Pour réussir les oraux d’anglais des écoles de commerce, il faut avoir une méthodologie bien rodée ! Voici tous les conseils utiles pour cartonner aux épreuves d’anglais !
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Comment se passent les oraux d’anglais ?
Les oraux d’anglais se déroulent différemment selon les écoles et les banques d’épreuves. Voici tout ce qu’il faut savoir ci-dessous :
Pour la plupart des écoles de la BCE
Le candidat a 20 minutes pour préparer un résumé et un commentaire à partir d’un extrait de presse, puis 20 minutes pour le présenter et échanger avec le jury sur les thèmes abordés au cours de la présentation.
Le candidat doit synthétiser avec précision et clarté l’extrait qui lui est présenté, puis en tirer les grands enjeux, afin de dégager un problématique. Celle-ci sera le fil conducteur de son argumentation personnelle, qui devra reposer sur ses connaissances et qui lui permettra d’aller plus loin que l’article. Il devra justifier son opinion en s’appuyant sur des faits de sa connaissance personnelle.
Pour les écoles des banques ECRICOME et IENA
Le candidat étudiera respectivement sur une vidéo et un enregistrement audio issu d’un article de presse, d’environ 4 minutes, sans le script. La durée de préparation et de présentation ainsi que les attendus sont les mêmes que pour les écoles BCE.
Plusieurs écoles ont opté pour leur propre format : HEC, ESSEC et SKEMA
HEC propose un extrait audio de moins de 5 minutes tiré d’une émission radiophonique et portant sur un thème d’actualité ou culturel. L’ESSEC rajoute une troisième partie à l’oral avec une ouverture sur un sujet proposé sous forme de question, ainsi qu’un sujet écrit en français pour la LV1 (30 minutes de préparation et de présentation).
Enfin, pour l’oral de SKEMA, le candidat se présente en anglais, puis synthétise et commente en anglais un extrait de presse écrit en français.
Les conseils pour gérer en anglais le Jour-J
Le premier conseil est de bien gérer votre temps. En ce qui concerne la phase de préparation, une première lecture transversale pour découvrir le thème de l’article est nécessaire. Celle-ci doit être vraiment rapide, de sorte à ce que vous passiez ensuite à une lecture active, avec une prise de note et une mise en valeur des passages clés. Ne perdez pas trop de temps sur l’article, au risque de ne pas avoir assez de temps pour approfondir l’analyse par la suite ! Idem, ne notez pas tout au brouillon, c’est une perte de temps inutile ; vous pouvez simplement annoter les passages dont vous souhaitez parler et noter brièvement l’idée à en tirer.
C’est pareil pour le commentaire personnel : on attend de vous une analyse du sujet avec des justifications, mais pas une liste de courses d’exemples. Attention donc à rester dans le sujet et ne pas vouloir trop en dire. Sur votre brouillon, afin d’être fluide à l’oral, limitez-vous à votre plan et aux expressions idiomatiques que vous souhaitez replacer. Un dernier gros conseil pour votre analyse personnelle : réfléchissez à votre conclusion dès le début ! Sinon, elle risque d’être bâclée par manque de temps et c’est vraiment dommage de laisser le correcteur sur une note négative.
Pour la présentation orale, attention à ne pas vous faire couper par le jury en cas de dépassement du temps de parole accordé ! Ayez une montre sur vous et surveillez l’heure, de sorte à pouvoir ajuster votre débit en fonction du temps qu’il vous reste.
En ce qui concerne l’analyse du texte, veillez à faire attention à la date, l’auteur, ou encore au journal d’où est tiré le texte. Vous pourrez ainsi parler plus spécifiquement du contexte, de l’objectivité ou non du média… ce qui peut apporter un véritable plus à votre analyse.
Comment bien aborder la présentation orale en anglais ?
Comme pour tout oral, la politesse est de mise : saluez le jury en arrivant et remerciez-le en sortant, soyez à l’heure… Surtout, exprimez-vous dans un anglais professionnel et bannissez tout langage familier (« yeah », « gonna »…). N’oubliez pas qu’on attend que vous vous exprimiez dans un anglais authentique, en employant des structures riches et variées, avec un vocabulaire spécifique. Attention cependant à ne pas vous aventurer dans des tournures de phrase que vous maîtrisez mal, car vous devez minimiser autant que possible le nombre de fautes ! Idem, vous devez soigner votre prononciation.
Avant l’oral, mettez-vous dans votre bulle, concentrez-vous sur l’instant présent et essayez de penser en anglais : cela vous permettra de vous mettre en parfaite condition pour aborder l’oral ! Si vous voulez vous détendre, vous pouvez par exemple écouter de la musique ou un podcast, mais toujours en anglais.
Enfin, vous devez donner au jury l’envie de vous écouter avec attention : soyez dynamique et ce tout au long de la présentation (d’où l’intérêt de soigner les transitions pour rebondir et ne pas laisser sa voix devenir monotone), ayez des références originales (le jury se souviendra de vous), soyez réactifs face aux questions du jury (ne vous laissez pas déstabiliser), prenez votre temps pour bien dire les choses et vous faire comprendre… Surtout, ne lisez pas votre brouillon et pensez à regarder votre examinateur ! Cela lui montrera que vous savez de quoi vous parlez et que vous avez confiance en ce que vous dites.
Comment se préparer en amont ?
En termes de contenu, revoyez les cours de vos professeurs, mais n’oubliez pas de vous plonger dans l’actualité, puisque les articles peuvent porter dessus et vous pouvez vous en servir comme exemple.
De plus, il est essentiel de connaître les bases politiques des pays anglo-saxons (dirigeants du pays, partis politiques et leaders, grands événements à venir ou juste passés…). Enfin, il est très pertinent d’avoir des références plus originales, qui font que le jury se souviendra de vous (tirées du monde de la culture par exemple).
Pour l’épreuve en tant que telle, rien de mieux que de s’entraîner sur des sujets en temps réel, pour apprendre à gérer votre temps, car c’est souvent une épreuve qui passe très vite ! De la sorte, vous maîtriserez mieux les structures bien utiles pour présenter le document (telles que « as the author points out ») et nuancer vos arguments.
Un bon niveau d’anglais est exigé
Le niveau de langue doit être le plus parfait possible : certes, la préparation aux écrits a fait la majeure partie du travail, mais n’oubliez pas de vous plonger dans la langue en multipliant les formats (audio, vidéo, écrit) pour une compréhension plus rapide des extraits proposés et une plus grande aisance à l’oral : séries, podcasts, vidéos Youtube, articles de presse… Les ressources sont variées et nombreuses, alors plus d’excuse !
De plus, pensez à noter vos fautes récurrentes (à l’écrit comme à l’oral lors des nombreuses khôlles que vous aurez passées) afin de ne pas les reproduire le jour J.
Mon dernier conseil est le suivant : faites-vous confiance ! Même si vous n’en avez pas l’impression, vous êtes prêts, vous vous êtes entrainés durement pendant deux voire trois ans pour ce moment, alors donnez tout pour briller et être fiers de vous !
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