée : Qd = Qo où Qd est la quantité demandée et Qo est la quantité offerte. Un déséquilibre survient lorsque :
Qd ≠ Qo
Prenons l’exemple du marché du travail pour approfondir ce concept avec une démonstration mathématique. Supposons qu’il y ait un salaire minimum Wmin imposé par l’État, supérieur au salaire d’équilibre We. La demande de travail Ld est une fonction décroissante du salaire, tandis que l’offre de travail Lo est une fonction croissante. Au salaire minimum Wmin, nous avons :
Ld(Wmin) < Lo(Wmin)
Cela crée un déséquilibre sur le marché du travail, avec un excès d’offre de travail, autrement dit du chômage. Le chômage involontaire est alors défini par : Lo(Wmin)−Ld(Wmin)
Dans ce cadre, la présence de ce déséquilibre, provoqué par une politique publique (imposition d’un salaire minimum), génère des inefficiences économiques, visibles dans la persistance d’un chômage involontaire. Ces déséquilibres peuvent persister tant que les forces du marché ne parviennent pas à compenser l’effet de ces distorsions.
Citation punchy
« The outstanding faults of the economic society in which we live are its failure to provide for full employment and its arbitrary and inequitable distribution of wealth and incomes. » – John Maynard Keynes, dans son ouvrage The General Theory of Employment, Interest and Money (1936)
Le cas des déficits commerciaux américains
Un des exemples les plus frappants de déséquilibres des économies d’aujourd’hui est la situation des déficits commerciaux aux États-Unis. Il est récurrent depuis les années 1970. Ainsi, en 2022, le déficit commercial américain s’est établi à 948,1 milliards de dollars et a été calculé sur la base des exportations d’un montant de 3008,7 milliards et d’importations d’un montant de 3956,8 milliards de dollars. Comme le prouve l’écart commercial, non seulement il est déjà devenu la structure du monde actuel, mais il est l’exemple concret d’un déséquilibre macroéconomique. Les déficits commerciaux signifient l’augmentation de la dépendance du pays à l’égard des importations, car à long terme, ils affaiblissent l’économie nationale et génèrent automatiquement des tensions sur la balance des paiements.
De plus, cet exemple montre comment ces déséquilibres restent les mêmes, même si des efforts sont faits pour les résoudre via le protectionnisme ou le changement monétaire. En outre, le problème des déséquilibres commerciaux est également lié aux problèmes de change et de cycle, monétaire et budgétaire qui contribuent à l’instabilité économique mondiale.
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