Le célèbre média d’investigation Mediapart a révélé en juin 2023, le fait que certains membres de l’encadrement du Lycée Stanislas, avaient proférés des commentaires homophobes et sexistes. Le ministère de l’Éducation a saisi l’Inspection générale pour enquêter sur le sujet et lancer dans le même temps un appel à témoignages par rapport à ces accusations de commentaires homophobes et sexistes.
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Lycée Stanislas : les révélations de Mediapart étaient stupéfiantes
« témoignages et documents à l’appui, l’univers sexiste, homophobe et autoritaire du collège et lycée parisien Stanislas, établissement privé catholique décrit comme le meilleur lycée de France » : voilà ce qu’affirmait Mediapart dans ses colonnes en juin dernier.
Brut a aussi dénoncé des positions anti-IVG et des enseignements sexistes du Lycée Stanislas dans le podcast « Défense de filmer ». Selon Mediapart « Le média vidéo détaillait aussi l’homophobie du personnel, capable de mener une croisade contre les pantalons remontés aux chevilles des élèves ou d’envoyer une élève à l’infirmerie au motif qu’elle était soupçonnée d’être lesbienne parce qu’elle avait les cheveux courts »
La réaction du ministère de l’Education par rapport à ces faits présumés au Lycée Stanislas
L’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR) a été « saisie le 22 février dernier » (22 février 2023) par le ministre de l’Éducation, pour une demande d’enquête administrative sur ces faits présumés au Lycée Stanislas : « elle suit actuellement son cours avec les différentes auditions habituelles : rectorat, direction diocésaine, directeur de Stanislas, cadres de l’établissement, organisations syndicales et représentants des parents d’élèves », selon le ministère de l’Education.
Par ailleurs, « des auditions d’enseignants et d’élèves du collège et du lycée sont également prévues » tout comme « un appel à témoignages garantissant l’anonymat des réponses, adressé à tous les personnels, enseignants et non-enseignants, ainsi qu’aux élèves des classes prépas »
Pour conclure, le Lycée Stanislas est au cœur de la tourmente. En effet, une enquête est menée par rapport à des accusations de sexisme et d’homophobie, des faits graves et punis par la loi. L’homophobie et le sexisme n’ont pas leur place dans la société.
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